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malo m'a tapé sur les doigts quand on a remarqué que j'avais oublié de paginer mon mémoire, alors qu'on était devant la salle de dépôt. ça voulait dire que je l'avais pas vérifier dans son intégralité avec précision, alors qu'avant de sortir, c'était ça le deal.

j'aurais failli à mes obligations et elle en serait encore étonnée, après toutes ces années.

elle fait la choquée pour rien, depuis le temps elle me connaît comme sa poche. alors je sais pas comment elle fait pour s'étonner encore d'agissements comme celui-ci.

c'est monnaie courante pourtant.

mais une fois rectifié et imprimé, la pression redescendue comme il fallait, elle s'est empressée de m'exposer son enthousiasme et de me poser mille et une questions sur mon nouveau voisin et ses potes.

questions auxquelles j'ai pas pu répondre, puisque je sais presque rien de lui à part son prénom, alors qu'elle, voulait que je l'informe même sur son signe astro, pour vérifier notre compatibilité.

ça l'a clairement pas vexé que je sois allée chez un mec plutôt qu'en boîte, puisqu'elle m'avait interdit d'y poser les pieds. et que, de toute façon, si ça tenait qu'à elle, j'aurais une liste de prétendants potentiels à découvrir chaque soir pour consolider le fait que je sois bien passée à autre chose avec ilyan.

comme si j'avais besoin de ça pour tourner la page, genre. c'est déjà fait depuis un bail. mon simple je m'en-foutisme et ma simple volonté ont suffi.

don't worry.

— j'espère qu'on va le croiser quand on ira se préparer chez toi, sourit-elle grandement

— vu le train de vie, je mise sur le fait que ça soit un oiseau de nuit. à part si on se prépare à vingt-deux heures, ça m'étonnerait qu'on le croise par inadvertance.

— ok, rendez-vous vingt-et-une heures cinquante-neuf chez toi. dans la plus grande des coïncidences.

je lève les yeux au ciel en tapant son verre avec le bout de ma paille en carton. ça lui fait relever le menton et arborer un encore plus gros sourire plein de sous-entendu.

— t'es con. on a dit préparation, resto et boîte. donc dix-neuf heures chez moi.

— rabat-joie.

— n'importe quoi, j'ai déjà été deux fois chez lui, j'crois. carrément je la provoque la joie, à ce stade.

je lui propose cette info, pour essayer d'assouvir un peu son envie d'en savoir davantage parce que j'ai pas encore pu la satisfaire.

— ah donc j'ai bon, ça te rend toute joie ?

le raccourcis est vite fait, du coup. aussi, j'avoue que chacune de mes interactions avec lui m'a particulièrement plu ou fait rire.

en même temps, elle se compte sur les doigts d'une main.

GALAHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant