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Je sors de ma voiture alors que l'eau mouillait petit à petit tout mon corps

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Je sors de ma voiture alors que l'eau mouillait petit à petit tout mon corps.
Des gouttes se forment sur ma chevelure et je ne fais même pas l'effort de prendre mon parapluie du coffre.

Je suis épuisée. Mes yeux sont sûrement rouges à cause de toutes les larmes que j'ai versé en rentrant.

Personne ne m'aidera.

Personne ne m'aidera.

Personne de m'aidera.

J'avance l'expression fatiguée pour rentrer chez moi.

J'observe la porte d'entrée alors que je m'approchais de cette dernière.

Un des hommes chargé de la sécurité me voit et se précipite vers moi avec un parapluie et m'accompagne tout en me le tenant.

Je ne me soucie pas de le remercier.
Je ne sais même pas si j'ai la force de parler.

Le portier m'observe et m'ouvre immédiatement dès que je suis arrivée en face de lui.

Il me regarde d'un regard rempli de pitié.
De pitié envers moi.

Je le remercie d'un simple mouvement de la tête et une fois à l'intérieur la chaleur m'enveloppe.

L'homme qui jusqu'ici me tenait le parapluie s'en alla en me souhaitant une bonne soirée et quant à moi, je reste pendant ce qui me semble être de longues minutes debout.

Je prend une inspiration profonde avant de me décider à me bouger et monter dans ma chambre.

Et c'est ce que je fais. Je monte les escaliers interminables et me dirige vers ce qui me sert de chambre.

Et comme tous les soirs j'irais me coucher seule, non pas que ça me dérange.

Mes pensées s'échappent de nouveau et son image me revient en tête.

Son regard froid et indifférent, son ton neutre et lointain, son manque de compassion, son total désintéressement vis à vis de moi et de ce que je lui racontais.

Tout ça me brûle encore de l'intérieur.

Je n'ai jamais réellement eu espoir de pouvoir me débarrasser définitivement de cette vie toute tracée mais la différence entre là maintenant et il y a quelques heures, c'est que désormais je suis certaine qu'il n'y a aucun échappatoire pour moi.

Condamnée à vivre misérablement ,voilà ce que je ferais.

Voilà ma réalité.

J'aurais aimé lui crier de ne pas me laisser. De ne pas me lâcher.

J'aurais aimé lui crier ma douleur.
Ce que je subis.
J'aurais aimé lui expliquer mais avec le temps j'ai compris...

J'ai compris que les hommes étaient mauvais.

Somptueux Mensonges Où les histoires vivent. Découvrez maintenant