~ Chapitre 24 ~

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Paris, France

Je me tiens devant le miroir, arrangeant une dernière fois mes cheveux. Aujourd'hui, c'est la fête de famille annuelle, et je dois avouer que je ressens toujours un mélange d'excitation et de nervosité avant cet événement. Zion court partout dans la maison, impatient de revoir ses cousins. Ma mère, quant à elle, essaie de le calmer tout en préparant le plat qu'elle va apporter.

— Naïla, est-ce que tu peux venir m'aider avec cette salade ? appelle-t-elle depuis la cuisine.

Je la rejoins, prenant le grand saladier entre mes mains pour l'aider à le transporter jusqu'à la voiture. Ma mère me sourit, un sourire plein de douceur et de reconnaissance.

— Merci, ma chérie. J'espère que cette année, tout se passera bien, dit-elle avec une pointe d'inquiétude.

Je sais à quoi elle fait référence. Chaque année, ma tante Rosie trouve toujours le moyen de gâcher l'ambiance avec ses remarques désobligeantes. Mais cette année, je me sens plus confiante.

Nous arrivons chez ma tante Victoria, où la fête a lieu. La maison est déjà remplie de monde, des enfants courant partout, des adultes discutant dans le salon et la cuisine. L'odeur des plats traditionnels flotte dans l'air, ajoutant à l'atmosphère festive.

Nous nous dirigeons vers la cuisine pour déposer notre plat. Je salue mes cousins, mes oncles et mes tantes. Tout se passe bien jusqu'à ce que ma tante Rosie fasse son entrée. Comme à son habitude, elle commence par une observation qui semble innocente mais qui ne tarde pas à se transformer en critique.

— Naïla, tu as pris un peu de poids, non ? Avec ton coffee shop, tu dois bien goûter à tout ce que tu fais, n'est-ce pas ?

Je sens ma mère se raidir à côté de moi, prête à réagir, mais je lui fais un signe pour lui indiquer que je vais gérer ça. Je prends une grande inspiration et décide de ne pas laisser la remarque passer.

— Je suis en parfaite santé, merci de t'en inquiéter. Et puis je devrais te retourner la question, c'est facile de prendre du poids après un divorce... surtout quand c'est le quatrième.

Un silence s'installe dans la cuisine. Tout le monde nous regarde, certains surpris, d'autres visiblement ravis de voir que je me défends. Ma tante Rosie, elle, semble désarçonnée.

— Eh bien, tout comme toi je me porte très bien. Même si je pense que tu devrais quand même faire attention, continue-t-elle, mais avec moins d'assurance.

Avant que je ne puisse répondre, ma cousine Lamya intervient.

— Tu devrais arrêter avec tes remarques. Naïla fait un travail formidable, et elle n'a pas besoin de tes critiques.

D'autres membres de la famille acquiescent, exprimant leur soutien de diverses manières. Ma mère pose une main réconfortante sur mon épaule.

— Lamya a raison. Elle travaille dur et nous sommes tous fiers d'elle, ajoute-t-elle fermement.

Je ressens une vague de gratitude m'envahir. Pour la première fois, je ne suis pas seule à faire face aux critiques de tante Rosie. La solidarité de ma famille me donne encore plus de force.

— Merci, maman, dis-je en lui souriant.

Ma tante, réalisant qu'elle n'a plus l'appui de l'assemblée, décide de se retirer discrètement. Je respire enfin plus librement et profite du reste de la journée avec ma famille. Nous rions et discutons, et pour une fois, la fête se déroule sans accroc majeur.

En fin de journée, alors que nous rentrons à la maison, Zion s'endort à l'arrière de la voiture, épuisé. Ma mère me regarde et me dit :

— Je suis fière de toi, Naïla. Tu as montré beaucoup de courage aujourd'hui.

Je lui souris, sentant un poids s'envoler de mes épaules.

— Merci, maman. Je pense que j'avais juste besoin de me rappeler que j'ai ma place ici, tout comme tout le monde.

Je réalise alors que ce voyage que j'ai commencé il y a quelques mois m'a vraiment changé. J'apprends à m'affirmer et à trouver ma voix, non seulement dans ma vie professionnelle mais aussi dans ma vie personnelle.

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