Bonne lecture <3
( Long chapitre encore :) )Attention il y'a des TW sur ce chapitre <3
—————————————Romayssa
Je sors du QG, l'air glacial de la nuit frappant mon visage, mais au lieu de me réveiller, il semble alourdir mes pensées. Chaque pas que je fais loin de ce bâtiment me pèse, comme si je laissais une partie de moi-même derrière. Max est en sécurité maintenant, mais son regard vide et son silence continuent de hanter mes pensées. Je me revois encore dans cet entrepôt, le trouvant ligoté, blessé, terrifié. Je me demande si ces images vont un jour s'effacer.
Je serre mes bras autour de moi, essayant de réprimer les frissons qui me parcourent, même si je sais que ce n'est pas le froid qui me fait trembler. C'est la peur. La peur que tout dérape, que Max ne se remette jamais vraiment. Que ce soit de ma faute. Que je me sois aventurée trop loin dans cette mission, dans quelque chose que je ne contrôle plus.
Je monte dans le métro, m'asseyant sur l'un des sièges froids et inconfortables. L'endroit est presque vide, à part quelques passagers endormis ou perdus dans leurs propres pensées. Je croise les bras, mon regard fixé sur le sol, incapable de me concentrer sur quoi que ce soit d'autre que le poids qui pèse sur ma poitrine. L'angoisse. Elle est là, étouffante, comme une main invisible qui resserre son emprise autour de mon cœur.
Un mélange de tristesse, de frustration et de fatigue s'empare de moi. Mes pensées deviennent chaotiques, tout se bouscule. Layla, Max, Omar, Wolf... tout est trop confus. Chaque décision que j'ai prise semble me mener dans une impasse, et je n'ai aucune idée de comment je vais sortir de ce labyrinthe.
Je ferme les yeux un instant, espérant trouver un peu de répit, mais au lieu de ça, les images de Max bâillonné et tremblant refont surface. Je sens mes poings se serrer sur mes genoux. Comment ai-je pu le laisser tomber ? Comment ai-je pu laisser les choses arriver à ce point ? Je sais que je suis censée être professionnelle, garder la tête froide, mais là, c'est différent. Ce n'est plus seulement une mission. C'est devenu personnel. Et cette idée m'effraie.
1 mois plus tard
1 mois s'est écoulé depuis le départ d'Omar pour New York, et chaque jour qui passe m'éloigne un peu plus de la vie que je connaissais. Cet appel, ce moment de tension entre nous, reste gravé dans ma mémoire. Il me manque, mais je ressens aussi une sorte de soulagement d'être loin de cette dynamique toxique. J'ai besoin de respirer, de me reconstruire sans le poids de ses attentes et de son inquiétude constante.
Je me concentre sur mes cours d'économie, essayant de tirer un sens de tout cela. La bibliothèque universitaire devient mon refuge. Loin des cris et des décisions qui m'angoissent, je m'entoure de livres et de notes, cherchant des réponses à mes questions. Mais même ici, l'atmosphère est chargée de ce que j'ai traversé. Parfois, je lève les yeux de mes cahiers et observe les étudiants autour de moi, pris dans leurs propres luttes et préoccupations. J'aimerais être comme eux, insouciante, ne pensant qu'à mes examens.
Max n'est pas là. Je m'efforce de ne pas penser à lui, mais chaque fois que je passe devant cet entrepôt, une douleur sourde m'envahit. J'ignore comment il va, où il est, et même si je devrais me soucier de ça. Le silence entre nous est lourd, comme une promesse non tenue. Mais peut-être est-ce mieux ainsi. Je me dis que ce temps d'éloignement est nécessaire pour lui, comme pour moi.
Quant à Layla, le jour de l'incident, elle est partie en urgence pour sa formation en Chine, me laissant seule face à mes pensées. Je devrais être heureuse pour elle, mais une part de moi ressent un vide. Je me retrouve de nouveau seule face à cette routine monotone.
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Code breaker
RomantizmDepuis qu'elle est à Londres, elle s'est plongée dans le monde de l'informatique, explorant avec passion le hacking. Mais elle ne réalisa pas les dangers qui l'attendent . Elle doit maintenant vivre une double vie. D'un côté, elle est une étudiante...