Une soirée inattendue
(100% histoire vraie bien que pour des motifs évidents d'anonymat, quelques détails furent changés)
Ce récit va me demander quelques tours de passe-passe. Un seul homme comprendra pourquoi (ainsi que mes amis j'imagine qui ont suivi à l'époque l'histoire de près).
Il y a quelques semaines de cela, je m'invitais moi-même chez un homme que je connaissais finalement assez peu mais en qui j'avais confiance.
Je n'y allais pas pour enfiler des perles, vous l'aurez compris. Je ne le nommerai pas, pour une fois. Je préfère lui laisser l'anonymat et il comprend aisément pourquoi.
Nous nous étions rencontrés dans mon bar préféré un vendredi soir. Dès que je le vis pour la première fois, mon radar à sexe s'enclencha.
Mais qu'est-ce que le radar à sexe me direz vous? Ce petit tilt qui fait que lorsque tu rencontres quelqu'un instantanément tu ressens le potentiel de la personne.
Elle te plaît. Tu vois tout de suite que tu lui plais. Généralement ce radar est réciproque.
Ce n'est pas réellement un radar à sexe. C'est plus un radar à "il y a des choses à vivre ici, peu importe ce qu'elles sont".
J'ai eu ce tilt avec absolument tous les hommes qui ont comptés pour moi.
Dès la première seconde, bam. Vous voyez très bien ce que je veux dire, ne faites pas les innocents.
Nous avions alors passé quelques heures ensemble, mais pas seuls.
Pourtant, la complicité était là. L'envie pour moi en tout cas de faire durer le temps passé en sa compagnie.
Nous avions échangé nos numéros, aussi nous reprîmes naturellement contact quelques jours plus tard.
L'homme en question me proposa un premier rendez-vous que je dus malheureusement annuler.
Puis, je me retrouvais enfin chez lui un vendredi soir.
Son appartement était magnifique (allez, on aime bien juger, ne faites pas vos offusqués), décoré avec goût, très bien rangé. Bref, on s'y sentait bien. Je m'y sentais bien.
Il avait même un chat. Notez ce détail ridicule pour certains mais j'aime tellement les chats qu'une personne avec un chat ne peut ne m'être que sympathique.
Après avoir posé mes affaires, je pris place sur le canapé. Il me rejoignit alors, en se collant à moi. C'était direct au moins. Il m'embrassa le plus naturellement du monde.
C'était pour le moins original, et dans le vif du sujet, sans attendre. Au moins, nous nous sommes épargnés la gêne habituelle du premier baiser.
Un verre ou deux plus tard, entrecoupés de discussions assez intéressantes je dois dire, le désir monta d'un cran.
Je ne savais pas vraiment si j'avais envie de faire l'amour à ce moment-là. Tout ce que je savais, c'est que j'avais besoin de réconfort face à un événement qui m'était arrivé récemment.
Ses baisers étaient bons, comme je les aimais: passionnés et intenses. Pas de petits bisous où l'on sent à peine la langue. Ici, il y avait plus de langue que de bisou.
Il était excité, ça se sentait à sa façon de presser son corps contre le mien, de passer ses mains sous ma robe, sur mes cuisses et je le voyais à travers son pantalon.
J'aimais l'odeur de sa peau. Pas son parfum, non. Sa véritable odeur.
Cette fois, je ne pensais à rien. Moi qui d'ordinaire réfléchis à tout et à n'importe quoi, j'avais simplement cette envie de me laisser porter par les événements, avec le silence dans mon esprit. C'était très agréable. Je me sentais belle, désirable. On voyait tout de suite que je lui plaisais beaucoup, rien qu'à sa façon de poser les yeux sur moi.
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Un coup de folie
RomansaUne femme mariée redécouvre les plaisirs sexuels après plusieurs années de vache maigre et revisite son passé et ses aventures