Une vie de rêve aux USA

chapitre 1

Abdoul : vas-tu m'abandonner comme ça ?

_Tu sais bien que non, mais je n'ai pas le choix je dois obéir.
Je suis obligée, crois moi ça ne me réjouit pas plus que toi.

Lui : fallait juste patienter un peu, j'allais venir faire ma demande, tu sais l'argent me manque.

_ En même temps j'ai attendu tellement pour que tu viennes faire ta demande à mes parents !

Lui : ah tu as perdu patience si je comprend bien !

_Abdoul, Je te permet pas de me parler ainsi, toi même tu connais la réalité et tu es entrain de remuer le couteau dans ma plaie.

Lui : je suis désolé mon amour, c'est plus fort que moi.

Je me mets à bouder de mon côté, mais tous les deux on a suffisant mal en point comme ça.
Je cède après 2 bonnes minutes et le prend dans mes bras.

Il resserre bien évidemment l'étreinte. Profitant de cette proximité, on reste dans cette position environ 5min puis nous nous décollons l'un de l'autre.
Son regard fond dans le mien, ses yeux parfaitement dessinés que j'adore regarder de tout mon être.

Nous brisons les quelques centimètres qui nous séparent puis nous nous embrassons.
Ses lèvres vont énormément me manquer, ainsi que lui tout entier d'ailleurs.
Nous approfondissons notre échange qui devient de plus en plus sensuel. Il me colle à lui de tel sorte qu'il est pratiquement impossible d'être plus près. Il appuie sur mes fesses incessamment, il s'abaisse un tout petit peu pour atteindre mes cuisses et me soulever tout en faisant entourer mes jambes autour de sa hanche. Il recommence le baiser sensuellement tout en se dirigeant vers la chambre. Sa chambre où j'ai, plutôt 'on' a passé de bons moments tous les deux les meilleurs de notre vie.

Arrivés à destination, il me pose sur le lit et hôte son tee-shirt suivi du mien, il embrasse bien mes seins et me fait tout plein de baisers sur le torse, plutard mon pantalon se retrouve également au sol, puis le sien également ainsi que son sous vêtement.
Il me regarde attendant une réaction de ma part. Réaction que bizarrement j'émets pas. Il continue donc et s'apprête à hôter mon sous-vêtements, encore une fois pas de réaction, mais une gêne énorme m'envahit, au moment où il voulait passer à la phase finale, je réalise que je me suis laissée guider par mes sentiments amoureux. L'idée d'être bientôt loin de lui à jamais. L'idée de ne plus le revoir, l'idée de bientôt se quitter pour de bon sans se faire des souvenirs. Évidemment qu'on va se faire des souvenirs mais pas comme ça. Surtout je ne dois pas oublier mes principes.

Je le stop au dernier et bon moment. Abdoul certes je l'aime plus que tout au monde ( à part ma famille bien entendu) certes c'est l'unique qui a su faire battre mon cœur depuis maintenant une longue durée. Certes c'est lui que j'aurai aimé être le premier avec lequel je ferais ça mais tout c'est dans le conditionnel, ''si c'était lui mon mari. Il ne l'est pas et ce que nous nous apretions à faire allait certes être le plus beau souvenir qu'on pourrait se faire lui et moi,mais ça allait également être ma plus grande erreur. La honte qui me couvrirait après. Le péché que j'allais commettre. La honte qui couvrirait ma mère (chez nous c'est toujours présent Al Hamdoulilah c'est ce qui préserve encore certaines filles avant le mariage. Évidemment ça n'a plus de valeur comme avant vu que maintenant c'est possible de coucher même avec 100 hommes et paraître Vierge pour son futur mari. Ça n'a plus de valeur niveau traditionnellement mais religieusement si ). Ainsi que le dégoût que je procurerai à la personne qui compte m'épouser pas plutard que dans 2 semaines.

Punaise qu'ai-je failli commettre après toutes ses années d'abstinence au dernier moment j'ai failli tout gâcher.

Abdoul : *surpris et étonné à la fois* quoi !!!

_Je peux pas *me lève et me rhabille* je suis désolée !

