Do We Meet Again ˣⁱᵃᵒᵗʰᵉʳ

Chapitre 11- Un pas en avant pour sauver une âme déchirée.

Le lendemain matin, dans son bureau baigné par la lumière douce du soleil hivernal, Aether s'occupait joyeusement de ses plantes. L'air frais et vivifiant s'infiltrait par la fenêtre ouverte, apportant avec lui une odeur revigorante de neige fondue et de terre humide. Les rayons du soleil, filtrés par les rideaux légers, dessinaient des motifs dansants sur les murs et le sol, ajoutant une touche de magie à la pièce.

Aether, en sifflotant des airs de musique qu'il connaissait par cœur, se déplaçait avec une aisance légère d'une plante à l'autre, le sourire aux lèvres. Ses gestes étaient précis et tendres, chaque mouvement trahissant l'amour qu'il portait à ces êtres vivants. Il versait l'eau avec soin, veillant à ne pas trop en mettre, tout en observant attentivement l'état de chaque feuille et tige.

Les plantes semblaient répondre à son enthousiasme, leurs feuilles verdoyantes s'étendant vers la lumière, comme pour capter toute la chaleur et l'énergie positive qu'il émanait. Aether se sentait particulièrement heureux ce matin-là, un contraste saisissant avec l'angoisse de la veille.

Le sifflement joyeux d'Aether remplissait l'espace, rebondissant sur les murs et créant une symphonie douce et apaisante. Il passa un moment devant une plante grimpante, observant comment ses vrilles s'enroulaient autour du support, signe de sa croissance vigoureuse. Cette vision lui réchauffa le cœur, lui rappelant que, malgré les épreuves, la vie continuait de fleurir.

Chaque plante dans son bureau avait une histoire, un souvenir attaché à elle, et les soigner était pour Aether une manière de se reconnecter à ces moments précieux. Il se souvenait de la première qu'il avait reçue en cadeau de Xiao, une petite plante succulente qui trônait fièrement sur son bureau. À chaque fois qu'il la regardait, un flot de souvenirs agréables envahissait son esprit, et ce matin n'échappait pas à la règle.

L'air frais qui circulait dans la pièce apportait avec lui une sensation de renouveau, de début prometteur. Aether, en inspirant profondément, sentait son esprit se clarifier, ses soucis s'évanouir. Les événements de la veille, la quête désespérée pour retrouver son chat, semblaient appartenir à une autre époque, lointaine et presque irréelle.

Le sourire d'Aether s'élargit lorsqu'il posa l'arrosoir et observa son travail. Les plantes semblaient plus vivantes, plus vibrantes, comme si elles partageaient sa joie. Il se redressa, contemplant son bureau transformé en une véritable oasis de verdure. Il prit un instant pour savourer cette vision, les yeux fermés, profitant du sentiment de paix et d'accomplissement qui l'envahissait.

Puis, il s'approcha de la fenêtre, jetant un coup d'œil à l'extérieur. La ville, encore engourdie par le froid, commençait à s'animer doucement. Les passants se hâtaient sur les trottoirs enneigés, chacun allant vaquer à ses occupations quotidiennes. Aether, en les observant, sentit une connexion particulière avec le monde extérieur, un lien renforcé par l'expérience de la veille et la présence rassurante de Xiao.

– Je suis sûr qu'aujourd'hui sera mieux qu'hier. Se dit-il, alors qu'il contemplait ses futurs projets.

Aether s'assit à son bureau, sentant le confort familier de sa chaise sous lui. Il alluma l'ordinateur, écoutant le léger bourdonnement du disque dur qui se mettait en marche. L'écran s'illumina, projetant une lumière bleutée qui chassa les ombres matinales de la pièce. Ses yeux se posèrent automatiquement sur la photo de son chat, affichée en fond d'écran. Le félin y apparaissait dans toute sa splendeur, le regard vif et l'expression espiègle, comme pour rappeler à Aether les moments de tendresse et de complicité qu'ils partageaient. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, réchauffant légèrement son cœur.

Il ouvrit le tiroir de son bureau, en sortit une pile de dossiers et les étala devant lui. Les documents en papier, avec leurs coins légèrement pliés et leurs annotations manuscrites, constituaient une réalité tangible contrastant avec le monde numérique de son ordinateur. Aether prit un instant pour trier les dossiers, ses doigts glissant sur les pages avec une précision automatique, acquise après des années de pratique.