Chapitre 21

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Oliver

Stefanie vient de jouir !

À ce qu'il paraît, je suis doué dans ce domaine. Mais aujourd'hui, je me sens surtout fier d'être le premier à lui avoir donner un orgasme. La voir jouir suffit à me contenter. D'habitude, je ne me focalise que sur ma propre satisfaction.

C'est égoïste !

Stefanie n'est pas comme ces nanas qui en font des caisses en gémissant plus qu'il n'en faut. Tout est si authentique avec elle. Du plaisir qui s'est propagé progressivement dans son corps à son orgasme, elle n'a rien simulé. Bien qu'au début j'ai eu la trouille de la toucher - je ne voulais pas lui faire mal - ce moment a été intense pour nous deux. D'ailleurs, ses grands yeux bleus sont encore rivés aux miens. Ses joues sont rouges. Elle mordille ses lèvres gonflées par nos baisers.

— T'es hyper belle !

Je l'embrasse. Son corps est toujours sous haute-tension. Je me prends un sévère coup de taser quand elle se presse contre moi. L'intérieur de mon caleçon se tend douloureusement. J'essaie de le contenir comme je peux depuis que Stef s'est introduite dans ma chambre, avec mon teeshirt sur le dos.

Ça devient compliqué !

— Est-ce que tu veux que je te... touche ? murmure-t-elle timidement, sa main se déplaçant sur mon ventre.

OUI ! J'en crève d'envie !

Mais, je suis déraisonnablement excité pour faire durer la chose. Je risque d'éjaculer avec trop de facilité, ce que je refuse. J'ignore où je dégote ce foutu self contrôle, mais je chope sa main.

— Pas ce soir, poupée !

— Je ne t'excite pas assez ?

Elle se décolle un peu, l'air ennuyé. Quand ses prunelles bleues me fixent, je n'arrive plus à réfléchir correctement.

Bordel !

— Si ! Bien sûr que si !

Il suffirait que je pose sa main sur la grosseur qui déforme mon caleçon pour lui prouver ce que j'avance.

— J'aurais dû raser tous mes poils.

Elle a murmuré ça, plus pour elle qu'à mon intention. Quand elle s'en rend compte, elle fuit mon regard. Sans attendre, je la déculpabilise.

— Tu n'y es pas du tout.

Je n'arrive pas à croire que j'ai cette conversation !

Elle me regarde, perplexe. Je comprends que Stefanie veuille se rassurer. C'est légitime, surtout quand on n'a aucune autre expérience à laquelle se référer. Pour ma part, j'ai des points de comparaison. Leslie et les autres avant elle. Leslie opte toujours pour un rasage à blanc. Elle ne m'a jamais demandé mon avis. Si elle l'avait fait, elle saurait que je préfère le maillot brésilien. C'est d'ailleurs ce que j'ai trouvé dans la culotte de Stefanie.

Une fine toison et des lèvres épilées, voilà ce que j'aime !

Ma réponse semble encore lui poser problème. Elle détourne de nouveau les yeux, et fixe un point derrière moi. Je place mon visage devant le sien, afin de capter son attention.

My Love Song, premier couplet : succomber(tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant