Dans cette histoire, nous suivons la vie de Naïla, 26 ans, qui détient son propre coffee shop.
De nature calme et réservée, seule sa famille et ses amis lui suffisent. En effet, n'ayant jamais connu de présence paternelle dans sa vie, elle a toujou...
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Paris, France
Je me réveille avec une sensation étrange, comme si le poids de la soirée précédente pesait encore sur mes épaules. Les remarques désobligeantes que j'ai reçues au gala résonnent dans ma tête, me rappelant les regards et les murmures derrière mon dos. Je n'ai pas osé en parler à Zephyr, mais je sais qu'il a remarqué ma tristesse. Il est toujours attentif, même quand je tente de masquer mes émotions.
Aujourd'hui, Zephyr a décidé de prendre les choses en main. Dès le petit matin, il est passé me chercher avec un sourire bienveillant et une énergie débordante.
— Prête pour une journée spéciale ? me demande-t-il en me tendant un café.
— Qu'est-ce que tu mijotes encore ? je réponds en souriant, intriguée.
— Tu verras, c'est une surprise, dit-il en m'emmenant vers sa voiture.
Je monte dans la voiture, un peu réticente mais curieuse. Le trajet se fait dans une ambiance légère, Zephyr fait tout pour me faire rire avec ses blagues et anecdotes. À un moment donné, il pose sa main sur ma cuisse, un geste qui me réconforte instantanément. Nous arrivons finalement dans un parc magnifique, un lieu que je n'avais encore jamais visité.
— Pourquoi nous sommes ici ? je demande, admirant le paysage verdoyant.
— J'ai pensé qu'une promenade dans la nature nous ferait du bien, dit-il en sortant un panier de pique-nique du coffre. Et puis, j'ai une surprise pour toi.
Nous marchons ensemble, discutant de tout et de rien. L'air frais et les couleurs vives des fleurs me font déjà sentir mieux. Zephyr attrape ma main, la serrant doucement de temps en temps. Après une demi-heure de marche, nous nous installons sous un grand chêne, et Zephyr déplie une couverture.
— Assieds-toi, dit-il en sortant des mets délicieux du panier. J'ai préparé tout ça pour toi.
— Tu es vraiment incroyable, Zephyr. Merci, dis-je en m'asseyant.
Nous savourons le repas, et je me sens de plus en plus détendue. Zephyr a cette capacité de me faire oublier mes soucis, de me rappeler que je suis importante. À un moment, il essuie une miette de mon visage avec tendresse, et je sens mon cœur se réchauffer.
—Je sais que tu as été blessée par ce qui s'est passé au hier. Ces gens ne te connaissent pas, et ils ne voient pas la merveilleuse personne que tu es, dit-il en me regardant droit dans les yeux.
— C'est gentil, Zephyr, mais leurs mots me hantent encore, avouai-je en baissant les yeux.
Zephyr pose sa main sur ma joue et relève doucement mon menton pour que je le regarde.
