𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟐.

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                𝐋𝐀 𝐆𝐑𝐀𝐍𝐃𝐄 𝐏𝐎𝐑𝐓𝐄 du sublime manoir s'ouvrit sur la présence d'Emilia Roscov. Courant sur le carrelage en marbre, elle se fit réprimander par sa dame de compagnie, aussi gouvernante, qu'était Anneliese.

— Mademoiselle, ne courez pas à l'intérieur ! ordonna-t-elle en la suivant promptement pour la rattraper.

Alice fut la dernière à rentrer au bercail, bien qu'à contrecœur. La seule raison pour laquelle elle demeurait encore ici était sa fille bien-aimée, pour laquelle elle était capable de tous les sacrifices. Alors les menaces, autres coups et persécutions que lui infligeait son redoutable mari ne la démotivaient pas. Elle restait déterminée à protéger sa progéniture.

En revanche, voir son horrible époux aussi proche d'Emilia lui donnait des haut-le-cœurs.

— Papa ! appela la fillette en l'apercevant dans le grand salon.

Il l'accueillit à bras ouverts et la réceptionna dans le but de la porter contre lui. Le sourire qu'affichait Dimitri Roscov lorsqu'il s'entretenait avec Emilia n'avait rien des esquisses qu'Alice avait déjà connues de lui. Celui-ci était vrai, sincère et doux. Elle ne doutait pas de l'amour qu'il portait à la môme. Dans le déni, il se persuadait qu'elle était belle et bien sa fille, car la réalité n'aurait été que plus difficile à supporter. Il avait décidé de s'accaparer de tout ce que son détesté rival lui avait volé en premier. La fille qu'il aimait, ainsi que sa descendance.

— Alors, comment était ce cours ? demanda-t-il.

— Le professeur a dit que je m'améliorais, et que plus tard je pourrai même faire des concours !

— En voilà une petite talentueuse. Je n'en espérais pas moins. répondit-il avant d'embrasser sa chevelure blonde et la laisser reposer pieds à terre.

Son attention ambrée se porta sur sa femme, qui ne présentait guère le même enthousiasme.

— Il pense qu'elle pourrait s'inscrire dès l'année prochaine. précisa-t-elle sans motivation.

— C'est formidable. Tu devrais sourire. commenta-t-il son manque cruel de jovialité.

Alice força donc un sourire exagéré à son encontre, ce qui eut le don d'agacer Dimitri. Il détourna le regard, tout en conservant néanmoins son calme.

— Tu as de la visite, dans le petit salon.

— De la visite ? demanda-t-elle en plissant à peine le front.

— Tu n'as qu'à aller voir par toi-même.

— Maman, maman ! C'est tante Lara !

— Décidément, on ne peut jamais faire de surprise dans cette maison. ironisa Dimitri avec amusement.

✓ 𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐄𝐍𝐃𝐑𝐄𝐒. [Eren x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant