On en apprend tous les jours

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On en apprend tous les jours

(100% histoire vraie)

Je vais mieux. Ô joie! Mais quelles en sont les raisons?

Il est bon de noter que même à 37 ans, nous en apprenons encore tous les jours.

J'ai appris, j'ai compris, que mes souffrances passées liées à d'anciennes histoires d'amour n'existaient que dans ma tête et ne reflétaient en rien la réalité.

C'est énorme de comprendre ça! Je ne pensais jamais réaliser un truc pareil.

Ca revient à me libérer de mes propres démons. Je n'ai strictement aucune idée de comment j'ai pu ouvrir les yeux à ce point sur quelque chose qui me tourmentait depuis des années.

Mais c'est franchement chouette. J'ai dorénavant envie de me concentrer sur la réalité plutôt que sur ma vie intérieure qui tend à pleurnicher sans arrêt en mode nostalgique.

Et je dois dire que la réalité en ce moment me plaît plutôt bien...

La réalité avec Monsieur X, que nous allons enfin pouvoir appeler par son prénom (au diable les cachoteries), Sébastien, est très belle.

Après une mini rupture samedi matin à la Laura (oui, bon, vous me connaissez, j'aime bien rompre pour tout et pour rien même si j'essaie de me soigner), nos retrouvailles furent délicieuses dimanche soir.

J'étais partie écouter des groupes jouer au Super Sonic à Bastille quand il m'écrivit juste au moment où nous entrions.

Après quelques échanges à travers lesquels il souhaitait comprendre comment j'avais pu l'oublier aussi vite (ce qui était faux), je quittai la soirée comme une voleuse pour le rejoindre à son appartement.

Une soirée à jouer cartes sur table. J'avais eu peur de tout cet engagement dont il parlait sans arrêt. Ca me rappelle d'ailleurs notre première rupture avec David, qui au bout d'une semaine parlait de mariage (ça l'a refroidi, il n'en a plus jamais reparlé ahah).

Enfin là nous n'en étions pas là. Mais tous mes traumas de la période Cyrille/David/Michaël refaisaient surface d'un coup et je me prenais en pleine face toutes mes anciennes incertitudes sur ma capacité à m'investir réellement dans une relation.

Après tout, mis à part avec mon ex (mari), je ne me suis jamais vraiment investie dans le couple.

Et même si ces 17 ans entrecoupés par 5 ans de séparation m'ont apporté énormément de choses (dont mes 3 enfants bien évidemment), la solitude est quelque chose qui me réconforte et me fait mal en même temps.

Mais je m'y sens chez moi, à l'abri.

Je sais parfaitement qu'il est temps de me tourner vers les autres, ces autres qui m'ont fait tant souffrir quand j'étais enfant.

Je n'en suis plus une désormais (enfin il me semble). Et je n'aurai qu'une vie (logiquement).

Nous avons donc passé cette soirée de dimanche à parler, de ce que nous voulions, ou pas. Et même si rien n'est clair aujourd'hui (tu ne diras pas le contraire hein puisque nos envies peuvent évoluer sans arrêt), ça m'a fait beaucoup de bien de me dire qu'il n'attendait pas tout de moi, tout de suite.

Qu'il me laissait le temps de faire le ménage et de reprendre ma vie en main.

Nous n'avons pas fait l'amour ce soir là, pour la première fois.

Mais hier, nous nous sommes bien rattrapés...très bien même.

J'avais été acheter une paire de collants beaucoup plus fins que ceux que je mets d'habitude car je savais que Monsieur aimait voir mes jambes.

Nous nous sommes retrouvés à Saint Maur vers 19 heures.

Il me manquait. Il me manque de plus en plus.

Après un verre, beaucoup de baisers et caresses, sans compter les regards remplis de désir sur mes jambes, nous décidions de partir et d'aller (enfin!) faire l'amour.

J'avais l'impression que cela faisait trois semaines qu'il ne s'était rien passé, et pourtant seulement quatre jours nous séparaient de la dernière fois.

Quatre jours interminables.

Je n'avais même pas envie de sexe. J'avais juste envie de lui.

Je le trouvais de plus en plus beau. J'adorais sa bouche, ses mains, ses yeux, ses cuisses (ahah), la douceur de sa peau.

J'aimais la façon dont il me regardait, à la fois amoureux et plein de désir.

J'aimais la façon dont il me caressait. A la fois douce et appuyée.

J'aimais quand je le sentais tout au fond de moi. Ce soir là, je fus encore plus servie que les fois précédentes...

Arrivée dans son entrée, j'ôtai ma jupe immédiatement et il se mit à regarder mes jambes avec envie tel un enfant qui découvre le jouet dont il rêvait à Noël.

Il m'entraîna dans sa chambre et j'enlevai mes bottes. Il enleva de son côté son pantalon.

Je portais toujours les fameux collants et avec lui, il était hors de question de les enlever.

Il était tellement dur et se frottait contre moi. Je me mis sur lui et me frottais à mon tour contre son sexe en érection.

Au bout d'un moment, il éclata les collants pour me pénétrer enfin.

Il décida cette fois de ne pas se retenir dans les coups qu'il me porterait.

Et effectivement ce fût bien bien douloureux, et ce peu importe les positions que nous prenions.

Je pense que j'ai rarement eu aussi mal mais comme vous le savez, ça me plaît beaucoup.

Il me prit de bien des manières, mais toujours très fort.

Les draps s'en souviennent, n'est-ce pas?

Il me dit à un moment que j'étais belle et qu'il adorait me regarder; nous étions en face d'un miroir que je n'avais même pas remarqué.

Il me demanda alors de le regarder pendant qu'il me baisait.

Et c'était bon de voir ça! Tellement bon! C'était très excitant de le voir faire de cette façon.

A un autre moment, il me demanda de le branler avec mes pieds.

C'était une première pour moi et j'en apprends encore, vous voyez.

Avec mes abdos incroyables, je ne fis pas grande impression j'imagine mais cela fit tout de même son effet.

Bref, nous en avons encore foutu partout! Je rigole comme une enfant en écrivant ça.

Entre deux cessions (allez, nous allons appeler ça comme ça), nous évoquions nos anciennes histoires, nos peines et douleurs.

C'est assez étrange quand on y pense. Et ca nous donnait bizarrement envie de refaire l'amour.

Ou ce n'était peut-être pas cela qui nous donnait envie; juste nos corps nus l'un contre l'autre. Ou notre amour qui sait?

Qui peut savoir pourquoi il a envie de certaines choses et pas d'autres à un moment précis?

Surtout pas moi. Et peu importe j'ai envie de dire.

Nous avons fini la soirée en regardant un film. Je me sentais de mieux en mieux en sa compagnie, comme si je le laissais entrer peu à peu dans mon cœur, vraiment, sincèrement, doucement mais sûrement...

Et il me manque déjà. Bon ça, vous avez compris je crois.

Un coup de folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant