~ Chapitre 5 ~

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Paris, France

Cela fait une semaine que les événements se sont produits. Les choses ont retrouvé leur cours normal et j'ai même eu le temps de recruter un troisième employé. Mes doutes se sont dissipés et je commence à regagner confiance en moi.

En ce moment, je suis derrière le comptoir, en train de nettoyer quelques tasses, lorsque la porte du coffee shop s'ouvre. Un homme entre, visiblement épuisé, mais avec une allure assurée. Il est en costume, légèrement décontracté, et il arbore un sourire qui semble illuminer la pièce. Il s'installe au bar, juste en face de moi. Nos regards se croisent, et je sens mes joues chauffer légèrement. Je continue de travailler, essayant de ne pas montrer que je suis troublée.

— Salut, dit-il finalement en souriant. Sa voix est profonde.

Je lui rends son sourire, un peu timide.
— Qu'est-ce que je peux te servir ?

— Un cappuccino, s'il te plaît.

Je prépare sa commande, tout en sentant son regard sur moi. C'est à la fois intimidant et flatteur. Une fois le cappuccino prêt, je le lui apporte avec un sourire.

— Voilà pour toi.

Il prend une gorgée et ferme les yeux, appréciant chaque seconde.
— Parfait. Merci. Ton café est vraiment bon.

— Merci, je réponds, un peu gênée. T'es nouveau dans le quartier ? Je ne t'ai jamais vu par ici.

— Plus ou moins. Je suis investisseur. J'essaie de trouver des immeubles à rénover pour donner un nouveau souffle au quartier. Et ton coffee shop a vraiment attiré mon attention.

Je suis un peu surprise.
— Vraiment ? Qu'est-ce qui t'a plu ici ?

Il me regarde droit dans les yeux et dit :
— L'ambiance. Et... la barista est vraiment charmante.

Je rougis, incapable de cacher mon embarras.
— Merci, c'est gentil. Comment tu t'appelles ?

— Zephyr, enchanté, dit-il en me tendant la main.

— Naïla.

— Ça a dû être difficile, dit-il doucement.
Mais tu sembles gérer ça comme une pro.

Je ris doucement, secouant la tête.
— Pas vraiment. J'apprends encore.

— Eh bien, tu fais du super boulot. C'est difficile de gérer un business.

Il a ce regard sincère qui me met à l'aise, comme si je pouvais lui parler de tout.

Nous continuons à parler de tout et de rien. Il me raconte comment il a commencé dans l'immobilier, ses projets, ses rêves. Je lui parle de mon coffee shop, de mes galères pour en arriver là, et il m'écoute avec une attention qui me touche. Il me lance des regards amusés quand je parle de mes petites mésaventures, et je ne peux m'empêcher de sourire en retour.

Les heures passent sans que je m'en rende compte et l'heure de fermeture arrive. Le café se vide peu à peu, et nous restons là, à discuter comme si nous nous connaissions depuis toujours. Zephyr a le don de me mettre à l'aise, de me faire rire. Ce qui me surprend énormément au vu de mon passé avec les hommes qui est totalement inexistant.

À un moment, nos mains se frôlent en attrapant nos tasses, et je sens une petite décharge électrique. Je le regarde, surprise, et il me sourit.

— Ça te dirait de sortir un peu ?, propose-t-il soudainement.
Il fait encore beau dehors, et j'aimerais bien continuer cette conversation.

Je hoche la tête, un peu nerveuse mais excitée.
— Oui, pourquoi pas.

Nous sortons du coffee shop, et je verrouille la porte derrière nous. Nous marchons côte à côte, discutant de nos vies, de nos rêves. Il me raconte des anecdotes amusantes de ses visites d'immeubles, et je ris tellement que j'en oublie mes soucis.

Nous nous arrêtons dans un petit parc, et il s'assoit sur un banc, m'invitant à le rejoindre.
— Tu sais, Naïla, je pense que tu as vraiment un don pour ce que tu fais. Ton café a une ambiance unique, et ça se ressent.

Je souris, touchée par ses mots.
— Merci, Zephyr. Ça me fait vraiment plaisir de l'entendre.

Nous restons là, à parler et à regarder le soleil se coucher. Il y a une connexion entre nous, quelque chose de spécial que je n'ai jamais ressenti auparavant. Et même si je ne suis pas très expérimentée en relations amoureuses, je sens que quelque chose est en train de naître.

À un moment, il regarde sa montre et sourit.
— Waouh, je n'ai pas vu le temps passer. Merci pour cet après-midi, Naïla. C'était vraiment génial.

Je souris en retour.
— Oui, c'était sympa. Merci à toi d'être resté.

Il se lève, sort une carte de visite de sa poche et me la tend.
— Écoute, si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à m'appeler. J'aimerais bien qu'on se revoie, même en dehors du coffee shop.

Je prends la carte, touchée par son geste.
— Merci, Zephyr. Je n'hésiterai pas.

En le regardant partir, je ne peux m'empêcher de sourire. Cette rencontre imprévue a éclairé ma journée. Inconsciemment, Zephyr m'a redonné un peu de courage et de positivité. Et pour la première fois, je ressens une connexion avec un homme.

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