Soulmate

Chapitre 19

-Elyo-

Flashback.

10 mars 2016

- Tu n'es qu'une merde sans nom Salomé !

- Qu'est ce que je t'ai fais bon sang ?!

Répétait ma mère dès que mon père levait la main sur elle.
Elle a toujours été parfaite que ce soit dans son rôle de mère, d'amie ou d'épouse.
Pour chaque membre de la famille, elle a toujours était présente quand ça n'allait pas, pour nous aider, nous conseiller.

La première fois où mon père l'a frappait c'était un accident.
Il était en train de réparé l'évier de la cuisine, ma mère lui a proposé son aide et en se retournant il lui a fêlait la joue avec le tournevis, il n'avait pas remarqué qu'elle était si proche.

La seconde fois, était plus volontaire mais il a culpabilisé. Mon père était sorti avec ses amis pour fêter l'anniversaire de son meilleur ami, ils ont bu, beaucoup.
En rentrant, il était totalement saoul, il hurlait dans la maison ce qui n'a pas manqué a me réveillé.
Ma mère lui a demandé de parler plus doucement, ça l'a énervé, et il s'est acharné sur elle.

Les coups continuaient de s'abattre. Avant, c'était quelques fois par mois, puis c'est devenu quelque fois par semaine, puis tous les jours, enfin tous les soirs.

Mon père n'était plus le même. Ce n'était plus celui qui me lisait des histoires avant d'aller dormir, plus celui qui enlacer ma grande sœur comme si c'était la dernière fois, plus celui qui joué au foot avec mon petit frère, plus celui qui embrasser avec envie et passion ma mère.

Il n'avait aucune raison de frapper ma mère, à chaque fois qu'elle lui demandé pourquoi il faisait cela, il rigolait et disait simplement :

- Parce que j'en ai envie, chérie. Tu ne trouves pas ça drôle, toi aussi ?

Quand il l'a frapper, c'était le soir. Ils n'étaient pas au courant que je le voyait avec un martinet, une ceinture, un poing-américain, une bouteille en verre ou ses mains et jambes en train de torturer ma mère.
Ma mère ne pleurait pas. Jamais.
Elle avait peur qu'on se réveille et soit hanté par cette scène.
Ces scènes m'ont choqué, heurté, démoli, brisé, détruit, tué.
Elles me hanteront à jamais.

Un jour, il n'a pas pu attendre le soir.

En rentrant du lycée avec ma grande sœur Zoé, on a surpris mon père totalement bourré en train de jeter des bouteilles de bière et de vin à travers la maison sur ma mère.
Elle courait, hurlait et pleurait.

- Arrête Charles ! Tu me fais peur.

- Arrêter ? Mais on ne fait que commencer à s'amuser Salomé !

- T'es un monstre, bordel !

- T'es tellement magnifique quand t'es apeurée comme ça. J'aime tant contrôler tes peurs.

- T'es un putain de psychopathe !

Chaque mot qu'elle prononçait était conçu de honte, de peur et de vulnérabilité.