PLK
- arrête avec ta guerre de voisinage, galah. on sait tous que tu peux pas te passer de moi.
elle pouffe en roulant des yeux, pendant que je souris, fier d'avoir misé juste.
- n'importe quoi. c'est monnaie courante les mensonges chez toi ?
- na...
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les mecs, ça se pose toujours un tas de question farfelues et ça imagine un tas de situations sordides. c'est dingue de pouvoir tirer ce constat à chaque fois qu'on en fréquente.
— nan mais, concentrez-vous deux secondes wesh. imaginez, votre go elle vous dit qu'elle veut appeler votre gosse adolf ? vous faites quoi ?
preuve à l'appui, ils débattent à ce sujet, pendant qu'armelle et moi, on les regarde avec des yeux ronds, se retenant d'exploser de rire.
parce que, finalement comme à leur–je pense–habitude, quand y a seulement deux personnes de prévues à la base, c'est plutôt dix qui se ramènent. lesram et aladin sont devenus un beau troupeau de gens, entre temps.
— la chaire de ma chaire, adolf ? ça va pas ? s'égosille ormaz, et puis quoi encore. son deuxième prénom ça serait jean-marie pour rester dans l'thème ?
et l'explosion devient chose faite, depuis son intervention. on se tape une grosse barre, impossible de nous arrêter en si peu de temps.
— parce que tu pourrais bébé ? demande elyo à ma nouvelle copine
de toute façon, pas d'amalgame, y a personne pour m'appeler bébé ici. mais je préférais le préciser.
— oui, c'est mignon.
— tu déconnes ?
— bah oui éli !
l'évidence sautait aux yeux pourtant. soit il est crédule, soit ils ont jamais parlé prénoms.
je me penche contre la table pour prendre mon verre d'oasis, en continuant de les écouter débattre. j'en ai jamais chez moi, vu que sur toutes les boissons du monop, c'est pas celle que je choisis initialement. je devrais, pourtant.
— tu veux des gosses, toi ? me demande aladin, quand je me réinstalle contre mon dossier.
je l'ai rencontré aujourd'hui. c'est un des gars qui devaient passer ce soir pour parler sons avec moctar. on a eu l'occasion de discuter un peu mais pas depuis qu'il s'est installé à côté de moi.
ce qui est cool, c'est que j'ai pas l'impression de taper l'incruste. même s'ils me connaissent pas pour la plupart, ils me font pas ressentir d'écart entre eux et moi.