Lui : pourquoi tu m'as pas arrêté plutôt avant que je ne m'excite croyant que cette fois au moins tu allais me faire ce plaisir et te donner enfin à moi.

_Abdoul je suis désolée mais tu connais la chanson, je suis fortement désolée de t'avoir donné de faux espoirs, j'étais totalement à l'ouest !

Lui : maintenant tu vas être au sud car tu sortira pas de cette chambre avant que je ne sois satisfait.

Attend, Attend quoi !!! Mais il plaisante là j'espère !

Ce type n'est toujours pas habillée, il se lève et s'approche dangereusement de moi. Je cours pour m'enfuir mais il me rattrape avant que je n'ouvre la porte. Putain c'est la première que je le vois dans son costume d'Adam et c'est au même moment qu'il essaie de semer une trouille pareille en moi.

Bon sang, pourquoi je l'ai pas arrêté tôt ? Dieu seul sait maintenant si je sortirai de cette chambre saine et sauve. Il agrippe mon poignet et me tire vers le lit, il me fait tomber brutalement sur le matelas.

_Non Abdoul, non je t'en prie je suis vraiment désolée pardonne moi pitié me fais pas ça !

Ma respiration s'accélère et je commence à trembler, je dois chercher comment me défendre.
Je pensais à lui cogner entre les jambes quand soudain je le vois rigoler et tomber sur le matelas tout en se tordant de rire.

Je prends un cousin et lui donne des coups.

_Sale enfoiré tu m'as fait une de ces peur idiot !

Lui : *rigolant et évitant de se prendre le cousin en plein visage* non mais c'est toi qui a commencé.

Je multiplie les coups de partout cette fois.
Il m'a fourré la trouille de ma vie cet espèce d'idiot j'ai failli mourir de peur.

Finalement je me fatigue et j'arrête.
Il pose ma tête sur son torse après que nous nous soyons tous les deux calmés.

Lui : sérieusement Mariam j'ai pas aimé ton geste, tu m'as chauffé pour finalement me mettre en planque.

_Pardonne moi chéri ! Ça va toujours pas ?

Lui : ça commence à aller.
Laisse moi m'habiller.

Oui fais cela. Il se lève et s'habille.

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Bonjour, bonsoir, As-Salamou alaykoum.

Moi je M'appelle Mariama Barry. Peulh néh et grandi à Conakry, 100% guinéenne. De mère Salimatou Cissé et de père Ibrahima sorry. Enfant unique de ma mère et de mon père je suis la dernière de 5 enfants. J'ai 4 frères de mon père qu'il a eu d'un ancien mariage.
Mes frères : Billo 33ans, Boubacar 30ans, Saïdou 26 ans et Amadou 23ans.

Moi j'suis âgée de 19ans.

J'ai un petit ami depuis que j'ai 15 ans, 4 ans de relation. Il s'appelle Abdoulaye, c'est mon Abdoul à moi il a 24 ans.

Mon père m'a trouvé un mari, je vais le dire comme ça vu qu'il m'a simplement présenté un gars qui à parement est le fils d'un de ses amis qui cherche une fille à marier. Il s'appelle Amir Camara âgé de 26 ans, comme Koto Saïdou et vivant au Etats Unis à New-York. D'origine Sousou, il parle peul, ayant étudié en Guinée il parle français, et résidant aux Etats-Unis il parle anglais.
Moi je parle peul 100%, Sousou un peu seulement 25 %, et Français 99%, et l'anglais hum je dirais 40%.

Le gars est noir grand, beau, élégant il n'est pas du tout mal physiquement. Il est en ce moment à Conakry. À parement il vient juste pour se marier et repartir avec cette dernière.
Et son père lui a suggéré moi. Ainsi monsieur a atterri dans ma famille.

Vous savez ce que j'avais prévu ? C'était me marier avec Abdoul, et lui aussi d'ailleurs. Malheureusement les moyens encore lui manquent il travaille depuis peu seulement il n'a pas encore suffisamment économisé. Du coup je me retrouve obligé de me marier à un autre et partir également au bout du monde où la Guinée les devance de 4h.
Je veux bien aller aux États-Unis mais avec Abdoul et non Amir. Mais que puis-je faire 😞

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