𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟓.

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               𝐋'𝐀𝐋𝐄𝐑𝐓𝐄 𝐓𝐎𝐍𝐈𝐓𝐑𝐔𝐀𝐈𝐓 dans les couloirs de l'hôpital de Revelio. Les éclats écarlates des sirènes lumineuses tournoyaient, déclarant le départ obligatoire de tous les employés et l'évacuation des patients. Tous s'affolaient, courant dans les passages, bousculant des infirmières et des brancards, trébuchant à même le sol en carrelage blanchâtre.

La panique venait d'être annoncée, et les citoyens revivaient à nouveau le même cauchemar d'il y avait quatre ans.

Eren s'était levé de son lit pour la première fois depuis de longues heures. Il avait abandonné sa motivation durant toute la journée, et avait végété en tentant d'effacer les moments maudits dont il ne faisait que ressasser pourtant le refrain dans son esprit.

Son attention fixait les flammes et autres explosions qui accablaient le centre-ville, par delà la fenêtre du troisième étage où était située sa chambre. Il avait reconnu les offensives du Bataillon, ainsi que le symbole aux ailes de la liberté ancré sur leurs tenues noires.

L'histoire se répétait, mais cette fois, il était bien déterminé à ne pas quitter Mahr seul.

Il tourna les talons et attrapa son pantalon sombre sur la chaise avant de gagner prestement la porte de la pièce. Il ne possédait aucun avantage, n'était plus un Titan et n'avait plus un seul pouvoir. Son humanité et sa rage devenaient ses alliées durant cette dernière guerre. Il se débarrassa de sa tenue d'hospitalisation et enfila son pantalon, puis suivit le mouvement des patients affolés. La vague de mouvement était violente, mais il poussa de temps à autres quelques-uns des individus dont la panique les rendait incapables de réfléchir. Seul leur instinct de survie les dominait et les poussait à agir avec impulsion primitive.

Mais Eren gardait son sang-froid. C'était bien là l'une de ses capacités qu'il ne perdait pas. Il se fraya un chemin vers l'escalier principal, tandis que les autres se ruaient en direction des issues de secours, puis dévala ce dernier jusqu'à rejoindre le hall.

Une nouvelle explosion fit trembler les murs et obligea le jeune homme à s'arrêter pour reprendre son équilibre. Eren sourcilla, et sa mâchoire se contracta brièvement avant qu'il n'atteigne finalement l'extérieur chaotique.

La bataille était bien plus apocalyptique qu'il y avait quatre ans. Les blessés s'entassaient et les soldats sans vie jonchaient le sol. Les chutes de pierres écrasaient bâtiments, véhicules et innocents sans discernement. Le Titan Bestial, de toute sa violence, donnait au spectacle un goût de sang et de mort.

— Sieg... lâcha Eren, surpris de le voir ici.

Dès son arrivée sur l'île de Paradis, son demi-frère avait été jeté au fer. Il n'avait jamais été libéré depuis, sa ruse et son influence étaient craintes par les eldiens insulaires. Il n'était pas digne de confiance, et même lorsqu'il permit à ses mercenaires anti-Mahr d'éduquer les habitants de île sur les moyens modernes de transport, de combat et autres domaines telle que la cuisine, il n'avait pas non plus briller dans le coeur du Bataillon, qui le gardait éternellement prisonnier.

✓ 𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐄𝐍𝐃𝐑𝐄𝐒. [Eren x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant