Et si on se laissait aller?

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Et si on se laissait aller?

(100% histoire vraie)

Hier, alors que j'étais à bord d'une somptueuse voiture, je laissais mon esprit divaguer: "et si je me laissais aller à être heureuse en fait?"

Ceux qui me connaissent savent très bien que le bonheur ne fait pas partie de mon code source.

J'ai toujours cette fâcheuse tendance à chercher à revenir dans le sombre, dans le déprimant.

Mais depuis quelques mois, je me surprends à vouloir aller de l'avant et à vouloir simplement être heureuse.

Que c'est difficile pour moi de simplement profiter de la vie!

Ce n'est pas une chose innée du tout.

Pourtant, je pense sincèrement que sauf gros coup dur, je suis bel et bien partie pour rouler sur l'autoroute du bonheur...

J'ai enfin trouvé quelqu'un qui tient la route, qui m'intéresse et me passionne dans bien des domaines.

Après une semaine placée sous le signe de la baise (ahah comme d'habitude) où nous en avons bien profité, nous avons passé la journée d'hier à l'autodrome de Linas-Montlhéry pour un rassemblement de voitures italiennes.

Ce nouvel hobby n'est pas sorti de nulle part puisque c'est la passion de Sébastien.

Contre toute attente, j'ai adoré voir ces centaines de voitures magnifiques et rouler également sur le circuit.

Nouvelles sensations, nouvelles émotions, de tout ça bien entendu partagé avec l'homme de mes rêves.

L'après-midi fut tout de même placée sous le signe du désir puisque Monsieur était très excité et passait son temps à m'embrasser ou à me caresser entre les cuisses.

Je savais que lorsque nous allions rentrer, nous allions faire l'amour comme jamais.

Et c'est bien sûr ce qui arriva.

Nous avions pour projet de ressortir pour la soirée mais au final nous avons passé notre temps à baiser.

Arrivés dans son appartement, il nous servit à boire et à peine ai-je eu le temps de tremper mes lèvres qu'il m'attira dans sa chambre.

Il me dit à la base que c'était juste pour qu'on se repose. Et le pire c'est que j'y croyais.

A peine ai-je eu le temps de m'allonger qu'il me sautait dessus!

J'enlevai alors ma robe tant bien que mal et il m'attrapa par les hanches pour m'asseoir sur son sexe en érection, dos à lui.

Cette position était particulièrement douloureuse en temps normal, mais encore plus quand il bandait comme un cheval (non, je ne suis pas zoophile, rassurez-vous).

J'essayais de prendre appui comme je le pouvais afin de tenter de réduire la profondeur des mouvements mais il m'attrapait les mains et m'empêchait de le faire.

Il me demanda de me caresser en même temps, ce que je fis. Je ne voulais pas jouir, pas tout de suite.

Pourtant, il prit le relai de ma main et me donna un orgasme incroyable très rapidement.

Je me mis à côté de lui, totalement épuisée et détendue et je commençai alors à le masturber, doucement.

Il avait des tremblements incroyables et j'adorais ça.

Sa jouissance fut particulièrement belle, remplie de cris et de soupirs que je n'entends pas souvent.

Puis commença alors une étrange conversation.

Sur les enfants, le mariage (mon mariage notamment), la vie de couple aussi.

Je ne sais plus comment tout ça commença mais ce dont je me souviens c'est que je lui dis qu'il me faisait chier (c'était de façon mignonne et non sur un ton énervé).

J'étais un peu animée lors de cette discussion car nous avions des points de vue opposés sur pas mal de choses.

Je lui répétai que je ferai bien la garde alternée que je voudrais avec mon ex, que je voulais que nous ayons de bons rapports pour les enfants et aussi parce-que le père de mes enfants restera toujours quelqu'un d'important pour moi.

Evidemment, Sébastien était quelque peu jaloux.

Mais si vous connaissez mon ex, vous savez qu'il n'y a pas grand risque que je me remette avec, encore moins si j'ai quelqu'un dans ma vie et qui plus est quelqu'un avec qui je me vois rester de nombreuses années.

Quoi qu'il en soit, cette conversation véhémente se conclut par un baiser langoureux sorti de nulle part.

Et d'un léger énervement (ou était-ce un autre sentiment, pas facile de m'analyser), je me sentis excitée comme jamais en une fraction de seconde.

Je voulais le sentir en moi, tout de suite. Ses baisers étaient incroyables. J'en voulais toujours plus, je n'en avais jamais assez.

A genoux sur le lit et d'un geste très sûr de lui, il releva ma jambe gauche et descendit mes collants sous mes fesses.

Il me pénétra tout de suite. Ses coups étaient forts, sans aucune retenue.

Puis, quand la position fut trop douloureuse, il se mit contre moi et éjacula sur le bas de mon ventre.

Avec difficulté, je me relevai pour aller regarder un film complètement foireux, boire et manger un peu.

Au lieu d'écouter ce navet, il mettait souvent pause pour que nous puissions parler.

Nous avons évoqué notamment un sujet assez particulier, celui des prostituées.

Sans rentrer dans le détail, ce sujet m'excita énormément et je le lui dis.

Il vint immédiatement s'allonger sur moi en me disant qu'il ne savait pas s'il arriverait à bander de nouveau.

Inutile de préciser qu'il y arriva parfaitement et très rapidement.

Il me prit sur le canapé, les jambes tellement pliées que j'avais mal partout; je m'en foutais, j'avais trop besoin de le sentir en moi.

Plus il me baisait et plus j'avais envie qu'il me baise. J'étais excitée comme pas possible.

Il était à moitié par terre, et j'avais la tête mise n'importe comment.

Mais sincèrement dans le feu de l'action, peu nous importait.

Après un moment, il se mit debout et je l'accompagnai.

Puis, assis l'un contre l'autre, il commença à se caresser. Il me demanda d'aller boire son sperme, ce que je fis avec grand plaisir, en le regardant.

Il y en avait encore partout, bordel.

Mais quel heureux bordel! Nous étions rincés, comme il aime le dire, lui comme moi.

Aucun moment ne se ressemblait et le désir venait toujours nous surprendre à peine nous nous embrassions.

C'était fou, c'était bon. Terriblement bon...

J'avais toujours plus l'envie d'être avec lui.

Avec la promesse à chaque fois d'incroyables moments de tendresse et d'amour, sans parler de la baise incroyable.

C'était une espèce de héros pour moi. Un Dieu du cul. Allez, c'est dit.

J'adorais sa façon de faire l'amour si folle et son désir omniprésent.

Il avait toujours envie. Absolument toujours et tout le temps, peu importe le lieu où nous nous trouvions.

Quel immense bonheur d'avoir trouvé un homme tel que lui, aussi vivant.

Son envie de vivre me contaminait et surtout m'attirait.

J'étais attirée par ce que je n'avais plus.

De l'espoir. Une envie de mordre la vie à pleines dents. L'envie d'être bien et d'être heureux.

Et grâce à lui, je revivais enfin, après tant d'années passées dans le noir.

Un coup de folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant