✓ 𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐄𝐍𝐃𝐑𝐄𝐒. [Eren x OC]

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟎.

Quatre ans plus tard

                𝐃𝐄 𝐒𝐀 𝐌𝐀𝐉𝐄𝐒𝐓𝐔𝐄𝐔𝐒𝐄 demeure dominant Revelio et ses contrées, Dimitri Roscov observait l'étendu de jardins en fleurs en contrebas. En quatre ans, il était devenu la personnalité la plus influente de tout Mahr grâce à sa noblesse raffinée, sa beauté prodigieuse et son sang aristocrate, qui lui avait aussi valu de devenir l'héritier certain de Willy Teyber en tant que Maître de Mahr dans l'ombre. C'était une figure de charisme, de puissance et de perfection, entachée pourtant par de sombres et vilains secrets dont personne ne se doutait.

Il apporta son verre de whisky à ses lèvres, puis finit par se tourner vers son invité d'honneur.

— Donc, les résultats sont prometteurs. conclut-il leur conversation précédente.

— En effet. confirma Willy Teyber dans un léger sourire satisfait. Nous allons bientôt pouvoir contrôler les titans à notre guise. Tous les titans.

— Parfait. C'est une occasion inespérée de saisir le pouvoir ultime et de dominer toutes les nations.

— Et tu en seras l'instigateur. commenta Willy en se relevant. Tous les pays seront à la merci de Mahr et de sa puissance, et par là, j'entends que toutes les nations seront à tes pieds.

Dimitri émit un léger son narquois, avant de porter son regard ambré sur le blond.

— Pourquoi n'en prends-tu pas les honneurs, Teyber ? Après tout, tu es le meneur de ces recherches.

— J'ai fait mon temps. répondit Willy. Je dois laisser la place aux jeunes générations. Je compte bien observer tes prouesses en tant que Roi de Mahr.

Il tourna les talons afin de se diriger vers la porte. Dimitri n'ajouta pas un mot, se contentant de reporter son attention sur la magnifique vue offerte par la fenêtre de son bureau.

— Tu passeras mes salutations à ma chère fille. ajouta le Teyber, avant de quitter la pièce.

Le noiraud plissa à peine le front, avant de boire une nouvelle gorgée brûlante de son alcool, dont il abandonna ensuite le verre sur son bureau. Il sortit quelques minutes plus tard, ignorant les servantes qui passaient dans le couloir et le saluaient avec grâce et respect.

Ses pas claquaient contre le carrelage en marbre étincelant. Tout dans cette demeure, du sol au plafond, des murs aux détails de la décoration, était opulent et exagéré afin de prouver la richesse et les origines princières de la famille qui y régnait. L'or était l'un des ornements principaux, soulignant le marbre de chaque sol et escaliers. Les tableaux illustraient la tête royale de Dimitri Roscov et de ses ascendants.

Il grimpa au troisième étage et gagna très vite la suite qu'il occupait de temps à autre lors de nuits qu'il désirait douces et agréables. Toutefois, la dame de compagnie qui venait d'en sortir se présenta dans une révérence, coupant la cadence assurée de l'homme.