Chapitre 5

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San Diego. CA. 20 août. 12:40. Université de S.D.

- Et moi je ne comprend pas pourquoi tu veux tant qu'on sois potes ! Sérieux lâche moi les baskets, je suis pas une meuf cool !

Après mon petit tour dans mon esprit plutôt toxique, je me souviens qu'un jeune homme est face à moi, à me parler.

Que veut-il putain !?

- Laisse moi une chance.

- Pourquoi ? C'est complètement débile. Et puis, qui me dit que tu vas pas m'abandonner toi aussi, hein ? Que tu vas pas te moquer de moi, me reprocher tout un tas de chose ? Et puis même, l'amitié, l'amour, la famille, les sentiments partagés, ça sert qu'à créer du malheur. Ce n'est que de l'automutilation quand on y pense. Sacré bonheur, tiens. Les mots sortent tout seul, j'avais besoin que ça sorte, et merde c'est sorti sur lui !

- Je comprend pas de quoi tu parles. Si on devient amis, pourquoi je ferais ça ?

- Parce que ce sont les seuls trucs que l'Homme est capable de faire. Repondis-je en marmonnant dans ma barbe.

Bizarrement, c'est comme si il était gentil, différent.
Mais c'est ça l'Homme. Ça cache son jeu.
Ils nous font des promesses qu'ils ne tiendront jamais.

« Je ne t'abandonnerais jamais Moon »
Foutaise.

Qu'est ce que c'est beau l'espoir, les belles paroles.
Il se penche vers moi :

- Jouons à un jeu. Me propose t-il d'un coup sans aucune transition.

- Pardon ?

- Je vais te proposer un truc, et tu es obligé d'accepter.

- Non.

- Aller s'il te plaît.

- Je ne te fais pas confiance.

- Fais moi confiance alors.

- Complètement taré ! Dis-je avec un petit rire sarcastique.

- Ok, je vais quand même t'annoncer les règles : si je te déçois, que tu es mal, que tu ressentes quelconque blessure par ma faute; tu me dis une dernières fois de te laisser tranquille et je le ferais. Petite parenthèse, je tiens toujours mes promesses. Il m'adresse un léger clin d'œil et un petit sourire en coin en conclusion à sa dernière phrase.

- Comment je peux en être sûr ?

Bizarrement j'ai envie de rentrer dans son jeu. Mais Moon, c'est la meilleure option pour finir encore plus brisée.

- Il va falloir me faire confiance, princesse.

- Premièrement ne m'appelle pas comme ça.

Il me coupe la parole pour ajouter :

- Quel est ton prénom alors, ma jolie ?

Je commence à rigoler doucement pour dissimuler ma souffrance.
Ce surnom.
Ma jolie.
C'est comme ça qu'il m'a appeler ce soir là.

- Moon.

- Enchanté Moon, moi c'est Elyo. Je sens qu'on va s'éclater.

Je le regarde de haut en bas.
Bien que je ne le juge pas...

- Deuxièmement, parce que tu m'as pas laisser finir, je lui lance un regard complice, rapidement regretté, C'est pas un jeu Elyot, c'est même super glauque, tu joues avec moi en fait !

- Pas du tout Moon, je voulais que ça t'aide à me faire confiance justement. Et c'est Elyo pas Elyot.

- Tout le contrainte malheureusement, ça me fait plus flipper qu'autre chose, Elyot.

Il roule des yeux, face à l'entente de son nom écorché.

- Je veux tout savoir sur...ça quoi... ce « passé de merde » son ton est un peu trop euphorique à mon goût.

- Non. Répond-je sèchement, sans pitié.

- Mais..

- Insiste pas Elyot.

- Elyo !

- Oui si tu veux. Bon je dois partir.

- Je peux t'accompagner ?

- Nope ! Aller j'y vais, j'ai faim.

Mon ventre en parfaite coordination avec mes paroles, se met à gargouiller.
Je me met alors à aller dans la direction du shop japonais avec l'espoir qu'il reste des ramens.

Le jeune garçon me voyant partir, me salut de sa main en criant : « A plus tard Moon »
Je lui ai simplement répondu avec un signe de la main.

***

San Diego. CA. 20 août. 14:03. Stade de l'université.

Mes ramens de ce midi étaient un délice, et pour conclure ce moment parfait pour mes papilles, ce n'était vraiment pas chère. Un moment parfait pour mon porte monnaie, également.

Cette après midi je n'est pas cours, mais ce soir j'ai mon premier jour de travaille.

J'appréhende mais pas tant que ça.
C'est un boulot sympa. Qui ne me demande peu d'effort de contact avec les humains.

Et puis il faut bien payer le loyer, hein.

Mes horaires sont plutôt cool :
Mardi, Mercredi & Vendredi : 16h - 21h
Week end : 19h-minuit

Que des horaires où les clients ne sont font pas par centaine.

Avec à la clef, le smic.
Je vais pas me plaindre.

Ah et mon job c'est faire la vente dans le petit shop en bas de chez moi.

En plus, je donne des cours de piano à une petite fille de 8 ans, et des cours de chant à un petit garçon de 10 ans, plusieurs fois par semaine.
Ça me rajoute 150€ par semaine.

Avant d'aller travailler, je fais le bilan de mes notes des cours de ce matin et commence ma dissertation de philo sur :
« Est-on seul quand on est entouré ? »

Je devrait pas trop mal m'en sortir.

Je regarde ma montre. 15:44.
Putain déjà !

La prochaine fois faudra que je mette une alarme.
Heureusement que le lycée et à 10 minutes de chez moi et donc à 10 min du magasin.

Je me dépêche à tout ranger et à commencer à marcher rapidement, tout en cherchant mes écouteurs dans mon sac.

Je fus arrêter 30 secondes plus tard par un corps.
Encore lui.

———

Hey !

Elyo, so !
Enfin nous avons le prénom de notre cher et tendre mysterious boy ☺️.
Très persistant par ailleurs.

Les chapitres intéressant arrive bientôt et vous comme moi, on va sacrément rougir 🎉.

Si vous avez aimer, comme d'hab mes loulous, vous pouvez appuyer sur la petite étoile en bas à droite, ça soutiens toujours les créateurs. ⭐️😉
Et sur ceux...

Love u,
Xo <3
Maïa.

Soulmate Où les histoires vivent. Découvrez maintenant