Espérer. Rêver. S'accrocher.
C'est ce que Sierra a fait depuis des années, malheureusement ses désirs ont été détruits.
Son avis ignoré et ses envies bâclés.
Car dans ce monde, c'est ainsi. Le plus fort finit toujours pas prendre le dessus et fai...
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Pardon ?
Faire mes valises ? Pour aller où ?
J'aurais aimé lui poser toutes ces questions, mais comme à son habitude il avait déjà disparu.
Je me lève et sort de la cuisine avant de me diriger vers ma chambre la tête remplie de pensées.
Nathan est-il au courant de cela ? Qui a pris cette décision ?
Bah lui. Me répond la petite peste de voix dans ma tête.
Lorsque je pousse la porte de ma chambre, je m'attendais à tout sauf à voir Nathan allongé sur mon lit avec ses chaussures, les jambes croisés.
Mais c'est surtout les chaussures qui me retiennent.
Il sait que je déteste ça.
Je referme la porte derrière moi en un claquement qui le fait relever ses yeux vers moi.
Ses yeux qui m'observent avec ennui et indifférence.
C'est bien notre seul point commun.
- Tu veux quoi ? Dis-je en enlevant mes escarpins que je range immédiatement à leur place.
-On doit partir, demain.
- Où ça ? Dis-je en jouant mon rôle de choquée.
- De là où on vient.
- Tu veux dire~
-Oui je veux dire en Italie. Dans le manoir familial.
-D'accord. Maintenant que tu m'as dit ce que tu voulais, lève toi de mon lit.
-Ton lit ?
-Oui, mon lit.
-C'est notre lit belissima. Tu ne veux juste pas l'accepter.
-Dans tes rêves.
-Dans mes rêves je fais bien plus que simplement partager ton lit. Dit-il en se redressant avant de se lever.
-Et dans les miens je t'imagine crever. Répondis-je alors que je l'observais s'approcher lentement de moi.
Et c'est reparti pour une partie d'embrouille.
-Pourquoi me fais-tu cela Sierra ? Ne suis-je pas un bon époux ? Dit-il en arrivant en face de moi.
-Je suis vraiment censée répondre à cette question ?
-Ne commence pas à essayer de fuir le sujet.
-Je ne fuis rien du tout mais si tu veux tant la réponse à ta question alors oui. Tu es un époux affreux. Et tu sais très bien que jamais je n'aurais accepté cette stupide union si ce n'était pour mon père !
-Je m'en fou de ton père et de ce que tu acceptes ou pas. Tu es ma femme ! Alors agit comme telle ! Dit-il en enroulant sa main autour de ma gorge.
