La claque du siècle

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La claque du siècle

(100% histoire vraie)

Il était une fois l'amour de ma vie comme j'aime l'appeler, ou mon cycy pour les intimes, j'ai nommé Cyrille.

Ce jeune homme pétillant m'avait rencontré lors d'une recherche de partenaire sportif sur le célèbre site de folledingues Doctissimo.

Nous n'avons clairement pas fait de sport avant longtemps! Enfin du sport en chambre ça compte? Et dans des parcs? dans des voitures? dans des rues? au ciné? dans des escaliers du ciné? dans une piscine? dans les douches de la piscine? La question est plutôt où est-ce que nous n'avons pas fait l'amour?

Histoire terminée non sans mal en 2015 lorsque David prit le relai. Et Cyrille se consola alors avec une collègue de boulot qui le draguait. Collègue qui depuis est devenue la mère de ses deux enfants (ouhhhh que j'ai du mal en écrivant ça).

Histoire terminée plus ou moins. Cyrille a passé les neuf dernières années à m'écrire sans arrêt. Des sms. Puis quand je le bloquais, des mails.

Il me disait qu'il pensait à moi, qu'il n'arrivait pas à m'oublier. Qu'il voulait des nouvelles.

A part une fois où j'ai accepté d'aller chez lui il y a trois ans, nous ne nous étions jamais revus.

Sauf en novembre 2023, quand je me pris la claque du siècle.

Les terribles barrières derrière lesquelles je me retranchais cédèrent d'un coup, sans raison.

Il suffit d'une seconde pour que j'abandonne le combat contre lui. Je décidai alors de le revoir.

Il me répétait depuis dix ans que j'étais la chose qui l'excitait le plus au monde.

Moi. Oui, moi. Ou notre amour, je ne sais pas.

Il m'invita à son domicile, alors que Madame était sortie (la grande classe, oui!).

Nous étions si nerveux. Nous savions ce qu'il allait se passer, nous savions pourquoi j'étais venue.

Je tremblais. J'avais froid. Il me dit qu'il aurait dû boire un verre avant.

Il me dit que j'étais belle. Il prit mon manteau et le posa sur la chaise derrière lui.

Il s'approcha rapidement de moi et m'embrassa. Comme s'il n'y avait pas eu neuf ans entre les deux baisers. Comme si c'était hier.

Je lui dis alors "mais on fait de la merde là non?". Il me répondit "juste tais toi" en m'embrassant passionnément. J'avais déjà tellement envie de lui avant d'arriver.

Je portais une robe blanche légère m'arrivant à mi-cuisses, ainsi que mes éternels bas et cuissardes.

Je soulevai alors le bas de ma robe pour la faire remonter sur mes hanches et enlevai mon string sur le champ.

Je le dirigeai sur le canapé, pendant qu'il enlevait son pantalon. Je m'assis sur son sexe directement. Il bandait si fort. Nous ne nous quittions pas des yeux. Avec toujours ce même plaisir incroyable quand il entrait en moi pour la première fois.

Tellement de désir, d'amour, de passion, de frissons. Nous ne faisions qu'un. Je l'aimais.

Comme toujours. Je n'ai jamais cessé d'aimer cet homme. J'arrêtais d'y penser pour ne plus souffrir, c'est tout.

Et je pense que je l'aimerai toujours. C'est un triste constat. Mais où vont les sentiments s'ils ne meurent pas? Ils restent en nous, dans l'attente de pouvoir revivre même une heure de bonheur parfait un jour.

Un coup de folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant