On a déchiré mes collants

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On a déchiré mes collants

(100% histoire vraie)

Ce n'étaient pas à proprement parlé mes collants, mais des collants qu'il m'avait achetés.

Mais commençons par le début. Je passais une troisième soirée en compagnie de Monsieur X, celui qu'il ne fallait pas nommer par raison de sécurité pour lui comme pour moi.

Je n'étais pas en bonne forme ce samedi là. Petite déprime comme il m'arrive régulièrement.

Pourtant, en très peu de temps, le temps d'un baiser debout l'un contre l'autre en fait, mon moral fut remonté très rapidement. En un temps record.

Ce désir que je ressens pour lui est incontrôlable et inexplicable. Une odeur, une peau, je ne sais pas à quoi ça tient.

Je me demande souvent à quoi tient le désir, à quoi tient l'amour? (Oui parce que là nous basculons clairement sur quelque chose de plus fort qu'un simple désir).

A pas grand chose, à des petites choses, des petits riens, des choses inexplicables.

Arrivés dans le parking où je me garais, je me rapprochai naturellement de lui pour l'embrasser. Je n'y avais même pas réfléchi, c'était automatique, comme si mon corps agissait tout seul.

En deux secondes à peine, je me retrouvai totalement excitée, avec une envie de lui incroyable. J'avais besoin de le sentir en moi. Ca venait de mes tripes.

En montant les escaliers qui nous ramenaient à la surface, il me mit quelques fessées et je dois dire que cela fit son effet...un sacré effet!

Nous sommes allés boire un verre de vin en terrasse, il s'assit à côté de moi.

Nous nous moquions gentiment des passants, comme il convient de faire à chaque fois qu'on s'assoit en terrasse bien entendu.

C'est le passe-temps numéro 1 des gens qui prennent un verre à l'extérieur. Vous faîtes la même chose, j'en suis sûre, ne mentez pas.

Puis, l'heure passant, nous nous dépêchions de rejoindre le théâtre pour voir une pièce qui je dois dire fut hilarante du début à la fin.

Les trois personnages masculins jouaient aussi trois personnages féminins, en nous faisant croire dès le début que ces dames n'avaient pas pu être présentes pour la représentation et qu'ils avaient dû improviser.

C'était hyper bien fait, très bien joué.

Ca faisait très longtemps que je n'avais pas autant ri.

Pourtant, je n'avais qu'une envie, qu'il me prenne tout de suite. J'avais rarement été aussi excitée de ma vie.

Le temps passa relativement vite car la pièce était vraiment bonne et j'avais hâte de pouvoir me retrouver debout contre lui, de pouvoir l'embrasser et presser mon corps contre le sien.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers un restaurant du coin.

Je le bouffais du regard. J'étais bien. J'avais envie de lui.

Le temps ne passait pas. Pas assez vite. Je trépignais. Ma jambe droite remuait toute seule sous la table.

Le repas était merveilleux, vraiment délicieux.

A un moment, il me montra quelques tables vides derrière nous et me dit en parlant tout bas: "Je n'ai qu'une envie, c'est de t'allonger sur la table là, et te prendre, tout de suite".

Cela me fit l'effet d'une bombe et me donna encore plus envie, comme si c'était possible.

Après le dessert, nous nous dépêchions de rentrer. Le trajet dura 12 heures, au moins.

En vrai, 30 minutes. Et pourtant, ce fut l'un des plus longs trajets de mon existence.

A chaque feu rouge, il mettait ses doigts dans ma bouche tout en m'embrassant...ça le faisait bander très fort. Je n'en pouvais plus. Cette soirée avait été magique mais l'attente était insupportable.

Arrivés devant chez lui, nous sommes montés dans l'ascenseur et y sommes restés bien plus que de raison.

Il ouvrit le body que je portais et me pénétra debout, contre le miroir. C'était si bon et tellement naturel.

Il me répétait sans arrêt de ne pas faire de bruit mais j'avais du mal à contrôler mes gémissements.

J'aimais ses mains qui se baladaient partout sur moi. J'aimais ses doigts qu'il mettait dans ma bouche régulièrement. J'aimais le sentir dur en moi. J'aimais les coups qu'il me donnait.

Nous sommes rentrés dans son appartement quelques minutes plus tard.

J'enlevai alors ma jupe en jean et mon string et il me reprit de nouveau, dans l'entrée...

Puis, nous nous sommes dirigés vers son lit.

L'impression une nouvelle fois de marcher pendant trois kilomètres avec mes talons qui claquaient sur le parquet à minuit passé.

J'enlevai mes bottes et il se plaça derrière moi. Il m'allongea sur le dos en me disant qu'il voulait me regarder.

Il me pénétra immédiatement et je mis à crier. C'était fort.

Je ressentais bien d'autres choses que les fois précédentes.

J'avais envie de le sentir collé contre moi. J'avais envie de le caresser, de l'embrasser encore plus passionnément.

Il jouit une première fois sur mes bas. Une quantité impressionnante de sperme. J'en avais vraiment partout.

Mes bas étaient inremettables (ce mot n'existe pas je sais bien mais je m'en fous).

Il m'avait acheté des collants qu'il me donna afin que je les enfile, ce que je fis (je n'allais pas les manger, on est d'accord- quoi que sait-on jamais, il aurait pu me les mettre dans la bouche...quelle idée! c'est bien la première fois que je pense à ça mais ça n'est pas pour me déplaire).

Il me les déchira presque aussitôt, me retourna sur le ventre et me pénétra tout de suite.

C'était fou. J'avais joui auparavant et j'étais très sensible. La pénétration après un orgasme n'a plus rien à voir, c'est beaucoup plus intense. Je me mis à crier très fort. Je me sentais vraiment à lui.

Il déplaça ma jambe gauche de telle sorte que je le sente au maximum.

Il s'appuyait sur ma jambe en me donnant des coups vraiment puissants, et je prenais un plaisir incroyable, très intense, comme rarement j'en ai ressenti.

Il se retira et éjacula sur mon dos, ou mes fesses. Enfin par là quoi. J'étais tellement ailleurs que je ne sais plus.

Il caressa mon dos avec une douceur telle que ça m'excitait profondément. J'adorais ses mains sur moi, sur mes jambes, sur mon dos.

Sa façon d'être si doux lors de nos moments câlins et si puissant lors de nos ébats était un pur délice: tout ce que j'aimais.

Le contraste était saisissant, fracassant.

J'avais eu envie plusieurs fois de lui crier que je l'aimais. La voix dans ma tête hurlait. A moins que ce ne soit la voix dans mon cœur.

Je me suis rhabillée avec les collants détruits que j'ai gardés sur moi pour le reste de la nuit.

Il m'a montré quelques moments vidéos de son enfance et j'ai voulu en voir plus. Sincèrement, ça m'intéressait. C'est là que je me suis dit "oups, tu es piquée ma grande".

La soirée avait été parfaite alors que je n'en attendais pas tant. C'est ça qui était fou avec lui.

Depuis notre première rencontre, je ne m'attendais strictement à rien et j'étais de plus en plus surprise et étonnée en le découvrant chaque jour davantage.

L'attachement qui naissait en moi me faisait un peu peur, je ne pouvais pas le nier.

Mais un peu seulement. Le plaisir d'être avec lui et de partager des moments forts surpassait tout ça.

Je suis rentrée vers 2h30, non sans mal et sans aucune envie de le quitter.

J'avais son odeur partout sur moi et elle me faisait du bien...je ne voulais penser qu'à ça, qu'à lui, sans arrêt.

Un coup de folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant