La réalisation d'un fantasme

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La réalisation d'un fantasme

(100% histoire vraie)

Il était une fois, j'ai nommé ici le Frappeur.

Pour les anciens, vous le connaissez bien, tant il a marqué mon esprit aussi bien que mon cul.

Pour les nouveaux, le Frappeur était un homme grand, fort, puissant qui avait pour habitude de faire de moi ce qu'il voulait.

Et parfois par la force étant donné que je ne me laissais pas faire facilement quand j'avais décidé quelque chose.

J'avais rencontré le Frappeur sur un site quelconque de rencontres en 2012.

Ma fille avait alors...un mois! (Ne me tapez pas...)

Excusez moi si ma libido était revenue en flèche juste après l'accouchement!

La première fois que vous avions fait l'amour, c'était dans sa voiture.

Ce n'était pas incroyable, j'avais même trouvé ça mou. Avec beaucoup de violence.

Je n'y étais pas encore habituée...et je n'aimais pas ça.

Il me sonnait quand il avait envie de moi. Ça donnait un message du type "j'ai envie de te voir ce soir" et ça s'arrêtait la.

C'était droit au but.

Ah celui là! Il ne m'a jamais fait croire en rien lui au moins...

Toujours à dire que les femmes mariées qui se faisaient baiser par d'autres étaient des putes, mais qu'il adorait les sauter ces putes.

Qu'est ce qu'il adorait ça !

Il avait une sorte d'emprise sur moi. Je ne sais toujours pas comment il s'y est pris, mais j'étais incapable de lui résister.

Il aimait me filmer quand je le suçais.

Il aimait me filmer quand il me prenait.

Il aimait tout le temps me filmer. Encore aujourd'hui il regarde ces vidéos en se masturbant.

Ne riez pas, c'est lui qui me l'a dit!

Il essaye toujours de revenir dans ma vie par un moyen ou par un autre.

Bloqué de partout, il réussit à m'appeler avec un nouveau numéro régulièrement.

Histoire de voir si j'ai changé d'avis.

Mais je ne changerai plus d'avis.

L'époque du Frappeur est révolue.

Mais le pouvoir de ses souvenirs reste intact.

Notamment le jour où il a réalisé un de mes plus grands fantasmes à mon insu.

Il m'avait demandé quelles étaient mes envies lors de nos premiers rendez-vous et il avait les mêmes.

Mais pour que tout cela prenne forme, il ne fallait pas qu'il me dise ce qu'il allait faire.

Je ne me suis jamais doutée qu'il préparait un coup pareil. D'ailleurs je me demande même si c'était prémédité.

Nous étions sur le sol du salon, allongés l'un contre l'autre après avoir fait l'amour deux fois. Je ne sais plus exactement ce qu'il m'a dit, mais c'était sûrement une saloperie.

J'eus envie qu'il parte sur le champ: il m'avait dégoûtée.

Sûrement encore un truc mysogine dont il avait le secret. Il avait le don de me mettre hors de moi. Je le détestais. Mais il baisait si bien...

Lui seul me faisait fermer ma gueule comme il disait.

Lorsqu'il me répétait des "ta gueule" quand je criais trop fort, ça me rendait folle de désir.

Je me levais donc en colère et lui demandais de partir.

Il refusa. Il me dit qu'il avait encore envie. Mais moi non. Et plus du tout même.

Il ne me laissa pas le choix. Il me rattrapa au vol et m'agenouilla en me tenant les bras dans le dos.

Je lui demandai alors ce qu'il était en train de faire. Sa réponse? Un "ta gueule putain!"

Je lui répétai que non, je ne voulais pas. Sa réponse? "J'en ai rien à foutre! Si j'ai envie de te baiser, je te baise!".

Il me pencha légèrement en avant et me pénétra directement. Il était si dur, on aurait dit une barre de métal.

Il attrapa mes deux poignets avec une seule main tandis qu'il plaça la seconde sur ma bouche en me demandant si j'aimais ça.

J'essayai de le repousser mais je ne pouvais rien faire. Il était bien trop fort et moi trop faible.

J'étais dans un état second, je ne comprenais pas ce qu'il était en train de se passer. Je ne voulais pas, mais je ne pouvais absolument pas bouger.

Ses coups en moi se faisaient de plus en plus forts et je sentais que je lâchais prise au fur et à mesure des secondes qui défilaient.

Enfin, il déplaça légèrement sa main de façon à m'empêcher de respirer aussi par le nez.

Nous n'avions jamais parlé de ça! C'est un délire qu'il s'est permis ce jour-là.

Il me murmura alors à l'oreille "je pourrais te tuer là"...Une vague de désir incroyable se propagea alors en moi, au bas de mon ventre.

Je ne pouvais plus respirer, je manquais d'air, et je ne pouvais rien faire. Plus j'essayais de me débattre, et plus il resserrait son étreinte.

Quelque chose alors d'incroyable se passa en moi: je me laissai partir. Je m'abandonnai à cette douce mort qui m'attendait.

C'était très intense. Un sentiment de lâcher prise total, de plaisir incroyable. Mon corps était dans un tel état d'excitation que je ne le reconnaissais plus.

J'ai abandonné un instant l'envie de vivre. Le combat était perdu d'avance. Alors je me laissai aller au plaisir.

J'ai cessé de lutter. Et mon corps était en transe. J'aimais ça.

A la minute où j'ai rendu les armes, il se mit à jouir très fort. Je m'en rappelle comme si c'était hier. C'était différent des autres fois. C'était plus intense. Son cri était presque animal.

Il desserra son étreinte presque aussitôt et je pus enfin respirer et m'écrouler sur le sol.

Juste avant de me laisser là, complètement nue, recroquevillée sur moi-même, il me lança une phrase que je n'oublierai jamais "tu as été parfaite".

Il pensait que c'était un jeu. Pour moi, il m'a prise de force. Je ne voulais pas.

Mais mon corps a aimé ça à un point inimaginable.

Nous en avons reparlé depuis, et cela reste pour lui aussi un moment inoubliable, unique.

J'ai cette détestable impression d'avoir été violée, mais j'ai tellement aimé ça...que je me demande si c'était réellement un crime.

Un coup de folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant