𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟎.

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               𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐀𝐔𝐏𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒 d'Alice s'ouvrirent tout à coup. Les bribes de ses souvenirs venaient de frapper son esprit inconscient, et les scènes de cauchemars qu'elle avait subi l'avaient brutalement extirpées de son sommeil.

La chaleur l'étouffait, l'ambiance pesante des lieux où elle se trouvait rendait sa peau moite. Elle se redressa trop vite, provoquant la douleur lancinante de son crâne qui menaçait d'imploser à tout moment. Grimaçant, elle plaqua sa paume contre sa tempe, et fut surprise d'y découvrir la présence d'un bandage. Fronçant les sourcils avec méfiance, elle scruta les alentours. Rien ne lui était familier, et l'air était chaud et lourd ici. L'obscurité l'étranglait, et le manque de confort de son lit de fortune fait à base de vêtements à même le sol lui donnait mal aux os.

Son être obéit lorsqu'elle se releva pour faire quelques pas. Néanmoins sa cheville était encore fragile et incapable de reposer à terre. Dans une mimique de douleur, Alice s'appuya d'une main contre la paroi rocheuse d'une teinte d'argile et clopina en direction de la sortie. Au-dehors, l'odeur de petit feu de bois lui arrivait au nez et des voix, dont elle n'arrivait pas à distinguer les paroles, se faisaient entendre autour d'un feu de camp improvisé.

— ... Jusque là, tiens-toi tranquille. disait la voix de Sieg, qu'elle comprit beaucoup mieux une fois à l'entrée de ce qui semblait être une grotte perdue au beau milieu de nulle part.

L'attention d'Alice fut aussitôt attirée par l'horizon à perte de vue. Autour d'eux, le désert aride s'étendait sur l'infini, entre dunes de sable et roches de grès. Elle avait encore des difficultés à demeurer debout sans avoir le tournis. Sa commotion était récente et l'épuisement de son être menaçait de faire lâcher ses membres à tout moment.

— C'est quoi, cet endroit ?

Sieg s'arrêta dans ses gestes. Occupé à tailler une imposante branche d'un arbre mort, il tourna la tête vers la demoiselle et fronça les sourcils. Ce ne fut pas lui, qui se leva directement pour s'approcher de la blonde.

Alice porta son regard confus sur le visage familier aux douces alliances émeraudes, et son cœur se compressa brièvement.

— Tu ne devrais pas te lever. conseilla Eren, en se plaçant face à elle une fois proche. Tu as été blessée.

— Eren... lâcha-t-elle en le contemplant l'espace d'un instant.

Tous deux demeurèrent ainsi, à s'observer avec réserve, à s'admirer avec hésitation. Le jeune homme sourcilla, puis se racla la gorge en s'approchant d'un pas mesuré. La dernière fois qu'ils s'étaient adressés la parole, il avait été odieux avec elle. Alors il comprenait sa réticence quant à leurs retrouv...

Ses pensées s'arrêtèrent brusquement. Son cerveau se mit en pause, et son cœur s'affola directement. La silhouette d'Alice venait de se jeter dans ses bras et ses mains s'agrippaient à l'arrière de sa tenue en mauvais état. Elle se pressait contre lui comme si sa propre vie en dépendait. Profitant de chaque seconde de cette étreinte, elle appuyait sa joue sur son épaule et appréciait son contact, sa chaleur, sa présence qu'elle avait rêvé de serrer depuis si longtemps. Elle goûtait la liberté, sa liberté qu'il venait de retrouver.

✓ 𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐄𝐍𝐃𝐑𝐄𝐒. [Eren x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant