Le miroir aux alouettes
(100% histoire vraie)
Il y a des choses dans la vie que j'ai faites et dont je ne suis pas fière. Pas fière du tout.
Celle que je viens vous raconter ici en fait partie.
Celle de faire entrer chez moi le loup, et de refaire cette même erreur plusieurs fois.
Nous étions alors en 2012 et je voyais régulièrement celui que j'aime encore aujourd'hui appeler le Frappeur.
Nous avions baisé un peu partout, mais surtout chez moi, alors que mon mari était absent, bien entendu.
Sur le moment, je n'étais pas fière, mais cet homme avait une telle emprise qu'il réussissait à me faire faire des choses dont je ne pensais même pas avoir envie.
C'était une espèce de mastodonte vraiment très dominant, même en dehors du sexe.
Quand nous allions au restaurant par exemple, je me souviens qu'il commandait à ma place.
Il demandait des choses avant que j'en ai exprimé le besoin. Et toujours sur un ton très affirmé.
C'était sensiblement la même chose lorsqu'il s'adressait à moi. Un spécimen pur d'assurance et d'immense confiance en lui. Je n'ai d'ailleurs jamais connu une personne qui s'assumait autant.
Toujours très direct, il avait une grande culture générale et faisait preuve de beaucoup de psychologie avec moi.
Il s'intéressait à ma vie, me posait énormément de questions sur mon passé, et retenait absolument tout ce que je lui disais, parfois même alors que j'avais oublié lui avoir dit ces choses.
De lui, il ne disait rien; je ne connaissais ni son métier, ni son nom de famille. Ni ce qu'il aimait dans la vie. Il me parlait parfois de sa mère, ou de son ex dont il était toujours amoureux, mais jamais en profondeur.
Je trouvais qu'il avait toujours du mal à bander. Il lui fallait beaucoup de choses pour qu'il ait une véritable belle érection. Sans doute regardait-il trop de porno.
C'est ce que j'ai souvent remarqué au fil du temps. En général, même si je n'aime pas vraiment faire de généralités- j'en fais quand même assez souvent-, plus un homme regarde du porno, et plus il a besoin de choses "violentes" pour arriver à s'exciter.
Alors qu'un homme qui n'en regarde pas du tout peut bander simplement avec un regard ou juste une pensée.
Heureusement pour moi, je n'eus pas connu tant d'hommes que ça qui en étaient dépendants.
Le Frappeur venait parfois chez moi à l'improviste. Il sonnait. Débarquait comme ça, sans même savoir si j'étais là.
Dès que j'ouvrais la porte, il m'embrassait et me soulevait pour m'emporter dans la pièce où il souhaitait me baiser.
Il savait comment s'y prendre avec moi. J'avais beau avoir des soucis ou ne pas avoir envie de sexe, il suffisait qu'il me touche d'une certaine façon et ça démarrait assez rapidement.
Puis quand je ne voulais pas, il me forçait la main. Et avec lui j'adorais ça. Il n'avait pas besoin de forcer longtemps pour que je perde totalement le contrôle.
J'avais déjà eu des hommes qui tentaient de me forcer soit parce-qu'ils avaient trop envie et que je résistais, soit parce-que je leur avais dit que j'aimais ça.
Mais l'emploi de la force n'était jamais bien fait; il semblait faux ou mal exécuté. Je voulais une vraie force. Quelqu'un prêt à tout pour me baiser. Dont les gestes étaient adroits et sûrs. Pas d'hésitation. Je voulais les mots qui vont avec. Les "ta gueule!" et les "maintenant tu te laisses faire", qu'il répétait de plus en plus fort, et sur un ton de plus en plus autoritaire.
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Un coup de folie
RomanceUne femme mariée redécouvre les plaisirs sexuels après plusieurs années de vache maigre et revisite son passé et ses aventures