Dans cette histoire, nous suivons la vie de Naïla, 26 ans, qui détient son propre coffee shop.
De nature calme et réservée, seule sa famille et ses amis lui suffisent. En effet, n'ayant jamais connu de présence paternelle dans sa vie, elle a toujou...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
––––––––––––––––––––
6 mois plus tard...
Nice, France
La soirée bat son plein à Nice, et l'atmosphère de l'inauguration est empreinte d'élégance. Le deuxième café que j'ai ouvert brille sous la lueur des chandeliers, les murs sont ornés de décorations florales subtiles, et une douce musique de jazz flotte dans l'air, créant une ambiance à la fois chic et chaleureuse. Tous mes invités sont habillés avec soin : robes de soirée, costumes bien taillés, les rires et les éclats de voix se mêlent au tintement des verres de champagne.
Je suis vêtue d'un top assorti a sa jupe de couleur vert citron, simple mais élégante, avec un léger drapé qui caresse mes hanches à chaque mouvement. Mes cheveux sont relevés en un chignon lâche, avec quelques boucles encadrant mon visage. Je fais de mon mieux pour rester sereine, mais mon cœur bat la chamade. Non seulement ce projet est l'aboutissement de mois de travail acharné, mais c'est aussi un moment de vérité pour moi. Je scrute la salle, espérant secrètement apercevoir un visage que je n'ai pas vu depuis bien trop longtemps.
Mes amies Selma et Aliyah, resplendissantes dans leurs robes de soirée respectivement couleur bordeaux et bleu nuit, se tiennent à mes côtés, accueillant les invités et veillant à ce que tout soit parfait. Ma mère, dans une robe élégante couleur ivoire, discute joyeusement avec Jacques, qui semble plus que satisfait du résultat. À ses côtés, mon petit frère Zion, porte fièrement un costume noir avec une cravate assortie à ma robe. À seulement 12 and, il a déjà le sens du style.
Je me fraye un chemin à travers la foule, saluant les invités, échangeant des sourires et des poignées de main, mais une part de moi reste tendue. J'avais espéré... non, souhaité que Zephyr vienne ce soir, même si je ne lui ai pas envoyé d'invitation formelle. Je me demande s'il a eu vent de l'événement par ses amis, s'il a pensé à moi... s'il a eu envie de me voir.
Après quelques minutes, je retrouve mes amies ainsi que Tyron, Teddy, Jabari et Emeric réunis autour d'une table à l'arrière du café, en train de discuter et de rire. Ils m'accueillent chaleureusement, et je me joins à eux, soulagée de sentir une telle camaraderie.
Durant ces derniers mois, on s'est tous beaucoup rapprochés, malgré la situation entre Zephyr et moi. Ils n'ont pris partis pour aucun de nous, nous laissant gérer nos histoires seuls, et je leur en suis très reconnaissante.
— Naïla, ton café est magnifique, commence Tyron, un sourire large aux lèvres. C'est un véritable succès.
— Merci, Tyron. C'est un travail d'équipe, je n'aurais pas pu le faire sans vous tous, dis-je en souriant.
— Et sans ta détermination, ajoute Aliyah, en levant son verre. Tu as vraiment tout déchiré.
On trinque tous ensemble, et l'atmosphère devient rapidement plus détendue. On se met à échanger des anecdotes, à rire des souvenirs passés.
