Chapitre 18

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Salam alaykoum

Dans la peau de Mariam

J'ai eu une de ces peurs en le voyant. Je suis plutôt surprise , ça se fait pas d'observer quelqu'un comme ça.
Je voulais ouvrir la bouche et lui dire que ce n'est pas bon de faire l'acte qu'il vient de faire là mais je me suis tu.
Il a sûrement dû m'observer au moment où je me déshabillais et m'habillais,  sympa hein.

Je mets les habits que j'ai retiré de côté, je les mettrai dans le lave-linge plus tard. Je sais pas ce qu'il veut, en tout cas vaut mieux m'occuper que de rester là à me questionner sur sa présence. Je commence à déballer le sac dans lequel il y a des bouteilles de shampoing, des mouchoirs, des cotons hygiénique, des cotons-tiges, la dentifrice, bain de bouche (en tube) crème épilatoire, crème pour le corps.... Je cite pas tout je vous donne juste une idée de ce que contient le sac.

Dès que je touche le sac, il m'interpelle.

Lui : je veux te parler *dit-il d'un ton sec et ferme*

Ok ! Je porte mon attention sur lui. Il est toujours adossé au mur, les bras croisés au niveau de la poitrine.

_*le regardant* euh d'accord !

Lui : qui est Abdoul ?

Mon sang se glace d'un coup. Oh non, me dites pas qu'il engage cette conversation là, maintenant, genre je suis même pas encore guérie de l'épisode à l'aéroport.

_Tu le sais déjà Amir, c'est mon ami exactement comme ceux qui étaient tous présents chez Fatim ce jour là.

Lui : c'est ton ami ?

_Oui !

Lui : simple ami ?

_Oui un ami très proche !

Lui : meilleur ami donc ?

_Oui Amir y'a quoi ?

Lui : Mariam tu oses me regarder droit devant et me mentir de la sorte ?

Je t'ai pas menti. C'est mon ami même si au fond on partage une relation amoureuse, il est également mon ami à la fois mon petit ami.

_Non c'est la vérité !

Lui : ok imaginons que ce soit un ami proche, vous ne partagez aucun autre lien ?

_Tu veux faire allusion à quoi exactement ?

Lui : tu sais très bien à quoi je veux faire allusion.

_Non dis moi car là tu es vraiment entrain de m'accuser de quelque chose.

Lui : c'était quoi ce cinéma à l'aéroport ?

_Amir je quittais la ville qui m'a vu naître et grandir, ma famille, ma mère, mes amis, mes parents proches, tous ceux qui me connaissent, fallait bien que je me sente un peu mal qu'à même.

Lui : un peu ? *décroise les bras* tu voulais tout casser pour te retrouver dans les bras de ce type. Qui sait même si tu ne l'aurais pas embrassé devant moi.

_Astagfiroulah !

Devant mon mari ? Je n'oserais pas tout de même iyéééé !!

Lui : y'a pas de astagfiroulah qui tienne. Tu l'as embrassé à mainte reprises c'est pas cette dernière fois que tu allais t'en priver.

_Amir je te jure Abdoul est seulement un ami, je...

Lui : *me stoppant mais en gardant toujours son calme* arrête Mariam, arrête ! Ne jure pas sur cela car toi et moi savons très bien que c'est faux. C'est pour moi que tu jure donc je te conseille d'économiser ta salive et diminuer tes péchés, car tout arguments que tu essaiera de placer pour me convaincre que vous êtes seulement amis, je m'en bats les couilles complètement. Ça aurait été nécessaire si je ne savais pas, mais malheureusement pour toi je sais tout. Ce type Abdoul ou je ne sais comment est tout pour toi sauf un simple ami.

Une vie de rêve aux USA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant