PLK x Loélie
Loélie, professeur des écoles depuis peu, fut mutée à des centaines de kilomètres de son compagnon avec qui elle est en couple depuis quatre ans.
Jusque là, rien d'anormal, sauf lorsqu'on découvre, qu'elle a prit la fuite lorsque ce de...
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mathieu Argenteuil, France - mardi 04/09/2024
Sa respiration calme, me laissa pensé que ses sanglots s'étaient calmés.
Ses révélations m'ont surpris, apeurés, mais avant tout, inquiétés.
Je venais de découvrir, qu'elle, comme moi, avions beaucoup souffert. Chacun à sa propre échelle, mais nous avons morflés.
Les mots d'Yvick, qu'il m'avait prononcé la veille, m'avait fait réfléchir. Et il avait raison, je ne pouvais pas revenir dans sa vie, si c'était pour l'enfoncer davantage. J'avais bien compris que quelque chose n'allait pas.
Mon envie de la retrouver était bien plus forte, que celle de la détester. Même si ça impliquait, de passer un coup d'éponge sur ce qu'il s'était passé.
À présent, elle était de nouveau parmi nous. Les choses étaient faites, on ne pouvait plus revenir en arrière.
Et comme je lui ai dit, je ne souhaite vraiment pas la perdre une deuxième fois. Encore moins après toutes ses révélations, je ne la lâcherais plus. Je m'en fais la promesse.
" - Tu souhaites rentrer ? lui demande-je doucement, en caressant ses cheveux. elle hocha doucement la tête. "
Sans lui laisser le temps de réfléchir, je plaça un de mes bras sous ses genoux et l'autre dans son dos. Je la serra contre mon torse, avant de me lever l'entraînant avec moi.
Ses bras s'enroula directement autour de mon cou. Elle était si légère, résultant sûrement d'un des effets ravageurs de l'anorexie. Ceci expliquait sa perte de poids, que j'avais constaté quelques jours plutôt.
Son odeur m'enivra, elle sentait si bon. Elle n'avait pas changer son parfum, aux touches fleuries. Celui que j'aimais tans.
Lorsque j'ouvris la porte principale des toilettes, je tomba directement sur Yvick. Il fronça les sourcils au départ, en nous voyant ainsi, avant de sourire légèrement.
" - Je vais la ramener et rester auprès d'elle. explique-je à l'attention de son meilleur ami. "
Son regard se posa sur elle, comme à la recherche d'une approbation de la brune, je l'a sentis hocher de la tête contre mon torse.
" - Si tu as besoin de quoique ce soit, appelle-moi. Je serais là. insiste le brun sérieusement.
- Ne t'inquiète pas, je pense que ça devrait le faire, je vais prendre soins d'elle. Tu nous excuseras auprès des gars. répond-je sincèrement, il nous sourit avant d'hocher la tête. "
