Code breaker

Chapitre 9

Bonne lecture <3
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La douleur dans mon épaule se fait insupportable, chaque mouvement de la moto envoyant des vagues de torture à travers mon corps. Je serre les dents, refusant de céder à la panique. Le son des moteurs de mes poursuivants devient plus intense, et je sais que je suis à un fil de la catastrophe.

— Accroche-toi, Wolf ! On y est presque ! crie Layla, sa voix une ancre dans le chaos.

Un autre tir retentit, frappant le bitume juste devant moi. Je zigzague pour éviter la pluie de balles, ma vision se brouille par moments. Layla est maintenant à quelques mètres, sa voiture accélère pour me rejoindre.

— Saute ! hurle-t-elle.

Je lâche le guidon de la moto et me jette vers la voiture en marche. Mon corps heurte le siège, et Layla m'attrape par le bras , me tirant à l'intérieur et refermant la portière d'un coup sec.

— Accélère ! Ils sont juste derrière nous ! dis-je en grimaçant de douleur.

Layla appuie sur l'accélérateur, la voiture rugissant alors que nous prenons de la vitesse. Les voitures ennemies continuent de nous poursuivre, mais Layla conduit avec une précision implacable, évitant les obstacles et prenant des virages serrés.

— Comment est ta blessure ? demande-t-elle, jetant un coup d'œil rapide à mon épaule ensanglantée.

— J'ai connu pire, dis-je, tout en essayant de comprimer la plaie avec ma main.

Les voitures ennemies se rapprochent dangereusement, et je sais que nous devons les semer avant de pouvoir nous occuper de ma blessure. Je fouille dans la boîte à gants et trouve une arme.

— Continue de conduire comme une dingue, je vais les ralentir, dis-je.

Je baisse la vitre et sors mon arme, visant les voitures derrière nous. Avec une concentration intense, je tire plusieurs coups, atteignant l'une des voitures dans le moteur. Elle perd de la vitesse, de la fumée s'échappant de son capot, avant de s'arrêter complètement. Il ne reste plus qu'une seule voiture à nos trousses.

Layla prend un virage serré, et nous nous retrouvons sur une route secondaire, moins fréquentée. La voiture ennemie tente de nous suivre, mais Layla est trop rapide et habile. Je tire de nouveau, cette fois, visant les pneus. Le coup atteint sa cible, et la voiture ennemie dérape, finissant par s'écraser contre un arbre.

— C'est bon, on les a semés, dit Layla en relâchant un peu l'accélérateur.

Je m'affale sur le siège, la douleur dans mon épaule maintenant insupportable. Layla jette un regard inquiet vers moi.

— On doit te soigner, Wolf. Tiens bon, on n'est plus très loin de la planque.

La voiture continue de rouler à toute vitesse, et nous finissons par atteindre notre planque, une ancienne usine désaffectée. Layla freine brusquement et nous sortons de la voiture, me soutenant alors que nous entrons dans le bâtiment.

Une fois à l'intérieur, elle verrouille les portes derrière nous et m'emmène dans une pièce sécurisée où nous gardons des fournitures médicales.

— Tu as besoin d'aide pour te soigner ? demande Layla, sa voix pleine d'inquiétude.

— Non, c'est bon, merci. Je vais enlever ça rapidement. Occupe-toi de voir ce qui se passe à l'hôtel, dis-je en grimaçant.

Elle hoche la tête et se dirige vers un ordinateur dans un coin de la pièce. Je m'assois sur une chaise en métal et attrape une pince dans la trousse de secours. La douleur est insupportable, mais je n'ai pas le luxe de m'effondrer maintenant. Je prends une profonde inspiration et commence à enlever la balle. Le métal froid de la pince s'enfonce dans la chair, et je sens chaque mouvement alors que je cherche la balle.