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𝘊̧𝘢 𝘮𝘦 𝘳𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘱 𝘵𝘰𝘪 - Elle pleut, Nekfeu

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mathieu
Clamart, France. - mercredi 29/08/2024







Comme je l'avais pensé, je n'ai pas réussi à me rendormir. De 4h30 du matin jusqu'à maintenant 7h, j'ai simplement joué à FIFA et traîner sur mon téléphone.

Dehors, il fait encore bon pour une fin de mois d'août, je décide donc d'enfiler un short ainsi qu'un t-shirt de football du PSG, afin d'aller courir un peu. J'en ressens le besoin, c'est nécessaire si je ne souhaite pas finir plus fou que je ne le suis déjà.

À cette heure-ci, je ne risque pas de croiser grand monde, c'est plaisant.

Je m'élance à travers les rues parisiennes et cours jusqu'au parc Boisé de la Vallée-aux-Loups. Lorsque je pose le pied sur l'un des chemins de terres, de nombreux souvenirs me reviennent, contre mon gré.

Nous venions par le passé, courir ici.
Ce parc n'est qu'à trois kilomètres de notre immeuble.

Ça nous permettait de nous remettre en forme, tout en passant du temps ensemble. Nous n'étions pas de grands sportifs, mais ça nous rendait heureux, ça nous défoulait.

Après son départ, il m'a fallut un autre moyen pour décompresser d'avantage, je me suis tué à la salle de sport tout en faisant de la boxe à côté. Et lorsque je n'avais pas le temps d'y aller, je partais courir très tôt, avant de commencer ma journée. Mes nuits sont tellement courtes que ça me laisse le temps.

Voyant que j'avais fait le tour du parc, je décida de prendre une pause en m'asseyant sur un banc. Mais finalement, pas n'importe quel banc.. Ce banc.

Par le passé, lorsqu'on avait terminé notre footing, on allait chercher des viennoiseries à la boulangerie d'à coté, puis on s'installait sur ce banc à l'écart des autres pour déjeuner et discuter. Elle dégustait sa tresse au chocolat, sa viennoiserie préférée. Tandis que moi, je mangeais un pain au chocolat.

Je ne peux m'empêcher de penser à elle malgré toute la haine que je ressens actuellement.
Je ne comprends pas mon esprit, il me torture quotidiennement en pensant à Loélie, mais il fait son maximum pour que je la déteste.

Mon regard finit par se perdre sur l'horizon. Que serions-nous devenu si elle n'était pas partie ?
J'ai tellement de questions sans réponses, ça me hante. Elle me hante, nos souvenirs me hantent. Pense-t-elle a moi, comme je pense à elle ? Pourquoi nous a-t-elle fait ça ?

Au loin, j'aperçois une petite brune courir, d'environ un mètre soixante, les cheveux mi-long coiffés en une couette haute, s'approchant à pas de course vers moi.

𝘢̂𝘮𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘥𝘶𝘦𝘴. - 𝘗𝘓𝘒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant