Un amour obsessionnel (partie 2)

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Un amour obsessionnel partie 2

(100% histoire vraie)

Nous nous trouvions dans un restaurant dans lequel nous avions l'habitude d'aller, mais pas ensemble. Chacun de notre côté, parfois avec nos familles respectives.

Et sans se mettre d'accord, nous avions proposé chacun à l'autre de se retrouver là.

Pourtant, nous n'y étions jamais allés à deux...

Je ne crois plus aux hasards de la vie. Je suis persuadée que chaque chose arrive pour une bonne raison.

Nous étions là, l'un en face de l'autre, se racontant nos vies depuis tout ce temps. Mais nos yeux disaient bien autre chose que les mots qui sortaient de notre bouche.

Mon corps était rempli de désir, je ne voyais plus les autres autour. Nous étions seuls au monde et le temps n'avait plus de prise sur nous.

Je l'écoutais me parler de ses problèmes du jour, de ses problèmes de toujours.

Des problèmes dont j'étais toujours en partie responsable. Et je culpabilisais tellement.

Je voulais l'aider, lui redonner le sourire. Je voulais l'apaiser.

Je n'avais pas conscience de tout le mal que j'avais pu lui faire en quittant sa vie. Mais je voulais maintenant lui faire du bien, autant que je le pouvais.

Il n'arrêtait pas de murmurer des "Mon Dieu, qu'est-ce que t'es belle!". Parfois, il lâchait sans pouvoir s'en empêcher des "t'es trop belle!!" avec un sourire incroyable, un sourire de gosse.

Dans ses yeux, j'étais la plus belle femme du monde. La plus intelligente. La plus douce. La meilleure des mères. Il me mettait sur un piédestal qui, je l'avoue, m'avait toujours plu.

Sa façon de me voir si parfaite même dans tous mes défauts m'excitait au plus haut point.

Je savais qu'il bandait dès qu'il m'avait vue. Et que son érection n'avait pas faibli de tout le repas.

Il se leva et me demanda de le rejoindre dans les toilettes. Mais je ne pouvais pas accepter un tel lieu pour nos retrouvailles. Et je n'étais pas encore certaine alors que faire l'amour lui ferait plus de bien que de mal.

Nous avons passé ensuite trente minutes dans sa voiture à nous embrasser. Je voyais comment il bandait au travers de son jean et j'avais envie de plus.

Mais le temps était compté, je devais retrouver une amie et j'étais déjà bien en retard.

Nous nous sommes quittés. Puis a commencé un long échange de sms.

Dans lequel il me suppliait de le retrouver le soir même. Et je le voulais aussi.

Il n'était pas disponible avant 23 heures, aussi je l'attendis dans un bar que j'affectionnais particulièrement, là où nous avions l'habitude de nous retrouver tous les vendredis soirs lorsque nous étions ensemble.

Ses messages se faisaient plus passionnés, promesse d'un moment fort en émotions.

Il se gara devant le bar et je sautai alors dans sa voiture. Il roula à toute vitesse pour tenter de trouver un endroit peu éclairé et désert.

Au bout de quelques minutes qui parurent interminables, il se gara enfin. Il me caressa la joue tendrement. Dans ses yeux, je sentais tout le désir du monde mélangé à une infinie tristesse.

Il écarta mes cuisses et mit ses doigts à l'intérieur de moi. Il me dit "mais c'est vrai alors tu n'as pas mis de culotte!"

C'était quelque chose que je faisais souvent fût un temps.

Et j'avais besoin de revenir dans le passé, et retrouver la vraie moi. Ce qui voulait dire me promener les fesses à l'air, libre et ouverte à toute proposition. Après tout, on ne sait jamais sur qui on va tomber!

Il déboutonna son jean et sorti son sexe. Tout en m'attrapant l'arrière de la tête et en la ramenant vers lui, il me demanda de le sucer.

Ses gémissements étaient exquis aussi, n'en pouvant plus, je le suppliai de sortir de la voiture pour pouvoir me coller entièrement à lui.

Il me dit "si on sort tu sais que ça va durer deux minutes n'est-ce pas?"

Je m'en foutais. Je voulais le sentir en moi, peu importe le temps que ca durerait. Et je voulais être totalement libre de mes mouvements.

Nous sortîmes de la voiture; il faisait frais, mais nous avions si chaud.

Sans même m'embrasser, il me retourna directement avec une main contre la clôture d'une maison.

Je trouvai des barreaux auxquels m'accrocher.

Je soulevai alors ma robe et lui montrai mes fesses. Je le voulais, et je le voulais tout de suite.

Il bandait comme jamais je ne l'avais vu bander. Et j'étais mouillée comme rarement je ne l'avais été. J'étais prête, je ne demandais que ça.

Il s'approcha de moi et me pénétra si fort que je ne pus réprimer un cri rauque. Pourtant, au loin, des gens avançaient dans notre direction. Nous devions faire vite, et être silencieux.

Et j'avais envie de crier. Ses coups de reins étaient puissants et son sexe tellement raide que j'avais l'impression qu'il me transperçait. Ses mains en haut de mes cuisses et sur mes fesses me faisaient frissonner.

Soudain, il se retira, car un homme approchait.

Nous fîmes mine de parler, l'air de rien. C'était très drôle comme instant!

Nous prîmes de nouveau la route et nous trouvâmes alors un parc ouvert! A cette heure, oui. Il était près de minuit, et ce parc magnifique près d'une maison de retraite à Saint Maur était encore ouvert.

C'était la pleine lune. Le ciel était magnifique. Rempli d'étoiles.

Nous nous enfonçâmes dans un coin sombre, avec des buissons. Lui voulait être caché.

Moi j'aurais pu très bien faire ça entouré de gens! (je ne sais s'ils auraient apprécié par contre)

Je l'embrassai mais au bout de dix secondes, il me retourna et reprit là où nous en étions restés.

Je m'accrochai à des branches, je plantai mes ongles dans la terre, je ne voyais rien. Je sentais juste. Ses mouvements se faisaient de plus en plus amples. Et ensemble, nous nous laissâmes aller à crier.

Je sentais ses mains sur mes hanches me chercher toujours un peu plus. Remonter toujours plus haut. Puis il me serra très fort en me disant qu'il allait jouir.

Je me tournai alors et m'agenouillai devant lui pour le prendre dans ma bouche.

Ah! Cette passion d'avaler que j'ai, je ne sais d'où elle me vient. Mais j'adore ça!

Son orgasme était magnifique. Il venait du cœur, ça se voyait.

Ces deux rapports en un avaient duré en tout quatre minutes j'imagine...mais quatre minutes de vraie passion.

Elles avaient remué en nous tant de souvenirs, tant d'émotions. Des choses vraies, des choses belles et sincères.

Nous sommes rentrés en regardant la lune et les étoiles. Je le tenais par le bras en marchant, comme avant. Et je savais très bien que c'était là notre dernier moment d'intimité, à jamais.

Je refermai alors le chapitre Michaël et lui refermait le mien. Car plus jamais il ne voulait souffrir comme il avait souffert. Et plus jamais je ne voulais le faire souffrir comme je l'avais fait...

Un coup de folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant