~ Chapitre 22 ~

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Paris, France

Je regardais ma montre pour la énième fois de la matinée, le cœur battant à un rythme effréné. Aujourd'hui était un jour crucial pour l'avenir de mon coffee shop. Jacques, l'investisseur que j'avais rencontré lors du gala, devait arriver dans moins d'une heure pour discuter de l'expansion de mon café sur d'autres territoires. Zephyr, toujours attentif à mes besoins et à mes doutes, avait insisté pour être présent lors de ce rendez-vous. Sa présence me rassurait énormément, bien que je sache qu'il connaissait Jacques depuis longtemps et que cela pourrait peut-être rendre la rencontre un peu plus détendue.

Le café était impeccablement rangé, les tables alignées avec soin, les plantes bien arrosées et les arômes enivrants du café fraîchement moulu emplissaient l'air. Je jetai un coup d'œil vers Zephyr, qui discutait avec Kyllian, et un sourire se dessina sur mes lèvres. Il avait ce don de rendre les choses plus faciles, plus légères, même dans les moments les plus stressants.

- Naïla, tout va bien se passer, me dit Zephyr en s'approchant de moi et en posant une main réconfortante sur mon épaule.
Jacques est un type bien. Il va adorer ce que tu as créé ici.

Je hochai la tête, essayant de calmer les battements frénétiques de mon cœur. Sa main sur mon épaule m'apaisa un peu.

- Merci, Zephyr. Je suis juste un peu nerveuse, c'est tout, répondis-je en souriant faiblement.

Il me tira doucement contre lui, enroulant son bras autour de mes épaules, et déposa un baiser sur le sommet de ma tête. Son geste me fit sourire, et je sentis une chaleur apaisante envahir mon être.

- Tu es incroyable, Naïla. N'oublie jamais ça, murmura-t-il à mon oreille avant de se détacher légèrement.

Le son de la clochette de la porte d'entrée interrompit notre moment, et je me redressai, ajustant ma veste. Jacques venait d'entrer, un sourire cordial aux lèvres. Il était grand, avec une prestance naturelle qui imposait le respect. Zephyr s'avança pour le saluer.

- Jacques. Merci d'avoir pris le temps de venir aujourd'hui, dis-je en tendant la main.

Jacques la serra avec fermeté, son sourire s'élargissant.

- Le plaisir est pour moi, Naïla. Zephyr m'a beaucoup parlé de toi et de ton café. J'ai hâte de découvrir ce que tu as à me proposer.

Nous nous installâmes à une table près de la fenêtre, et je commençai à présenter mes idées pour l'expansion du coffee shop. Jacques écoutait attentivement, posant de temps à autre des questions pertinentes, tandis que Zephyr m'observait avec un regard encourageant.

- Tes idées sont excellentes, Naïla, dit Jacques après m'avoir écoutée.
Mais je dois te poser quelques questions sur la logistique et la gestion de plusieurs établissements. As-tu déjà réfléchi à comment tu gérerais tout cela ?

Je sentis un moment de doute m'envahir, mais avant que je ne puisse répondre, Zephyr intervint.

- Naïla a déjà commencé à mettre en place des systèmes efficaces pour la gestion de son café actuel, expliqua-t-il.
Avec un peu de soutien et de conseils, je suis sûr qu'elle pourra gérer plusieurs établissements sans problème.

Jacques hocha la tête, semblant satisfait de la réponse de Zephyr. Je souris à Zephyr, reconnaissante pour son soutien inconditionnel.

- J'ai aussi pensé à recruter un manager pour chaque nouveau café, ajoutai-je. Cela me permettrait de garder une vue d'ensemble tout en déléguant certaines responsabilités.

Jacques sembla impressionné par ma réflexion. Il prit quelques notes avant de lever les yeux vers moi.

- C'est une très bonne idée, Naïla. Avec une équipe de managers compétents, tu pourrais te concentrer sur la vision globale et le développement de la marque.

La discussion continua ainsi pendant une bonne heure, Jacques posant des questions et moi répondant avec autant de précision que possible, soutenue par les encouragements de Zephyr. À un moment donné, je sentis la main de Zephyr frôler discrètement la mienne sous la table, un geste subtil mais significatif. Ce geste me donna le courage de continuer.

- Je pense que nous avons beaucoup de potentiel ici, conclut Jacques en se levant.
Je vais examiner tout cela plus en détail et revenir vers toi avec une proposition concrète. Mais sache que je suis très intéressé par ce projet.

Je me levai, le cœur léger, et serrai à nouveau la main de Jacques.

- Merci beaucoup, Jacques. J'attends votre retour avec impatience.

Jacques salua Zephyr avant de quitter le café, et je me tournai vers Zephyr, un large sourire aux lèvres.

- Je crois que ça s'est bien passé, non ?demandai-je, une lueur d'espoir dans les yeux.

- Ça s'est très bien passé, Naïla, répondit-il en m'attirant contre lui pour une étreinte réconfortante.
Je suis tellement fier de toi.

Je me blottis contre lui, savourant ce moment de triomphe et de complicité. C'était un grand pas pour moi, et je savais que, peu importe ce qui arriverait, j'avais Zephyr à mes côtés pour me soutenir et m'encourager.

- Merci, Zephyr. Je n'aurais pas pu le faire sans toi, murmurai-je en levant les yeux vers lui.

Il me sourit, son regard rempli de tendresse et de fierté.

- Tu l'as fait seule, Naïla. Et ce n'est que le début.

Nous restâmes ainsi un moment. Un chapitre de ma vie était sur le point de s'ouvrir, et avec Zephyr à mes côtés, je me sentais prête à affronter tous les défis à venir.

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