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si j'achève pas ma journée d'ici peu, c'est elle qui va m'achever.
j'ai dû me rendre à l'autre bout des hauts-de-seine pour un rendez-vous dans une famille d'accueil qu'on suit, en enchaînant bus et marche à pied puisque agnès partait de chez elle directement. je me suis pas permise de lui demander de faire un aller-retour pour moi, elle m'intimide trop. on est pas assez proche pour ça, j'arrive pas à dépasser le cap de m'assoir sur siège avant.
en d'autres termes, j'ai vécu le calvaire, du coup. je sais pas si j'en fais trop, dans le doute, je vais essayer d'être moins excessive.
mais en même temps, nassim aka mon chauffeur privé, était exceptionnellement absent et remplacé par agnès qui est aussi envahissante que véro. j'ai subi déception sur déception toute la journée, qu'on se le dise.
forcément, il m'a proposé ironiquement de me servir d'une des voitures de fonction que l'entreprise nous met à disposition en cas de déplacements pro. et j'ai sérieusement remis en doute mon statut de non-permifiée, face à cette éventualité bien plus confortable.
sauf qu'en me rappelant des heures de conduite à programmer et faire, j'ai vite accepter mon sort de prendre les transports en commun ou le siège passager de la voiture d'un autre, éternellement.
je sais pas gérer mes emplois du temps. j'aime trop faire tout et n'importe quoi à la dernière minute, en mode zéro contrainte. si je commence à avoir des heures de conduite fixes à tout bout de champs, ça va me frustrer, je le sais déjà.
et là, je suis au bout du fil avec moha, parce que je tarde trop à revenir dans les locaux et qu'il a peur que je me sois perdue.
je suis son enfant, vous pensez ?
— t'inquiète pas, je suis dans le bus, j'arrive bientôt, il y a eu un peu de retard. danny voulait à tout prix me montrer sa chambre.
danny mais aussi théo et lisa, les deux autres enfants. bref, un engrenage d'où j'ai cru jamais sortir.
— ok. bon, je compte sur toi, tu coordonnes la réunion d'équipe en fin d'aprem, en plus.
putain, j'avais complètement zappé. j'espère du plus profond de mon âme que mon cahier de brouillon dans lequel mon speech est inscrit, traîne bien sur mon bureau. sinon, je suis dans la merde.
m'entendant laisser planer un blanc, il rit en me demandant sincèrement si j'ai oublié. je pense qu'il m'en voudrait pas si je dis la vérité, mais je décide plutôt d'enjoliver la réalité.
— non du tout ! bien sûr, je me presse. ça sera parfait, tu verras.
bon, j'ai peut-être fait plus que l'enjoliver, je l'accorde.
— c'est ce que je voulais entendre.
au taquet dès mon retour, wouhou.
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GALAH
FanfictionPLK - arrête avec ta guerre de voisinage, galah. on sait tous que tu peux pas te passer de moi. elle pouffe en roulant des yeux, pendant que je souris, fier d'avoir misé juste. - n'importe quoi. c'est monnaie courante les mensonges chez toi ? - na...