Un amour obsessionnel
(100% histoire vraie)
Il y a 4 mois environ, je fus prise d'une envie soudaine de faire un saut dans le passé.
Tout le monde sait à quel point j'aime m'auto-flageller sur les méandres d'autrefois et répéter encore et encore les mêmes erreurs.
Je recontactai donc certains exs (le trio maléfique d'il y a 10 ans, j'ai nommé C, D et M, dans cet ordre s'il vous plaît- nous reviendrons plus tard sur ces 5 années hors du commun et qui ont bouleversé ma vie à jamais).
Le dernier, M que nous appellerons ici mon patron, était un homme marié lorsque je l'ai rencontré pour la première fois en 2015 lors d'un entretien d'embauche.
Au fil du temps, nous nous sommes rapprochés, et avons commencé à travailler de plus en plus en binôme.
Nous formions une super équipe, si bien que vous avions décidé de quitter l'entreprise ensemble pour monter notre propre société.
Entre temps, nous étions tombés fous amoureux l'un de l'autre. Et quand je dis fous, c'est surtout lui qui l'était.
A force de me raconter, il était persuadé qu'un ou plusieurs de mes exs attendaient tapis dans l'ombre afin de me remettre le grapin dessus (il n'avait pas tort ahah)
Il devenait totalement obsédé par ce que je pouvais faire ou même penser.
Il me suivait quand je rentrais chez moi le soir, attendait parfois la nuit entière devant ma porte pour être sûr que je ne ressorte pas, lisait mes mails et sms, mon historique de recherches...
Obsédé par l'idée que j'aime un autre homme que lui, il faisait tout pour me garder auprès de lui.
Il a divorcé très vite, laissant femme et enfants derrière lui, pour me consacrer tout son temps.
Du matin au soir, nous devions être ensemble.
Il devait me faire l'amour chaque jour, me faire jouir chaque jour pour que je n'ai l'envie d'aller voir ailleurs. Et aussi parce qu'il ne pouvait s'en empêcher.
Nous avions fait l'amour partout au travail. Dans chacune des pièces inoccupées, dans la salle d'archives également.
Je me souviens d'une fois notamment où c'était particulièrement intense car nous nous savions filmés. Nous avons appris par la suite que les images avaient bien été visionnées...
Après un déjeuner en tête-à-tête où comme à l'accoutumée nous n'avions rien mangé car il est bien connu que l'amour coupe l'appétit, nous sommes arrivés au sous-sol du travail, dans la voiture de mon patron.
Et comme chaque jour, il voulait faire l'amour. Il commença à m'embrasser tout en me caressant entre les cuisses. Il me dit alors "viens, on va aux archives".
Il me força tout de même la main, mais je finis par me laisser convaincre, portée par son désir.
Il m'étouffait déjà à cette époque mais son envie de moi était contagieuse.
La salle d'archives était immense. J'ai le souvenir qu'il y faisait très froid. Nous étions en hiver car je portais alors des bas et des cuissardes.
Il me plaqua contre les étagères dès l'entrée de ladite salle.
Il m'embrassa passionnément et retira ma culotte dans un geste effréné. Il glissa ses doigts en moi et me regarda me cambrer et gémir contre lui. Puis il me retourna d'un geste brusque et me bascula en avant. Il sortit son sexe rapidement et s'enfonça en moi dans un cri sauvage.
Il était si dur, si puissant. Je m'accrochai aux étagères tandis que je sentais ses mains sur mes hanches me serrer chaque seconde un peu plus. Je cherchais l'angle de pénétration le plus intense en me penchant davantage.
Il passa lentement une main sur mon dos pour arriver à ma nuque qu'il attrapa violemment pour me ramener à lui. Il me caressa alors les seins et je gémis encore un peu plus.
N'y tenant plus, il se répandit en moi très rapidement.
J'adore quand les hommes n'arrivent pas à se retenir de jouir. C'est un peu comme un super pouvoir...
Faisons un saut dans le temps pour nous trouver en janvier 2024, il y a peu donc.
Je lui avais envoyé un sms d'excuses (mieux vaut tard que jamais) suite à la relecture de ses mails plein d'amour et de passion de l'époque, auxquels je n'étais pas sensible à cette période, trop centrée sur ma propre douleur que sur la sienne.
Sa réponse avait été rapide "tu es libre pour déjeuner demain?"
Un déjeuner...après 6 ans sans se voir ni se parler. Quelle belle idée!
Vous savez, moi quand on préfère me parler que me baiser, ça m'excite beaucoup! (dans une certaine mesure)
J'avais fait un effort vestimentaire pour l'occasion. Je savais ce qui lui plaisait. J'avais pris le temps pour me faire belle. Je me sentais très nerveuse. Je voulais qu'il me désire. Comme avant.
C'était inutile: il pensait toujours à moi. Il pensait toujours tout le temps à moi. Il me dit que j'avais été son seul et unique amour et qu'il n'aimerait plus jamais personne comme il m'avait aimé. Qu'il sentait encore mon odeur.
Il me dit en chuchotant à l'autre bout de la table "tu vois, là ce n'est pas possible que je sente ton odeur. On est trop loin. Et pourtant si, je la sens. Elle est en moi".
Six ans après. Qu'il se rappelait le goût de mes lèvres, le goût de ma peau. Comme un souvenir inébranlable.
Qu'il se rappelait ma façon de jouir. Qu'il n'avait jamais rien vu d'aussi beau de toute sa vie.
Que depuis moi, il m'avait cherché partout dans d'autres femmes, frénétiquement. Mais qu'aucune ne m'était arrivée à la cheville.
Qu'ensuite il s'était totalement désintéressé du sexe. Qu'il ne vivait plus. Que sa vie n'était qu'une succession de choses inutiles et inintéressantes.
Toutes ces confessions firent monter en moi un désir exceptionnel. J'avais tellement envie de lui. Envie de celui qui rêvait tant de me faire un enfant.
Ah! la fameuse question de l'enfant qui revenait encore et toujours.
Lui qui avait quitté sa femme alors qu'elle venait d'accoucher rêvait de faire un enfant avec moi car selon lui, ce serait différent. Ce serait un enfant de l'amour.
Aussi pour combler le manque que j'avais de celui qui n'était plus, deux ans auparavant.
Ne me demandez pas pourquoi, mais quand j'aime quelqu'un, le désir d'un enfant se fait rapidement sentir. Concrètement, je n'en veux plus.
Mais au plus profond de moi, rien ne m'excite plus qu'un homme qui, lorsqu'il est en moi, me dit qu'il veut me faire un enfant.
Après tout, je suis une mère depuis toujours, avant même de l'avoir été (hein?! )
Ce désir était déjà présent à l'adolescence. Je ne saurais comment l'expliquer. Il est tapis au fond de moi. C'est un désir primaire qui m'habite et me hante. C'est probablement ce désir qui définit mes envies. Je me tourne vers des partenaires que j'estime être de bons pères.
Ceux qui aiment leurs enfants du plus profond de leur être. Rien ne m'attire plus qu'un homme qui aime les enfants. De là à savoir d'où ça provient...
(Suite de notre rencontre au prochain épisode.. )
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Un coup de folie
RomanceUne femme mariée redécouvre les plaisirs sexuels après plusieurs années de vache maigre et revisite son passé et ses aventures