𝘊'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘵𝘳𝘰𝘱 𝘣𝘦𝘢𝘶 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘷𝘳𝘢𝘪 - Trop beau, Lomepal
mathieu
Clamart, un an plus tôt.Debout face à la porte de l'appartement, un pressentiment me traversa. Mon cœur battait à vive allure dans ma cage thoracique.
Je le savais, je le sentais que quelque chose n'allait pas. Que quelque chose se tramait dans mon dos.
Cela faisait depuis trois semaines, que je n'avais plus aucunes nouvelles d'elle.
Elle ne répondait plus à mes messages ni à mes appels. C'était silence radio.
Il m'avait fallut, un effort surhumain, pour ne pas abandonner ma tournée en plein milieu. Un effort surhumain pour ne pas rentrée. Un effort surhumain pour continuer, sans jamais rien montrer. Une chance qu'Ormaz était avec moi, pour me raisonner, j'avais l'impression que ma vie me filait entre les doigts.
Passer cette porte m'effrayait. Je savais qu'une fois ouverte, les choses se confirmeraient. Je ne le souhaitais pas.
Je ne voulais pas le voir, je ne voulais pas accepter que les choses étaient vraiment fini, qu'elle était sans doute partie. Me laissant seul, ici.
Au bout d'une dizaine de minutes, ma main se posa sur la poignée de la porte en bois, après l'avoir déverrouillé. Je n'étais pas prêt à l'abaisser, je n'étais pas prêt à découvrir notre appartement vide. Encore une fois, je ne le souhaitais pas.
Un frisson me traversa, lorsque mes soupçons se confirma. L'entrée de l'appartement était vide de ses affaires, plus aucunes chaussures, plus aucunes vestes.
Ma naïveté espérait que ce n'était qu'une impression, qu'elle les avaient rangés un peu plus loin dans une autre pièce mais le silence de l'appartement m'effrayait d'avantage.
Un pas après l'autre, j'entrais dans l'appartement. Laissant ma valise dans l'entrée.
" - Loélie ? Je suis rentré. tente-je de dire, dans le doute où elle me répondrait. "
Ne recevant aucune réponse, mes pas me menaient directement dans la chambre, et sans aucune surprise, le dressing était vide, toutes ses affaires avaient disparu.
J'eu l'impression que ma vie s'écroulait, j'eu l'impression, que ma vie m'échappait. Parce qu'elle était partie. Je sentis mon cœur se comprimer et battre bien plus fort qu'il ne battait déjà.
Une lettre déposée sur mon oreiller, attira mon attention. De mes mains tremblantes, je l'a saisi.
Mon prénom y était inscrit à l'encre noir, c'était son écriture. Je déplia le papier blanc, découvrant une lettre écrit de sa main.
« Mathieu,
Si tu lis ces mots, cela signifie que tu viens de revenir de tournée.
Et même si j'aurais aimé te retrouver, je suis partie..
Non pas parce que je ne t'aimais plus, mais parce que la vie en a décidé ainsi.
J'aimerais t'en dire davantage, te donner une réelle raison de mon départ, mais je ne peux pas..
Ne pense pas que c'est de ta faute, tu as été incroyable. Et je suis heureuse, d'avoir découvert la tourmente de l'amour à tes côtés.
Ces quatre ans de vie commune, ont été les plus belles de ma vie. Je ne me suis jamais sentie autant vivante, qu'à tes côtés.
Je souhaitais te remercier, pour tout l'amour que tu m'as apporté. Pour ta tendresse, pour ton dévouement pour moi. Tu es une personne fabuleuse.
Tu es et tu resteras, l'amour de ma vie. Celui avec qui j'ai tout découvert, celui pour qui je donnerais tout.
Mais, il est nécessaire pour nous, de mettre fin à tout ça..
Ne tente pas de me contacter, je ne te répondrais pas. J'espère qu'un jour, tu me pardonneras..
Je t'aime Mathieu, bien plus que ma propre vie.. Oublie moi.Loélie »
Mes mains froissa nerveusement le papier, formant une boule que je jeta contre le mur de la pièce. Le cœur serré.
Cette lettre venait de confirmer tous mes soupçons, et je lui en voulais. D'être partie, de ne me fournir aucunes explications, d'avoir pris cette décision toute seule.
À ce moment précis, je n'étais qu'une bombe à retardement qui attendait d'exploser.
Je m'avança directement vers la commande de notre chambre, attrapant un des cadres dans lequel se trouve une photo de nous deux.
Je me retrouve à poser mes doigts tremblant sur son visage. Je ne pus m'empêcher de la contempler, de la trouver magnifique.
Et lorsqu'une goutte salée s'écrasa sur le vitre de l'objet, je jeta nerveusement le cadre contre le mur, le regardant se briser au sol en milles morceaux. Tout comme notre histoire.
Tout ce qui se trouvait sur cette commode fini par rejoindre le cadre brisé, au sol. Je n'acceptais pas ses mots, je n'acceptais pas sa décision égoïste.
Je tapais partout, tout objet passant sous ma main gagna le sol. L'appartement se transformait petit à petit en champ de bataille.
J'attrapa la première bouteille d'alcool qui me tomba sous la main, dans le bar. Je ne prend même pas la peine de prendre un verre, et porta directement le goulot à mes lèvres.
Les larmes n'avaient pas disparu de mes joues, au contraire, elles ne faisaient que s'accentuer.
Le liquide me brûla la gorge mais je ne m'arrêta pas, grâce à ça, je n'y pensais plus. Je ne pensais plus à elle.
Je te déteste Loélie, du plus profond de mon âme.
from strangers to friends,
friends into lovers,
and strangers again..stranger - Celeste
*
NDA : cette chronique portera sur des sujets sensibles, pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes.
Certains chapitres (mentionnés dès le début) traiteras certains sujets sensibles : crises d'angoisses, troubles du comportement alimentaire, anorexie, dépression.
Ceci n'est pas pour vous effrayer, simplement pour vous avertir. Ils ne seront pas toujours détaillé, mais seront bel et bien présent.Je souhaite me concentrer davantage sur les sentiments des deux protagonistes, en insistant sur différentes émotions (tristesse, colère, amour...).
J'espère que tout cela ne vous dérangera pas, que cette chronique vous plaira tout de même.
En vous souhaitant la bienvenue dans l'histoire de Mathieu et Loélie..
Enjoy, Evalliia <3
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𝘢̂𝘮𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘥𝘶𝘦𝘴. - 𝘗𝘓𝘒
FanfictionPLK x Loélie Loélie, professeur des écoles depuis peu, fut mutée à des centaines de kilomètres de son compagnon avec qui elle est en couple depuis quatre ans. Jusque là, rien d'anormal, sauf lorsqu'on découvre, qu'elle a prit la fuite lorsque ce de...