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la nuit blanche a tellement été salée, que je me retrouve à émerger de ma sieste à dix-neuf heures trente.
j'ai charbonné toute la night, à deux doigts de courir au monop pour me ravitailler en graines de café, pour tenir le coup vers quatre heures du matin. j'avais morphée derrière mon dos qui surgissait à chacune de mes fins de tasse, c'était un enfer de garder mes résolutions et mon éveil.
alors, ça a épuisé mes stocks et mon énergie en prime.
mais au moins, j'ai quasiment terminé mon travail et c'est carrément pas négligeable vu que la dead line est dans trois jours.
si mon père savait que j'étais autant à la bourre, je serais en train de subir une leçon de morale digne des plus grands. parce que, à ma place, il aurait déjà bouclé ça depuis de bonnes semaines.
mais moi, je sais rien faire en avance et j'adore procrastiner. c'est une grande passion qui me lâchera probablement jamais. comme le tennis.
donc vu que c'est moi qui suis à ma place et pas le charbonneur de l'extrême qu'il est, mon travail est encore en process et le sera jusqu'à la dernière minute, je pense.
fin bref, je m'étire doucement avant de secouer mes draps avec mes pieds . ça fait un air frais, j'aime trop. en tout cas, c'est toujours mieux que celui d'une de ses soufflantes parce que je suis pas à la hauteur de ses espérances.
... mais ce que j'aime bien moins, c'est les cinq appels manqués de malo qui prennent toute la place sur mon écran de téléphone. je vais la rappeler pour éviter de me faire égorger demain matin sur les bancs de l'école.
— all–
— putain, galah tu me les brises à jamais répondre ! me coupe-t-elle la parole, qu'est ce que tu foutais de plus important que d'aider ta meilleure pote à trouver un outfit de qualité pour son date ?
je ricane dans le combiné, en contractant mes mollets pour les étirer eux aussi. le réveil est rude mais finira doux.
— te fous pas d'ma gueule, j'suis trop stressée, complète-t-elle
— ma biche, appel face time si je dois juger ta tenue non ?
je grimace aussitôt ma tête apparue dans le retour écran. c'est une dinguerie d'avoir un chignon aussi détendu.
— et tu stresses pour rien, c'est un pèquenaud, il sera habillé en joggo. t'en fais pas.
je l'entends souffler. je crois que son stress est pas qu'accessoire en fait.
— laisse-moi espérer qu'il sorte au moins son ensemble under armour noir qui lui fait un cul de fou ...
décidément, qu'est-ce que les gens ont tous avec les culs ?
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GALAH
FanfictionPLK - arrête avec ta guerre de voisinage, galah. on sait tous que tu peux pas te passer de moi. elle pouffe en roulant des yeux, pendant que je souris, fier d'avoir misé juste. - n'importe quoi. c'est monnaie courante les mensonges chez toi ? - na...