PLK x Loélie
Loélie, professeur des écoles depuis peu, fut mutée à des centaines de kilomètres de son compagnon avec qui elle est en couple depuis quatre ans.
Jusque là, rien d'anormal, sauf lorsqu'on découvre, qu'elle a prit la fuite lorsque ce de...
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loélie Clamart, France - jeudi 30/08/2024
TW : crise d'angoisse.
Je quitta directement le balcon lorsque je sentis la crise d'angoisse me prendre. Le laissant seul sur balcon..
À peine ai-je posé le pied dans le salon, que tous les regards se posent sur moi. Nous avaient-ils entendu ?
Yvick fut le premier à réagir, à se lever et à se diriger vers moi pour me serrer dans ses bras. Je le serrais comme ci ma vie en dépendait.
Je remarqua que Flav, Ormaz et Lesram se leva à leurs tours pour rejoindre Mathieu sur le balcon.
Mon corps tremblait sans s'arrêter, ma respiration se coupait à de nombreuses reprises me faisant d'avantage angoissé. Dans ce genre de crise, j'étais ingérable, j'étais inconsolable. J'avais peur de mourir. Et même si Yvick m'avait expliqué à de nombreuses reprises que c'était humainement impossible, j'étais effrayé à l'idée de perdre autant le contrôle de mon corps. De mon esprit.
Je n'étais pas prête à lui dire, je n'étais pas prête à parler de ce passage de ma vie. Je n'étais pas prête à l'affronter. Je n'étais pas prête à avouer la cause de mon départ, que je regrettais avec du recul..
Je leva le regard vers mon meilleur ami, en sentant des hauts-cœurs me prendre, me signifiant que j'allais probablement vomir suite à un trop fort pique de stresse. Il le comprit directement puisqu'il m'éloigna du salon, regagnant la salle de bain de l'appartement, où il nous y enferma.
Il ne fallut qu'une seule seconde, pour que je me retrouve la tête au dessus de la cuvette, vomissant l'intégralité de mon estomac, très peu remplie.
Yvick caressa doucement mon dos, tout en tenant mes cheveux dans sa main. Il me chuchota des mots rassurant, comme pour me consoler. Mais plus rien ne se passait dans mon esprit, j'étais comme déconnecté de la réalité.
Au bout de quelques minutes, mes vomissements s'arrêta. Et je réussi avec l'aide de mon meilleur ami, à me relever pour me rincer la bouche dans le lavabo de la pièce. Mes larmes ne cessaient plus de couler. J'étais inconsolable.
" - Tu souhaites qu'on rentre ? me proposa doucement Yvick en essayant d'essuyer mes larmes, d'une voix calme et rassurante. "
N'arrivant pas à prononcer quoique ce soit, j'hocha simplement de la tête, paniquée.
J'ai besoin de partir, j'ai besoin de rentrer chez moi. De me sentir en sécurité, de pouvoir lâcher prise.
