𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏.

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— 𝐏𝐋𝐔𝐒 𝐄𝐍 avant ! Appuie-toi sur ta jambe gauche !

Dans une danse de lames et d'épées, les coups tonnaient en des éclats métalliques. La foudre de leurs enchaînements raffinés, alliée à leur maîtrise parfaite et élégante, offrait à leur duel serré un goût de bal de grâce. Les deux épéistes pressèrent le rythme, prêts à tout pour toucher leur adversaire respectif.

— Vise les points faibles ! conseilla l'un des deux combattants.

Son épée heurta sa rivale, qu'il tenta de repousser de toute sa force. La lame frôla alors le faciès de sa détentrice. Un sourire anima le coin des lèvres pulpeuses de la demoiselle, qui repoussa brutalement son assaillant avant de le submerger de plusieurs combos adroits. Il se protégea derrière sa posture de parade, qu'elle brisa soudain d'un joli coup de pied derrière le genou de son adversaire. Il émit une faible exclamation et perdit l'équilibre, avant d'éprouver le bout acéré sous son menton.

— Gagné. prononça la jeune femme, fier et malicieuse.

— Et merde... lâcha le garçon en se redressant. Bien joué.

Elle lui tendit sa main, qu'il agrippa pour se relever.

— Tu t'améliores de jour en jour. observa-t-il ensuite en rangeant son arme dans son étui.

— J'ai un bon prof. répondit-elle dans un sourire à son encontre.

— Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne t'intéresses pas aux armes à feu. notifia-t-il néanmoins en l'accompagnant vers le râtelier de leur terrain d'entraînement extérieur. Ce serait beaucoup plus simple.

— L'élégance, Porco, l'élégance. répondit-elle dans un élan facétieux. Rien ne vaut le tranchant d'une lame affûtée.

— Ah, toi et tes manies d'aristo. se moqua-t-il en secouant la tête.

— Mademoiselle Alice ! Mademoiselle ! accourut un grand homme dans leur direction.

— Aïe... Les problèmes. marmonna Porco dans une grimace.

La belle blonde se tourna vers l'homme, qui s'arrêta à quelques mètres afin de reprendre son souffle. Il se pencha en avant et appuya ses mains sur ses genoux, haletant. Sa tenue était celle des majordomes communs de haute aristocratie. Assurément, il était l'un des serviteurs de sa grande et noble famille.

— Bonjour, Rudy. lança la dénommée Alice en esquissant un sourire amusé.

— V-Votre tante vous cherche partout !

— Oye. lâcha Porco en jetant un œil à son alliée. Ça sent pas bon, ça.

— Merde. soupira-t-elle en fronçant les sourcils.

— Voyons Mademoiselle, votre langage !

— Il faut que j'y aille. déclara-t-elle promptement à l'égard de Porco.

✓ 𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐄𝐍𝐃𝐑𝐄𝐒. [Eren x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant