8 ans plus tard :
Février.Lorsque je sors de mon entretien d'embauche, qui plus est est le job de mes rêves, la météo en a décidé autrement.
Des cordes abominables ruissellent d'une violence sur mon corps.
Tous les hommes et femmes d'affaire de Milkauwee, soit la plus grande ville du Wisconsin, sont agglutinés sur les trottoirs, tel des sardines en boîte.Lorsque j'ai débarqué dans cette immense ville, après avoir fièrement décroché mon diplôme à San Diego, j'ai déménagé à l'opposé de mes souvenirs les plus beaux, mais également les plus déchirant.
Wisconsin m'a plutôt bien accueilli, après avoir durement travaillé au SuperMarket ainsi que mes cours de musiques, j'ai pu m'acheter un nouveau loft que j'ai décoré de façon plus « adulte », plus épuré.
A mes 25 ans, j'ai décroché un petit boulot au journal local, dans la rubrique « art » spécialisation peinture et dessin. Ce genre d'art m'a toujours attiré, je l'ai toujours admiré d'un œil curieux, mais pas autant que l'art musicale. Celui-ci est celui que je préfère. J'ai pu, grâce à mon ancien job découvrir des milliers d'artistes, avec des histoires diverses et extrêmement intéressantes.
Une m'a particulièrement touché, c'était dans ma premiere année, où je ne pensais qu'à « Elyo ». L'œuvre était discrète, minimaliste, comme cachée, mais nous pouvions tout de même voir, dissimulés, deux corps, l'un était d'un bleu ciel, l'autre d'un bleu nuit. Deux âme, semblable, impossible.
J'en ai pleuré, d'admiration d'abord, ensuite d'affliction. Le creux au fin fond de mon être, était froid, vide, atroce.Aujourd'hui, j'ai 28 ans et j'ai auditionné pour un journal international, dans la rubrique « musique » sans spécialisation fixe. Je suis passionnée et déterminée, et la patronne ne peut que l'avoir aperçu.
Sinon, Elyo est toujours quelque part dans mon âme. Il a toujours eu droit à sa place dans mon cœur, et ne l'a perdra jamais. Il m'a rendu meilleure et bien qu'il nous ai forcé à nous éloigné, il avait raison. Nous devions guérir. De ce mal intérieur, mais aussi de cette passion qui nous submergeait.
Je porte toujours sa bague que j'avais glissé 8 ans auparavant dans ma chaîne. Je ne l'ai jamais enlevé. Il est toujours avec moi.
J'ai eu un copain, que j'ai culpabilisé au début, mais que j'ai finit par aimer.
Quel paradoxe !
Nous nous sommes quitté d'un commun accord, un an plus tard, dans la plus simple et douce des ruptures.En bref, je suis comblée et célibataire. J'ai des amis, tous plus fous les uns que les autres, me rappelant fréquemment Idris, Tao, Poly et Victor. D'ailleurs, nous sommes toujours en contact, et j'en suis extrêmement heureuse.
Nous nous appelons et nous voyons dès que l'occasion se présente, souvent autour de donuts, comme pendant nos années de fac.Dash, qui s'était installé avec moi il y a six ans, est parti l'année dernière pour un certain Tao.
Oui oui, bien mon Tao, celui que j'ai rencontré à San Diego.
Moi qui pensais que ce n'était qu'un plan d'un soir lors d'une soirée que j'ai organisé pour mes 24 ans. Je me trompais bien.
Ils méritent d'être heureux, l'un avec l'autre, honnêtes personnes qu'ils sont tout les deux.Je suis fière de moi, guérit de mes démons, dans mon énième vie que j'ai toujours rêvé lorsque je vadrouiller dans mon minable quartier de Seattle.
Enfin bon, voici le résumé de ces huit dernières années.
La pluie ne se calme pas et tombe à une allure folle. Le Wisconsin est bien différent de la Californie, d'autant plus en février.
Pourtant, malgré l'averse assourdissante qui me fait face, je doit traverser ce boulevard pour prendre le bus qui me ramènera chez moi, que je vois à deux rues de là.Prends ton courage à deux mains, Moon.
Au pire tu prendras une bonne douche bien chaude, à ton arrivé.
J'en crève déjà d'impatience.Alors que, encourager et fougueuse je m'apprête à foncé tête baissée sous cette épaisse et abondance pluie, je lève le regard vers l'épreuve que je m'apprête à traverser.
Mon sang ne fait qu'un tour, me brûlant davantage les veines, me serrant la gorge, me griffant les poumons.
Mon coeur s'arrête.
Et puis, mon âme s'éclaircit.Ses yeux sombre, les cils imbibés de gouttelettes d'eau.
Ses cheveux ébène mouillé jusqu'à la racine.
Sa peau mate, brillamment éclatante.Il est là.
Ma putain d'âme sœur.
Elyo.———
C'est la fin, je crois que je vais pleurer... 🥲
C'est tellement heureux et triste à la fois !!!! 😸Pardonnez ma lenteur a écrire, je ne vais rien légitimer mais bon, la prépa du bac, beaucoup doivent connaître mdr 😅💝
En tout cas :
Ça fait 3 ans que j'écris, que j'hésite...
Mais c'est là, c'est la fin de cette aventure. La fin de Soulmate. 🤗J'espère que ça vous a plu, l'histoire, les événements, les personnages, les personnalités... 😍🌺
Je vous remercie d'avoir été là, à mes côtés, du côtés de Moon, de Elyo et tous les autres. ❤️
Merci infiniment d'avoir fait vibré, vivre mon histoire à laquelle je tiens tellement.
Mercii pour tout ! 💋Et sur ce, pour ce dernier,
Avec tout mon amour 💗,
xoxo <3
Maïa.Instagram : booksshelfs_

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Soulmate
Teen FictionMoon est une jeune fille détestant le contact humain. Après une succession de traumatisme, Elle déménage à San Diego où elle espère y trouver calme et solitude. Mais ce n'est pas si facile de faire comme si de rien n'étais, d'oublier. Oublier ce s...