Le Facteur
(100% histoire vraie)
Je viens vous raconter aujourd'hui l'histoire d'une rencontre incroyable entre un facteur perdu dans sa vie, et une jeune femme pas encore majeure qui vivaient l'un à côté de l'autre sans le savoir.
J'avais alors 17 ans, et étais en terminale.
J'étais totalement célibataire à cette époque, seule ma bande de copines trouvait grâce à mes yeux.
Depuis Laurent, le boxer fan de Johnny Halliday, je n'avais eu personne. Et personne ne m'intéressait. Je trouvais les mecs du lycée vraiment gamins.
Un soir, je m'en souviendrai toute ma vie, j'étais tranquillement allongée sur mon lit deux fois trop grand pour moi lorsque mon téléphone sonna.
Je ne reconnus pas le numéro mais décrochai quand même.
Au bout du fil, une voix d'homme, que je trouvai immédiatement très sexy:
"-Allô Sabrina? c'est Sylvain"
-Ah non, désolé, il n'y a pas de Sabrina ici
-Ah bon? Mince...et du coup tu t'appelles comment toi?"
Je coupais court à la conversation car je ne connaissais pas ce type, et ne savais pas ce qu'il me voulait.
Plus tard, il m'envoya un sms disant "on peut quand même faire connaissance non?"
Je le rappelai...La connexion fût telle que nous avons passé la nuit au téléphone ensemble!
Il me dit qu'il était facteur à Villiers, qu'il habitait là bas aussi (c'était à 5 minutes de chez moi à l'époque), quelle coïncidence!
Qu'il venait de se séparer. Je ne me souviens plus de son âge mais il devait avoir 24 ans dans mes souvenirs.
A moins que ça ne soit la taille de son...Ahah! oui, mon premier amant était beaucoup trop bien...équipé!
Bref, je ne me plains pas, mais j'ai souffert bien comme il faut.
Cette nuit-là, nous avons fait l'amour au téléphone. J'avais déjà cette habitude avec Laurent, étant donné que nous n'habitions pas à côté.
Et les nuits suivantes également...Et les journées aussi! Je me souviens, il m'appelait sur son vélo quand je n'étais pas en cours, et nous restions des heures au téléphone...
Au bout d'une semaine, la rencontre arriva enfin.
Sans surprise, et bien que je sois encore vierge, nous avons fait l'amour ce soir-là.
Dans mon lit.
Sylvain était grand, maigre, il avait une petite barbe et des petites lunettes. Il sentait bon. Il sentait le cassis, le tabac et la lessive.
Surtout le cassis. Il machait tout le temps des chewing gums. Cette odeur est très vite devenue une obsession pour moi, tout comme cet homme.
Je le désirais à un point inimaginable. J'eus envie de lui tout de suite au téléphone. Ce qu'il me disait m'excitait. Ce qu'il voulait me faire m'excitait.
Sa façon d'avoir envie de moi m'excitait. Sa façon de me regarder, de me toucher.
J'ai su dès les premières secondes qu'il allait être le premier. Lors de notre rencontre en bas de chez moi, nous n'avons pas échangé un seul mot.
Nous nous sommes embrassés tout de suite. Et sans parler, nous sommes montés. Comme si nous nous connaissions depuis toujours. Je ne me posais aucune question. J'étais shootée aux hormones.
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Un coup de folie
RomantizmUne femme mariée redécouvre les plaisirs sexuels après plusieurs années de vache maigre et revisite son passé et ses aventures