Chapitre 29

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Stefanie

Tout a débuté par quelques sages baisers. Quand Oliver m'a dit qu'il voulait profiter de moi, il n'a pas menti. Le reste des tacos que nous avons commandés traînent sur la table basse. Le pot de crème glacé Ben & Jerry's caramel-brownie y a été lâchement abandonné au profit d'un dessert, celui-là plus délicieux. Nous sommes à moitié nus sur le tapis du salon, entourés de la multitude de coussins, qui d'habitude habillent le canapé. En fond sonore, Friendly Fire* que je n'entends plus, trop obsédée par les lèvres d'Oliver, qui n'en finissent pas d'embraser ma peau. Ses mains découvrent mes courbes, comme si elles leur était inconnu. Chaque caresse, chaque baiser est un catalyseur indécent, qui stimule ma libido. Alors qu'il suçote le lobe de mon oreille, Oliver déboutonne mon short d'une main habile.

— Laisse-moi te goûter, poupée !

Me goûter ? Mon corps frisonne d'excitation et d'appréhension. Mon sexe reste l'unique endroit que la bouche d'Oliver n'a pas exploré. C'est pourtant vers ce côté qu'elle dérape. Oliver se déplace. Il fait glisser mon short et ma culotte le long de mes jambes. Ma respiration s'accélère. Mon cœur bat plus vite, comme si je m'apprêtais à faire le grand saut.

C'est exactement ce que je suis en train de faire, non ?

Les lèvres d'Oliver suivent le galbe de ma jambe. Avant qu'elles n'atteignent mon entre-cuisses, je le retiens par l'épaule.

— Oliver !

Il redresse la tête, le regard assoiffé. J'ai peur et en même temps, j'aime la façon bestiale dont il me regarde. J'aime l'idée d'être la gourmandise dont il raffole, la seule nourriture qui puisse le contenter. Il attrape ma main et dépose un long baiser sur ma paume.

— S'il te plaît !

Sa voix rauque me déstabilise davantage. Après un long soupir, je lui délivre une entrée VIP. Au premier contact de sa bouche, mon corps se tend. Je pousse un petit cri, la nuque tendue vers lui. Voir sa tête enfouie entre mes cuisses est tout autant enivrant que de sentir sa langue, qui s'insinue entre mes chairs. Cet attouchement intime et érotique me fait perdre tous mes moyens. Emportée par le plaisir, je me laisse choir contre les coussins, les mains agrippées au tapis et le bassin arqué vers sa bouche. Tous mes sens sont en extase, titillés par les coups de langue stratégiques d'Oliver. Ses petits grognements ne font qu'attiser ce feu, qui ne cesse de se propager en moi. Sa langue me fait si bien l'amour que je jouis très vite.

Avec un grognement plus conséquent, Oliver se glisse au dessus de moi et m'embrasse. Je goûte ardemment à la saveur de mon sexe, imprégnée sur ses lèvres.

— Tu me rends dingue, poupée ! me susurre-t-il entre deux baisers.

Bien décidée à ne pas en rester là, je déboutonne à mon tour son jean. Je repousse son caleçon et son pantalon par dessus ses fesses. Son sexe dur cogne brutalement à cet endroit encore sensible de mon anatomie, me faisant gémir une fois de plus. Émoustillée, je l'implore :

— Fais-moi l'amour !

Sans se faire prier, Oliver me pénètre dans un long râle. Je n'ai plus mal. Ses aller-retour sont plus énergiques que la veille, mais je les apprécie bien plus.

Nos deux corps sont tellement en osmose, que c'en est étourdissant !

Oliver entremêle ses doigts aux miens, et ramène mes bras au dessus de ma tête. Tout en m'embrassant, il remue son bassin entre mes cuisses. Il soupire. Il grogne. Il râle. Je bascule déjà vers un deuxième orgasme. Un gémissement plus violent s'échappe d'entre mes lèvres. Oliver me rejoint dans la foulée. Le souffle court, nous nous sourions, puis il roule sur le côté en m'emportant avec lui. Il me caresse les cheveux. Son souffle chaud survole mon cou.

My Love Song, premier couplet : succomber(tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant