Chapitre 32

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Oliver

Je suis en train de me faire corrompre par la vilaine tentatrice, qui a pris possession du corps de Stefanie. Depuis qu'elle a aperçu la photo de Leslie, j'ai l'impression qu'elle a vrillé. Ce selfie. Et maintenant cette tenue sexy.

Tout ça ne lui ressemble pas.

Pourtant, cette bouche qui s'approche du rebord de mon short, n'est pas pour me déplaire. La porte donnant un accès direct au lemon se profile dangereusement. Les cadenas sautent les uns après les autres. Puis cette foutue porte s'entrebâille. Ce n'est pas le genre de sexe que je veux tester avec Stefanie. Le dirty talk* et autres pratiques hard ne sont pas envisageables. Je lui ai fait découvrir le plaisir de la chair avec respect et amour. Je n'ai pas envie qu'elle prenne l'apparence d'une fille facile.

Je bande néanmoins comme un dingue !

Stefanie crochète l'élastique de mon short et s'empare de ma queue. Elle penche le visage dans cette direction, les lèvres entrouvertes, prête à me faire grimper. Il me faut un effort phénoménal pour la stopper.

— Tu n'es pas obligée de faire ça.

Je me sermonne déjà d'avoir ouvert ma gueule. Même si j'essaie de jouer le mec bien sous tous rapports, je ne suis pas contre l'idée qu'elle continue. Comme si elle avait lu dans mes pensées, Stefanie ne tient pas compte de mon avertissement. Elle passe sa langue sur ses lèvres et gobe mon membre sans aucune pitié. Un long râle m'échappe.

— Bordel !

Je relève la tête, le souffle coupé. J'ai du mal à reconnaître cette fille, assise sur mes jambes, dont la bouche monte et descend activement sur toute la longueur de ma queue. Ses joues se creusent alors qu'elle me suce avec application.

C'est la meilleure pipe de toute mon existence !

Incapable de réfléchir correctement à son attitude, je laisse ma tête choir contre le matelas et ferme les yeux. Mes mains se cramponnent à ses hanches, pendant que mon plaisir prend de l'ampleur. C'est tellement bon, que je n'arrive pas à contenir mes grognements, presque bestiaux. Je ressens bientôt les signes annonciateurs d'un orgasme. Mon sexe durcit davantage sous l'effet de cette langue audacieuse. Armé de courage, je stoppe Stefanie. Hors de question de jouir dans sa bouche.

Il reste des limites que je ne veux pas franchir !

Elle me regarde avec surprise, les lèvres humides et gonflées par sa prestation. Plus excité encore, je nous fais rouler sur le lit, de sorte à la surplomber. D'une main habile, je dégrafe le body, entre ses cuisses, afin de la caresser. Son sexe moite est déjà en état de m'accueillir. Stefanie se tend comme un arc. D'une voix que je ne lui reconnais pas, elle balance :

— Baise-moi !

C'est comme si elle venait de m'envoyer un seau d'eau froide en pleine face. Définitivement calmé, je prends appui sur mes bras et me redresse en la fusillant des yeux.

— Ne dis pas ça ! je feule. Je ne veux pas te... baiser.

Ce mot peine à franchir mes lèvres. Associer Stefanie à ce terme péjoratif est aussi illogique que de combiner Rambo à la danse classique. J'ai baisé Leslie et les autres avant elle.

Certes !

Mais c'était juste du sexe sans sentiments. Avec Stefanie, tout est différent. Mes sensations sont différentes. Je ne me focalise plus sur mon propre plaisir, le sien m'importe plus. Stefanie est la plus authentique de toutes les gonzesses, et surtout celle que j'aime.

My Love Song, premier couplet : succomber(tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant