𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟑.

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                𝐒𝐎𝐍 𝐂𝐑𝐀𝐍𝐄 𝐉𝐎𝐔𝐀𝐈𝐓 encore des timbales au fond de son esprit, et l'éclat qui aveuglait son regard derrière ses paupières dérangeait son profond repos.

Eren gigota à peine. Sa tête tourna sur le côté de son oreiller, avant qu'il n'ouvre finalement les yeux sous la pression de la lumière du jour traversant la baie vitrée.

Il battit plusieurs fois des cils, les sourcils sévèrement froncés. Son corps était encore endolori, raide et engourdi. Il tenta de se redresser, mais grimaça alors. Puis, il réalisa. Ses poignets étaient attachés aux barreaux d'un lit, et la chambre qui l'entourait portait les stigmates de l'hôpital qu'il avait si longtemps fréquenté.

— Non... lâcha-t-il en sourcillant plus durement.

Retour à la case départ. 

Il agita ses poignets de sorte à tester les liens bien serrés qui l'emprisonnaient, puis serra la mâchoire en attestant de leur solidité. Lui-même se sentait bien plus faible que d'ordinaire.

Ses souvenirs filèrent alors sous forme de bribes irradiantes dans son esprit. La mercenaire envoyée par Roscov, la lame portant l'antidote fabriqué pour lui nuire, la disparition d'Emilia et la blessure d'Alice... Plus fébrilement, il donna quelques coups de ses poignets, déterminé à se libérer.

— EH ! hurla-t-il presque, dans l'espoir de se faire entendre par quelqu'un. EST-CE QU'IL Y A QUELQU'UN DANS CE FOUTU HOSTO ?!

La porte de la chambre s'ouvrit quelques secondes après, stipulant de l'efficacité de ses provocations. Eren porta son regard sauvage en direction du nouvel arrivé, et ses yeux s'assombrirent sans attendre.

— Bonjour, Eren Jäger. salua Willy Teyber avec calme et distinction. Inutile de crier ainsi, j'attendais ton réveil dans le couloir.

— Teyber. cracha Eren en le fusillant de ses alliances haineuses.

— Nos relations ne sont pas des plus amicales, je le conçois. comprit-il la colère qu'éprouvait Eren. Mais je pense que nous devons mettre nos différends de côté pour nous entraider.

— Je veux voir Alice et Emilia. rétorqua froidement Eren en soutenant son attention.

— Discutons d'abord.

— Il n'y aura aucune discussion tant que je ne serai pas certain qu'elles vont bien.

Willy soupira alors longuement, avant de prendre place sur la chaise à proximité du lit.

— Tu es donc informé des origines d'Emilia.

— Je sais tout. abrégea Eren. Même ce que vous avez osé lui faire vivre.

— Elle n'est pas comme les autres, il fallait bien que nous trouvions une manière de comprendre l'étendue de ses capacités. défendit le blond.

— En la traitant comme un animal de laboratoire ? fulmina Eren. C'est MA fille, si j'avais su qu'Alice était enceinte...

✓ 𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐄𝐍𝐃𝐑𝐄𝐒. [Eren x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant