Chapitre 2

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Bonne lecture mes pépites <3—————————————


Alors que je presse le pas pour rentrer chez moi, la sensation d'être suivie ne me quitte pas. Chaque coin de rue semble cacher un danger potentiel, et je reste sur mes gardes, mes sens en alerte maximale. La nuit est silencieuse, mais je suis convaincue que quelqu'un est là, dans l'ombre, m'épiant.

Soudain, un bruit sourd résonne derrière moi. Je me retourne brusquement, le cœur battant la chamade, mais je ne distingue rien d'anormal dans l'obscurité. Un frisson parcourt tout mon être, et je presse le pas.

Enfin, j'arrive devant chez moi, le soulagement m'envahit alors que je me précipite à l'intérieur. Mais même à l'abri des murs, je ne parviens pas à chasser cette sensation de danger imminent.

Mes pas résonnent dans l'escalier alors que j'escalade les marches deux par deux. Arrivée devant ma porte, je l'ouvre avec précipitation, me précipitant à l'intérieur et refermant la porte derrière moi avec un soupir de soulagement. Je m'approche de mon lit, où mon ordinateur est posé, mais mon soulagement est de courte durée. En le prenant entre mes mains, je réalise qu'il est toujours inerte, l'écran noir et silencieux.

Je laisse échapper un soupir de désespoir, sentant les larmes monter de nouveau. Tout semble s'effondrer autour de moi. Je me glisse alors dans mon lit, m'enfonçant dans les draps doux comme pour me cacher du monde, comme si cette simple action pouvait me protéger de la réalité.

***

Mes doigts tentent d'éteindre ce foutu réveil sur mon téléphone. Je peste contre la sonnerie stridente qui brise le calme de ma chambre. Après quelques instants de lutte, j'arrive enfin à désactiver l'alarme. Mon regard se pose sur mon téléphone, rappelant la réalité de ma situation. Ma clé USB perdue, mon ordinateur hors service... Une bonne journée s'annonce.

Malgré ma réticence à affronter la journée qui m'attend, je me force à me lever. Je n'ai pas le luxe de rester enfouie sous les couvertures, à éviter mes problèmes. Je me hisse hors du lit avec une lourdeur qui témoigne de la fatigue accumulée et de l'anxiété qui me ronge depuis la veille. Mon corps semble réticent à abandonner la chaleur réconfortante de mes draps. Pourtant, je sais que je n'ai pas le choix.

Après un rapide toilette, je m'habille simplement. Optant pour un ensemble simple mais élégant. Mes cheveux, habituellement détachés, sont rassemblés en un chignon négligé, au vu de la journée qui m'attend.

Après un dernier regard dans le miroir, je respire profondément, là journée ne fait que de commencer.

Je me dirige donc vers le salon où tous prennent leur petit déjeuner. Le brouhaha familier m'accueille, me rappelant que, malgré mes préoccupations, la vie continue autour de moi. Mon père est déjà plongé dans son journal, un café fumant à ses côtés. Ma mère s'affaire autour de la table, distribuant les tasses de thé et les tartines avec une énergie matinale contagieuse. Mon frère, quant à lui, est plongé dans son téléphone, probablement absorbé par ses affaires professionnelles.

Je me joins à eux, essayant de masquer mon anxiété, derrière un sourire qui peine à atteindre mes yeux. Ma mère me lance un regard inquisiteur, mais je détourne aussitôt les yeux.

— Sbah khir,(bonjour) ma chérie, me salue-t-elle avec un sourire chaleureux. Tu as bien dormi ?

— Oui, merci, et toi ?

Elle hoche la tête avec satisfaction avant de se pencher pour me servir une tasse de thé. Je la remercie d'un léger sourire et prends une gorgée, sentant la chaleur réconfortante du liquide apaiser mes nerfs tendus.

Code breakerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant