Une vie de rêve aux USA

Chapitre 28

Salam alaykoum

Dans la peau de Mariam

Il est il est 11 heures passé de quelques minutes comme ça, nous voilà immobiles sur l'escalator qui est en mouvement de descente. Nous sommes à l'aéroport, mais lequel ? Celui de New-York city. Nous venons juste d'atterrir. Nous sommes revenus il y'a juste quelques minutes.

Je porte mon regard sur Amir qui a la tête ailleurs. C'est comme ça depuis ce matin, il n'as pas l'air jovial, je me demande ce qui le tracasse.

Nous descendons de l'escalator et tirons nos valises jusqu'à la sortie de l'aéroport. Nous prenons un taxi, nous faisons entrer nos valises et nous entrons aussi.
J'entends Amir prononcer le mot ''harlem'' le numéro de la ruelle.

Puis le silence reprend place. Je trouve qu'il est trop calme aujourd'hui. D'habitude dans la voiture il me touche toujours, soit il prend ma main, ou alors il met son bras autour de ma taille, où il me caresse, d'habitude il se montre plutôt embêtant Mais aujourd'hui nothing, idem dans l'avion aussi. J'essaie de briser donc le silence.

_Amir !

Lui : hum !

Même sa façon de répondre n'est pas sympa today.

_Tu es vraiment calme aujourd'hui !

Lui : ça se voit autant ?

_Bah tu parles pas, tu es toujours intacte comme une statue. J'ai fait quelque chose ?

Lui : tu sais bien que non !

Il entoure ma taille de son bras et me rapproche de lui. De son autre main il me caresse la cuisse et approche son visage près de mon oreille et mon cou.
Je ressens son souffle sur ma peau.

Lui : c'est ça qui t'a manqué ? Hum ?

_Mais Amir qu'est-ce que tu fais ? Nous ne sommes pas seuls !

Lui : je m'en fiche tant que j'suis avec ma femme !

On parlait à voix basse en plus en français. Il me fait un bisou sur la joue, sûrement parce que je porte le voile et que ce dernier cache mon cou sinon c'est là qu'il m'aurait embrassé j'en suis sûre. Aucune gêne lui, et c'est exactement ça qui fait de lui 'Amir' quand il n'est pas ainsi, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas.

Il réduit la proximité tout en maintenant son bras autour de ma taille.

Lui : tu sais ma darling, tu vas beaucoup me manquer à partir d'aujourd'hui quand je reprendrai le travail. Ces quelques semaines passées à tes côtés, m'ont fait oublier les lourdes charges que j'ai au boulot. Et c'est aujourd'hui que mon congé se termine.

Ah ok, je vois c'est sûrement ce qui le tracassait.
Ou alors il y'a autre chose.
Non, je pense pas, ça doit être tout.

_Mais je vais pas trop te manquer non plus, tu reviendras les soirs non ? Oubien tu travailles la nuit aussi ?

Lui : non seulement de 8 heures à 18 heures. C'est de temps en temps que je reste là bas jusqu'à 20 heures.

C'est un planning chargé dit donc ! Mais il reviendra la nuit au-moins.

_Mais comme tu seras à la maison la nuit je ne te manquerais pas tant que ça !

Lui : je suis habitué à être toute la journée et toute la nuit à tes côtés depuis notre mariage. Si maintenant cela se réduit à la nuit seulement, moi tu vas beaucoup me manquer.

C'est l'occasion rêvée je crois pour lui demander ce qu'il fait comme travail.

_Amir tu travailles dans quoi ?