Chapitre 11

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Salam alaykoum

Dans la peau de Mariam

Je contourne le lit et vais de son côté il pose l'ordi et me tire me faisant assoir sur ses cuisses.

Lui : Amir viens on prie, après la prière madame s'éclipse comme la plus pressée au monde.
Tu t'enfuis, tu m'embrasse pas, tu me caresses pas, d'ailleurs au réveil tu me réveil comme pour dire déguerpi de mon lit yandi.
Ehh bébé c'est comme ça ? Au-moins si tu m'avais laissé faire j'allais t'apporter un maximum de tendresse avant que tu ne commence tes corvées.

Je baisse la tête honteuse. Tout ça c'est gauche pour moi, je suis pas habituée. Si c'était Abdoul, j'allais faire pleins de trucs doux pour lui au réveil, mais là Amir j'ai un peu du mal à m'habituer à lui.

Lui : y'a quoi chérie, tu peux me dire !

_C'est rien, je suis juste pas habituée.

Lui : tu ne l'es pas et tu me laisse pas t'aider à l'être. Regarde même comment tu m'appelles, aucun terme affectif ça, ça fait mal au cœur. Mais bon je t'y oblige pas appelle moi comme tu veux, de toute façon cela doit venir du cœur.

_J'adore ton prénom c'est pour cela.

Lui : ah ouais ?

_Je t'assure c'est ça !

Lui : appelle moi d'une autre manière alors, je vais voir !

Bon sang Amir laisse moi tranquille j'ai pas envie.

_Bébé !

Lui : mot de passe Commun, aller change !

_S'il te plaît Amir j'ai été commissionné par maman...

Lui : *me coupe* tu vois ? Amir, Amir, Amir encore Amir, toujours Amir. *resserrant plus son bras autour de ma hanche* tu vas pas quitter ici aujourd'hui tant que tu n'auras pas dit ce que je veux attendre. Aller je t'écoute.

Je souffle un bon coup, pourquoi je suis tombé sur un mari comme ça. T'es chiant bon sang !

_Amir chéri Maman m'attend comme ça, s'il te plaît mon amour dis moi ce que tu veux manger aujourd'hui je vais lui dire avant qu'elle ne se fâche contre moi.

Lui : pas mal, pas mal du tout !
C'est la première fois que je t'entends prononcer des mots comme chéri, mon amour et ça sonne bien dans ta bouche.

_Je peux y aller maintenant ?

Lui : non embrasse moi d'abord.

_Amir s'il te plaît, je suis commissionnée.

Lui : c'est ma mère non ? Y'a de problème si elle patiente quelques minutes de plus.
Embrasse moi ou je te garde ici aussi longtemps qu'il le faudra jusqu'à ce que tu le fasses. Et bien aussi.

Le temps presse et ce gars ne fait que m'énerver. Je colle mes lèvres aux siennes et l'embrasse légèrement.

Lui : c'est pas suffisant mais tu te plains déjà trop donc faut partir.

Il me relâche enfin et reprend son PC.

Lui : le fonio !

_Avec quoi ?

Lui : *le regard sur son PC* importe peu la sauce j'aime tout je veux juste du fonio, today.

Il semble qu'il est fâché ou qu'il boude.

_T'es fâché dis ?

Lui : non pas du tout !

Si il l'est. Amir je ne peux pas oublier d'un coup 4 ans de relation en seulement 2 jours, tout est encore nouveau pour moi. La façon dont tu veux que je me comporte avec toi viendra certainement un jour mais donne-moi un peu de temps, des semaines minimum si non des mois.

Une vie de rêve aux USA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant