Tout est parti en couilles

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Tout est parti en couilles

(100% histoire vraie)

Tout est vraiment parti en couilles entre Sébastien et moi mardi dernier.

Pourtant, nous étions heureux d'avoir réussi à surmonter l'épreuve de son ex quelque peu désaxée qui débarquait le samedi précédent à pas d'heure chez lui pour me balancer qu'ils étaient toujours ensemble.

Nous avions beaucoup parlé, énormément. Et avions conclu que notre amour était plus fort qu'une tentative d'intimidation désespérée d'une ex éconduite.

Plus forts que jamais (c'est du moins ce que nous pensions), nous étions impatients de passer la soirée avec ma nièce, Vanessa, qui tient plus de la sœur que de la nièce à dire vrai.

Nous étions nées avec un mois d'écart (et c'était elle la plus vieille!).

Nous avions été élevées et avions grandi ensemble.

Je savais d'avance qu'elle ne l'aimerait pas mais je ne pensais pas que ce serait à ce point.

Rappelez vous: de prime abord, Sébastien m'avait paru superficiel et vantard lors de notre première rencontre en tête-à-tête.

Je vais passer volontairement sur les détails de cette soirée (car je ne veux jamais me souvenir de ça), pour arriver au moment fatidique où je décidais de quitter mon amoureux à cause de nos différences de caractère qui me sautèrent à la figure ce soir-là.

Le lendemain midi, je regrettais déjà ma décision. Je l'aimais trop.

Sans lui, la vie n'aurait eu que peu de saveur, je le savais parfaitement.

A ses côtés, j'avais envie de faire un milliard de choses. D'apprécier la vie. De découvrir le monde. De le découvrir lui. De passer tout mon temps avec lui. Et pourquoi pas uniquement à faire l'amour...

Heureusement pour ma pomme, il passa l'éponge rapidement et sans même m'en vouloir (chapeau bas!) ou en tout cas sans me le montrer.

Le jeudi après-midi, nous décidions de passer l'après-midi ensemble.

Pour parler de tout ça. Pour se retrouver.

Je l'aimais de plus en plus. Il restait là, statique, malgré mes revirements et mon instabilité chronique et cette attitude me faisait l'aimer encore davantage.

Nous décidions d'aller nous balader dans le bois près de chez lui. Je n'avais pas envie (hum, ce n'est pas exactement ça) de faire l'amour car je voulais voir si nous pouvions aussi faire autre chose, et si le sexe n'était pas un élément trop fondateur dans notre histoire.

J'eus ma réponse puisque nous ne pûmes faire l'amour les quelques jours suivants (merci dame nature et les règles!) et ils furent pour autant tout aussi voire plus merveilleux que les jours où nous baisions intensément.

Cette période, bien qu'horriblement frustrante à vivre, me permit d'être totalement sûre que notre amour n'était pas que basé en majeure partie sur le sexe, aussi incroyable soit-il.

Non pas que je ne le savais pas, mais comme tout le monde j'avais besoin d'être rassurée, mais de moins en moins.

Pourtant, le soir même, alors que nous passions la soirée séparés (je retrouvai ma nièce à une soirée étrange vers Bercy tandis qu'il retrouvait des amis de son côté), nous avons fini par nous voir rapidement (soit disant ahah).

Il me demanda alors que je partais rejoindre ma voiture garée à Pétaouchnok de venir lui faire un bisou en passant (il habite à 5 minutes).

J'acceptai avec grand plaisir et bim bam boum en moins de deux, j'atterris en bas de chez lui.

Un coup de folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant