~ Chapitre 10 ~

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Zephyr's POV:

Paris, France

Je suis assis sur une couverture à carreaux, entouré de l'odeur fraîche de l'herbe et du chant des oiseaux. Le parc est animé aujourd'hui, mais malgré le bruit de fond des enfants qui jouent et des conversations des autres pique-niqueurs, je ne me concentre que sur une seule chose : Naïla. Elle est assise en face de moi, ses cheveux ondulant doucement dans la brise, un sourire apaisant sur le visage.

Nous avons décidé de faire un pique-nique pour changer du café habituel. C'est une belle journée, et le soleil nous enveloppe d'une chaleur douce et réconfortante. La couverture est parsemée de divers mets : sandwiches, fruits, et quelques friandises que nous avons apportées chacun de notre côté.

— J'adore cette idée de pique-nique, dis-je en mordant dans un sandwich. Ça change de nos sorties dynamiques.

Naïla sourit, ses yeux pétillants de joie.
— Oui, c'est agréable. Et puis, il fait tellement beau aujourd'hui.

Nous continuons à manger en silence pendant quelques instants, profitant de la quiétude du parc. Puis, je décide de lancer la conversation sur un sujet plus personnel.

— Alors, parle-moi un peu de ton enfance, Naïla. Quels sont tes meilleurs souvenirs ?

Elle réfléchit un moment, ses yeux regardant au loin, comme si elle revivait ces moments dans son esprit.

— Je dirais que mes meilleurs souvenirs d'enfance sont liés à ma mère et mon petit frère. Ma mère a toujours été là pour nous, malgré les difficultés. Elle est mon modèle de force et de courage.

Je sens une vague de respect m'envahir. Naïla parle de sa mère avec une telle admiration.
— Elle doit être une femme incroyable.

— Elle l'est. Je me souviens des soirées où nous regardions des films ensemble, tous les trois, blottis sur le canapé. C'était simple, mais c'était parfait.

Je souris, imaginant la scène.
— Ça a l'air merveilleux. Et ton petit frère ? Quel âge il a maintenant ?

— Il a 12 ans. Il est à cet âge où il commence à vouloir plus d'indépendance, mais il reste encore mon petit bébé.

— C'est mignon. J'ai toujours voulu avoir une sœur, mais avec mes frères, on ne s'ennuie jamais.

Elle me regarde avec curiosité.
—. Tu en as combien ?

— Trois, dis-je en riant. Un grand frère de 29 ans, et deux petits frères de 23 et 20 ans. On forme une sacrée bande.

— Ça doit être animé chez toi.

— Oh oui, toujours. Et avec mon neveu et ma nièce, ça l'est encore plus. Mon frère aîné a deux enfants, un garçon de 5 ans et une fille de 3 ans.

Naïla sourit en entendant cela.
— Ils doivent être adorables.

— Ils le sont. J'adore passer du temps avec eux. Ils me rappellent à quel point c'est important de profiter des petites choses de la vie.

Nous continuons à échanger des histoires sur nos familles respectives. Je lui parle des bêtises que nous faisions, mes frères et moi, quand nous étions plus jeunes, et elle partage des anecdotes amusantes sur les aventures de son petit frère. Chaque histoire renforce notre complicité, créant un lien plus fort entre nous.

À un moment donné, Naïla se penche pour attraper un fruit, et sa main effleure la mienne. Un frisson parcourt mon bras, et je me rends compte à quel point sa présence physique m'affecte. Je lève les yeux vers elle et nos regards se croisent. Il y a une chaleur dans ses yeux qui fait battre mon cœur plus fort.

— Tu sais, Zephyr, je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de parler de tout ça avec quelqu'un d'autre. Ça fait du bien de partager ces souvenirs.

— C'est agréable de se confier à toi. Je me sens à l'aise, comme si je pouvais être moi-même sans retenue.

Elle sourit et, sans vraiment y penser, je tends la main et touche doucement la sienne. Elle ne recule pas, au contraire, elle presse légèrement ma main en retour. Ce simple geste, aussi subtil soit-il, est chargé de sens. Il y a une connexion entre nous, quelque chose de profond et de sincère.

Nous continuons à parler, le soleil se déplaçant lentement dans le ciel. Les ombres s'allongent, et la chaleur de la journée commence à diminuer. Mais nous restons là, profitant de chaque moment, chaque rire partagé.

— Raconte-moi un souvenir familial que tu chéris particulièrement, lui dis-je en m'adossant à un arbre.

Elle réfléchit un instant, ses yeux brillant de nostalgie.
— Un Noël, quand j'avais treize ans. C'était juste après le départ de mon père, ma mère voulait nous offrir un Noël spécial. Elle a travaillé dur pour nous acheter des cadeaux et préparer un festin. Mais ce n'était pas les cadeaux qui comptaient, c'était l'amour et l'effort qu'elle y avait mis. Je n'oublierai jamais son sourire ce matin-là, même si elle était épuisée.

— C'est magnifique, Naïla. Ta mère a vraiment fait de son mieux pour vous offrir une enfance heureuse.

— Oui, et elle y est parvenue. Et toi, as-tu un souvenir familial que tu chéris particulièrement ?

Je souris en repensant à un moment en particulier.
— Oui, c'était lors d'un été où toute la famille était réunie chez mes grands-parents. Nous avions organisé une énorme fête de famille. Il y avait des jeux, des rires, et des tonnes de nourriture. Ce qui m'a marqué, c'est de voir tous les membres de ma famille réunis, heureux et insouciants. C'était un moment de pure joie.

Elle sourit, ses yeux pétillants.
— Ça a l'air merveilleux. La famille est vraiment importante, n'est-ce pas ?

— Absolument. Et maintenant, j'ai l'impression que ma famille s'agrandit encore avec toi, dis-je en lui souriant.

Elle rougit légèrement, mais ne détourne pas le regard.
— Moi aussi, Zephyr. Je me sens de plus en plus proche de toi.

Le soleil commence à se coucher, et nous décidons de ranger nos affaires. Tandis que nous plions la couverture, nos mains se touchent à nouveau, et cette fois, je prends sa main dans la mienne. Elle me regarde, surprise mais heureuse.

— Merci pour cette journée, Naïla. C'était vraiment spécial.

— Merci à toi. J'ai adoré chaque moment.

Nous marchons ensemble vers la sortie du parc, main dans la main, savourant ce lien qui ne fait que se renforcer. En arrivant à sa voiture, je me tourne vers elle, mes doigts toujours entrelacés avec les siens.

Je l'embrasse doucement sur la joue, et elle ferme les yeux, appréciant le moment. Puis, à contrecœur, je lâche sa main et la regarde s'éloigner. En la voyant partir, je sais que quelque chose de spécial est en train de naître entre nous, et je suis impatient de voir où cette aventure nous mènera.

Alors que je retourne à ma voiture, un sourire étire mes lèvres. Cette journée au parc n'est que le début d'une nouvelle histoire, une histoire que je suis déterminé à écrire avec Naïla, une page à la fois.

Mais dans un coin de mon esprit, une pensée sombre persiste : je n'ai pas encore eu le courage de lui avouer pourquoi je l'ai approchée initialement. Je ne suis plus certain de vouloir poursuivre le plan que je m'étais fixé. Pourtant, tant que je n'aurais pas fait la lumière sur cette partie de moi, un doute subsistera, menaçant de tout compromettre.




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👀👀👀👀👀👀👀

The Perfect BlendOù les histoires vivent. Découvrez maintenant