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𝘗𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘦 𝘪𝘭 𝘴𝘶𝘧𝘧𝘪𝘵 𝘥'𝘶𝘯 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘹 - Rêve d'avoir des rêves, Nekfeu

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mathieu
Clamart, France - mardi 10/09/2024






TW - crise d'angoisse.






Il est vingts-trois heures trente et je viens à peine de rentrer après une petite soirée au studio.

Je viens de poser le pied dans mon appartement, que mon téléphone sonne. Je décroche sans vraiment me soucier de qui c'est.








" - Allô ? répond-je en posant ma veste sur le canapé.

- Mathieu.. chuchote une voix féminine que je connais par cœur.

- Loélie ? Qu'est-ce qui ne va pas ? demande-je inquiet en fronçant les sourcils. je l'entends renifler.

- Je fais une crise d'angoisse.. J'ai besoin de toi.. me demande la brune, en sanglotant.

- J'arrive Loé', dans cinq minutes je suis là. Ne raccroche pas. dis-je directement en récupérant ma veste que j'avais posé quelques secondes plutôt. "











J'attrape mes clés de voiture posé sur le meuble d'entrée, avant de fermer l'appartement à clé. Je fonce à la voiture sans perdre une minute.









" - Parle moi. demande-je doucement, pour lui faire penser à autre chose. je l'entend renifler.

- Aujourd'hui il aurait eu huit mois.. me dit doucement Loélie, la voix brisé. "









Quelque chose en moi se brise davantage. Je le savais, elle m'avait confié chacune des dates. Les dates essentielles concernant notre bébé.

Et j'avoue m'être plongé dans le déni, comme-ci, tans que je ne réalisais pas, tans que je ne me le disais pas, ça n'existait pas.

Mais, rien n'est comparable à la douleur d'une maman qui a perdu son enfant. Rien est plus douloureux pour une mère, que de perdre son bébé.

Ma gorge se noue, et il me faut davantage de temps pour remplir mes poumons d'air. Je n'arrive pas, sur le moment, à la rassurer. Alors je l'incite à continuer à travers mon silence, je suis prêt à l'écouter. Parce que je préfère, qu'elle m'en parle même si ça me brise moi aussi, plutôt qu'elle le garde pour elle. Notre peine est commune à présent.







" - Dans mes rêves, je le vois. Il est là, avec nous. Il a des cheveux bruns, des yeux bleus comme moi.. il a ton sourire et ton regard, et à part mes yeux, Lizio te ressemblait comme deux gouttes d'eau. C'était toi, je te jure, il te ressemblait tellement.. m'explique la jeune maman, en larmes. je ne peux retenir la mienne, qui s'échappe sur ma joue. "











𝘢̂𝘮𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘥𝘶𝘦𝘴. - 𝘗𝘓𝘒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant