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alors je passe pas par quatre chemins puisque cette nuit, celui de l'honnêteté suffira amplement. je suis même pas un peu d'humeur à marcher, de toute manière.
— heureusement qu'il y a rien entre nous, parce que c'est la dernière des choses que j'aimerais, de me faire critiquer alors que je pense que ça roule. parce que je suis sûre que c'est ce qu'elles pensent, tes meufs. que tu les estimes de malade, sinon tu les calculerais pas.
puisque, vérité générale : normalement on côtoie pas consciemment des gens qui nous tendent plus qu'autre chose ou pour qui on a pas d'estime.
lui, qui semble facilement irrité par la gente féminine, devrait savoir que c'est plus chiant qu'autre chose de s'infliger de lourdes présences, pourtant. mais peut-être que sa satisfaction d'être tendu d'une autre manière–étant donné qu'il les utilise ouvertement que pour le sexe–prime largement sur le moment.
la métaphore, c'est pour qu'à l'inverse, nous, on puisse se détendre un peu. mais je sais pas si ça va marcher, vu la conversation qui est censée nous attendre.
— orh tais toi, tu sais pas ce qu'elles pensent. c'est pas des meufs comme toi. elles et moi, y'a zéro love, on fait nos bails et c'est tout. elles ont sûrement d'autres plans toupar, crois-moi, c'est pas moi qu'elles retiennent en prems quand elles veulent capter un boug. elles cherchent pas plus que des sensations, surtout celles qui tournent, hein.
à l'aise, il cherche même plus à mettre les angles, au final.
et puis dites-moi, qu'est-ce qu'il en sait que je suis pas comme ça ? quand bien même c'est grave la vérité, je lui ai jamais rien dit de tel. et carrément, ça m'énerve qu'il ait raison. j'aurais bien aimé lui clouer le bec en disant que moi aussi j'accorde zéro importance aux relations que j'entretiens. que je survole tout, que je tape que dans celles pas sérieuses et qu'il a pas à me juger pour ça.
mais ça serait vraisemblablement faux.
— bah si. tu me connais pas, en fait.
sauf que je décide de partir sur ça quand même.
— pour la crédibilité, tu repasseras.
— je te parle sérieux.
il fait une moue vraiment pas convaincue, pendant que je finis mon verre d'eau d'une traite, en le regardant droit dans les yeux. ça me saoule qu'il croit me connaître alors que c'est pas le cas.
en soi, il parle mal depuis tout à l'heure, mais vas-y, on a déjà fait face à plus virulent. dans le fond, ce qui me saoule réellement, c'est que j'avais placé quelques espoirs en lui, malgré tout. et j'aime pas tellement me tromper sur mes placements.
... heureusement que j'en fais pas dans l'immobilier, ça serait cata, je crois.
— en quelques semaines, j'ai bien vu que t'as plus de principes que les meufs que je capte.
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GALAH
FanfictionPLK - arrête avec ta guerre de voisinage, galah. on sait tous que tu peux pas te passer de moi. elle pouffe en roulant des yeux, pendant que je souris, fier d'avoir misé juste. - n'importe quoi. c'est monnaie courante les mensonges chez toi ? - na...