Dans cette histoire, nous suivons la vie de Naïla, 26 ans, qui détient son propre coffee shop.
De nature calme et réservée, seule sa famille et ses amis lui suffisent. En effet, n'ayant jamais connu de présence paternelle dans sa vie, elle a toujou...
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Paris, France
Je m'étire en sortant du lit, profitant des premiers rayons de soleil qui illuminent mon appartement. Une nouvelle journée commence, et comme d'habitude, j'ai un emploi du temps bien chargé. Mon café m'attend.
Après une douche rapide, je me prépare un petit-déjeuner léger et me dirige vers le coffee shop. Les rues sont encore calmes à cette heure-ci, et j'apprécie cette tranquillité avant le rush de la journée.
En arrivant au coffee shop, je retrouve l'agitation habituelle des matinées. Les clients réguliers défilent, chacun avec sa commande préférée. Je m'installe derrière le comptoir et commence à prendre les commandes.
Vers dix heures, la cloche de la porte d'entrée tinte et je vois ma mère et Zion entrer. Un sourire s'étire sur mon visage.
— Salut, vous deux! Qu'est-ce que vous faites ici?
Zion s'approche de moi et me serre dans ses bras.
— Naïla ! On voulais te faire la surprise !
— Eh bien, c'est réussi!
Ma mère s'approche avec un sourire chaleureux.
— On s'est dit qu'on viendrait te rendre visite et prendre un café.
— C'est une excellente idée. Installez-vous, je vous apporte ça tout de suite.
Je leur prépare leurs boissons préférées et rejoins leur table. Nous passons un bon moment à discuter, entre deux commandes de clients.
— Comment ça va, maman ? La semaine s'est bien passée ?
— Oui, très bien. Zion a eu une excellente note à son devoir de maths.
— Bravo ! Je suis fière de toi.
Zion sourit, visiblement content de lui.
Le temps passe rapidement et il est bientôt l'heure pour eux de partir.
— On te laisse travailler, ma chérie. Passe une bonne journée.
— Merci d'être passés. Ça m'a fait plaisir de vous voir.
Ils s'en vont, me laissant avec un sentiment de chaleur et de gratitude.
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La journée se termine et je ferme le coffee shop, fatiguée mais satisfaite. Ce soir, j'ai un rendez-vous avec Zephyr. Je rentre chez moi rapidement pour me changer avant de le rejoindre chez lui.
Je frappe à sa porte et il m'ouvre avec un grand sourire.
— Salut, Naïla. Entre, fais comme chez toi.
Son appartement est chaleureux et accueillant, tout comme lui. Nous nous installons sur le canapé, et il sert deux verres de vin.
— Alors, comment s'est passée ta journée ? me demande-t-il.
Je lui raconte ma journée, de la visite surprise de ma mère et Zion aux petites mésaventures du coffee shop.
Nous passons la soirée à discuter et à rire. Au moment de partir, il me retient doucement par la main.
— Reste cette nuit, Naïla. Il se fait tard et j'aime te savoir près de moi.
Je souris, touchée par sa demande.
— D'accord. Je reste.
Nous passons une nuit douce et sereine, enlacés l'un à l'autre. Et je me réveille le lendemain avec lui à mes côtés, un sourire aux lèvres.
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Après être rentrée chez moi, je prends une douche rapide et me prépare pour l'après-midi avec mes amies.
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Nous nous retrouvons chez Selma. Aliyah et elle sont déjà installées dans le salon, discutant joyeusement. Leïla est là aussi, mais elle semble toujours aussi distante.
— Salut les filles ! dis-je en entrant.
— Salut, Naïla ! Comment ça va ? me demande Aliyah.
— Très bien! Et vous ?
Nous passons un bon moment ensemble, à discuter de tout et de rien. Selma propose une promenade dans le parc, et nous acceptons avec enthousiasme.
Pendant la promenade, j'essaie de parler à Leïla.
— Leïla, ça fait un moment qu'on n'a pas vraiment discuté. Comment ça va ?
Elle me regarde, un peu hésitante.
— Ça va, merci. Désolée, j'ai été un peu occupée ces derniers temps.
Je sens qu'elle reste distante, et cela me peine. Je décide de ne pas insister pour le moment, respectant son besoin d'espace.
Nous passons le reste de l'après-midi ensemble, profitant du beau temps et de la compagnie des unes et des autres, malgré la distance de Leïla à mon égard.
Le soir venu, je rentre chez moi, fatiguée mais heureuse de cette journée passée avec mes amies. Je réfléchis à Leïla et à la manière dont notre relation a changé. Je sais que je ne peux pas forcer les choses, mais je garde l'espoir que, avec le temps, elle reviendra vers moi.
